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Critiques de Emile Gaboriau (210)
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Les Enquêtes de Monsieur Lecoq : Le crime d'O..

Émile Gaboriau a écrit Le Crime d’Orcival en 1867. Je ne connaissais pas cet écrivain que j’ai découvert par hasard en cherchant des livres électroniques libres de droits et gratuits. J’ai pris grand plaisir à le lire. J’ai fait une petite recherche qui m’a appris qu’il était considéré comme le père du roman policier français. Son enquêteur M. Lecocq a inspiré Arthur Conan Doyle et son Sherlock Holmes, Agatha Christie et son Hercule Poirot, sans oublier Georges Simenon.



J’aime bien de temps en temps lire des romans policiers. En revanche, je n’aime pas du tout l’accumulation de péripéties, rebondissements parfois invraisemblables ou peu crédibles, pour arriver à un dénouement qui me fasse dire : « Tout ça pour ça, aucun intérêt à le relire, une fois qu’on connaît le nom du coupable… » Je n’aime pas non plus l’excès de scènes sanglantes et violentes, les personnages caricaturaux.



Dans Le Crime d’Orcival, rien de tout cela pour mon plus grand bonheur. La peinture des caractères et l’analyse psychologique sont d’une grande finesse. Ce roman est bien plus réaliste que ceux d’Agatha Christie, qui me font quelquefois penser à un jeu de Cluedo : qui a tué le colonel Moutarde dans la bibliothèque avec un chandelier ? Dans Le Crime d’Orcival, il ne s’agit pas d’un jeu mais d’une description réaliste et satirique de la société.



Qui a tué la comtesse de Trémorel ? Cette énigme est vite résolue, presque aussi vite que dans Colombo. Mais quel est le mobile ? C’est justement là qu’est, pour moi, le talent de l’auteur : arriver à nous tenir en haleine avec son récit, son intrigue fort bien construite et écrite, l’histoire d’une vengeance mais pas que…



La comtesse de Trémorel m’a fait penser à Mme Bovary. Il y a aussi un peu des Diaboliques de Barbey d’Aurevilly (1871), il s’en est peut-être inspiré pour Le Bonheur est dans le crime. Ce sera finalement l’inverse du bonheur pour les protagonistes du Crime d’Orcival.



Ce roman est riche des réflexions qu’il suscite sur l’institution judiciaire : la police, la magistrature, l’erreur et l’énigme judiciaires. Il part des stéréotypes en vigueur à son époque pour arriver à une grande finesse d’analyse : la femme d’une beauté fatale mais perfide, passionnée, prête à tout pour se libérer, briser les carcans qui l’enchaînent, l’ingénue qui s’avèrera avoir du courage et un fort tempérament, bien plus que l’homme lâche qui l’a séduite, la mettant au ban de la société du XIXe siècle.



Les discours du maire, M. Courtois, aux habitants d’Orcival, ne manquent pas d’humour. Il s’est retiré à la campagne après avoir fait fortune pour vivre paisiblement mais il s’ennuyait tellement, loin de l’exercice du pouvoir, qu’il a décidé de rendre service à la communauté en devenant le premier magistrat de la ville.



J’ai aimé la fin qui met en valeur l’hypocrisie d’une société fondée sur les apparences et le mensonge : une fille perdue est une dame respectable, dans la mesure où personne ne connaît son secret. Le lecteur saura le fin mot de l’histoire mais pas les habitants d’Orcival : le meurtre de la comtesse de Trémorel, veuve éplorée de Clément Sauvresy, restera toujours pour eux une affaire nébuleuse, un mystère, une énigme judiciaire, comme bien souvent dans la réalité car le génie de l’investigation est assez rare. Sans l’intervention de l’agent de la Sûreté, M. Lecocq, et de son acolyte, le père Plantat, juge de paix à Orcival, le juge d’instruction, M. Domini, arrogant et persuadé de tenir son coupable, se serait simplement contenté d’incarcérer les premiers à être arrivés sur les lieux du crime, même s’ils clamaient leur innocence : Jean La Ripaille, braconnier de son état, et Guespin, le jardinier du domaine, qui avait de l’argent à la provenance occulte dans sa poche.
Lien : https://laurebarachin.over-b..
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Le petit vieux des Batignolles

Un rien désuet, et ce n'est pas un reproche, ce roman policier très bien écrit date des années 1870. L'auteur, Émile Gaboriau, né en 1832, est le père du roman policier un peu avant Arthur Conan Doyle. En étudiant l'historique du polar, j'avais envie de lire un roman de cet auteur prometteur. Pari gagné, ce récit m'a beaucoup plu. Chaque détail de l'histoire est pensé et construit.

Une lecture très agréable qui nous fait passé un bon moment dans le Paris du XIXE siècle.

Monsieur Godeuil, jeune étudiant en médecine, à pour voisin de palier Monsieur Méchinet. Ce dernier sort souvent tôt le matin ou tard le soir et un jour il frappe à sa porte en ayant une blessure au visage partant de l'oreille jusqu'à la bouche. Monsieur Godeuil se demande vraiment ce que Monsieur Méchinet trafique. Il n'ose lui poser des questions. Quelques temps après, ils font une partie de dominos et surgit un collègue de Monsieur Méchinet qui lui glisse un message à l'oreille. Très vite il doit partir et dans son élan emmène Monsieur Godeuil. Il découvre alors que son voisin travaille à la sûreté de Paris autrement dit, il est policier.

Ils découvrent tous les deux qu'un vieux monsieur a été assassiné.

Je ne vous en dévoilerai pas plus.

C'est un polar à l'ancienne, un mélange de Gaston Leroux et Maurice Leblanc.

Émile Gaboriau, l'auteur est né en 1832. On peut dire qu'il est le père du roman policier.

Ça donne envie d'en lire d'autres.

Je ne peux que vous le conseiller.

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Les Enquêtes de Monsieur Lecoq : L'Affaire Le..

Quel plaisir de voir que les Éditions VOolume ont décidé de se lancer dans la publication au format audio des œuvres d'Emile Gaboriau, écrivain français du XIXème siècle considéré par certains comme l'un des pères du roman policier.



Après avoir écouté le premier tome de Monsieur Lecoq : le meurtre (et dont le deuxième est en cours de réalisation), j'ai été ravie de découvrir que VOolume proposait pour mon plus grand plaisir dans son catalogue L'Affaire Lerouge, première enquête écrite par Émile Gaboriau.



Même si le texte a plus de 150 ans, je trouve que celui-ci a très bien vieilli et que les descriptions faites par l'auteur nous permettent de nous plonger très facilement dans l'histoire et son contexte historique.

On est tout de suite plongé dans une enquête passionnante inspiré d'un fait réel qui commence par la découverte du corps sans vie de la veuve Lerouge dans sa maison de Bougival. Pour quelles raisons a t-on assassiné la vieille femme? Est-ce un complot? Un règlement de compte ou encore l'oeuvre de voleurs surpris lors d'un cambriolage?

Cette découverte va donner lieu à une enquête aux multiples rebondissements qui va amener l'inspecteur Tirauclair à lever le voile sur des secrets pourtant bien gardés depuis des décennies.



Pour les fans de polars historiques, romans d'époque, les enquêtes d'Émile Gaboriau sont des œuvres à ne surtout pas laisser de côté ! Je vous recommande de vous plonger dans L'Affaire Lerouge en découvrant sa version audio car l'immersion est totale. Vous serez rapidement emporté par la voix de Frédéric Kneip qui arrive à merveille à donner vie aux différents personnages et faire ressortir leurs caractères et expressions qui leur sont propres.



Je tiens à remercier VOolume pour sa confiance et Netgalley France qui m'ont permis de découvrir cet auteur d'un ancien siècle que j'affectionne et dont la maison d'édition française a su redonner vie comme par magie!
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Les Enquêtes de Monsieur Lecoq : L'Affaire Le..

Premier roman d'Émile Gaboriau, et à mon sens première réussite. Non pas que l'intrigue soit si complexe qu'on ne puisse deviner le coupable assez tôt et même une partie de la vérité, mais j'aime beaucoup sa façon de narrer les évènements. Et il y en des évènements, des retournements, qui même s'ils ne surprennent pas complètement ont pour moi un charme indéniable.

Et puis l'écriture, et l'humour. le portrait de la dame Arlange dont voici un extrait est un plaisir « La plus grande preuve d'amitié qu'elle lui donnât était d'articuler son nom comme tout le monde. Elle avait conservé cette affectation si comique de ne pouvoir retenir le nom des gens qui ne sont pas nés et qui par conséquent n'existent pas. Elle tenait si fort à les défigurer que si, par inadvertance, elle prononçait bien, elle se reprenait aussitôt. Dans les premiers temps, à la grande réjouissance du juge d'instruction, elle avait estropié son nom de mille manières. Successivement elle avait dit : Taburon, Dabiron, Maliron, Laliron, Laridon. Au bout de trois mois elle disait net et franc Daburon, absolument comme s'il eût été duc de quelque chose et seigneur d'un lieu quelconque. » Ce n'est pas la seule description qui m'ait parue très savoureuse.

Le départ de ce policier est l'assassinat d'une femme, la veuve Lerouge. Ce fait réel ne fut jamais expliqué, Gaboriau brode donc allègrement dessus. Amours contrariés, paternité reconnue ou pas, maitresses avides… ou non, honneur du nom auquel on sacrifie tout, c'est bien l'ambiance 19ème siècle que j'aime tant.

Un coup de blues, un Simenon et ça repart, je pense que je pourrais dire la même chose pour Gaboriau, c'est ma deuxième rencontre avec lui, après monsieur Lecoq, et elle me donne envie de le revoir régulièrement.



Challenge 19ème siècle

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La corde au cou

Je découvre enfin un roman d'Emile Gaboriau qui est considéré comme le père du roman policier.

J'ai été agréablement surprise. Le livre a extrêmement bien vieilli. je n'ai pas eu l'impression que l'histoire avait été écrite si longtemps auparavant.

L'enquête policière est vraiment intéressante. Malgré la longueur du roman (674 pages tout de même) je n'ai pas vu le temps passer. La fin est assez prévisible mais je n'aurais pas aimé qu'il en soit autrement finalement. Ca aurait été trop dur pour nos héros.

Le début est franchement passionnant. Puisqu'il débute par un incendie au château de Valpinson une nuit de juin 1871. Le comte de Claudieuse est retrouvé blessé par balles. Coceuleu, un simple d'esprit recueilli par la comtesse de Claudieuse, pense avoir reconnu l'agresseur du comte en la personne de jacques de Boiscoran, un voisin. Qui est bien vite jeté en prison. Manuel Folgat un avocat parisien va prendre la défense de Jacques. Si celui ci crie son innocence, il ne donne aucun élément pouvant le disculper. Quel est son secret?

Sa famille et surtout sa fiancée Denise feront tout pour faire éclater son innocence.
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Les Enquêtes de Monsieur Lecoq : Le crime d'O..

Une fois n'est pas coutume, lorsque j'ai vu que VOolume proposait sur Netgalley France une nouvelle œuvre d’Emile Gaboriau, le père français du roman policier, je n’ai pas pu m’empêcher de le solliciter !

Comme à chaque fois, j’ai passé un très bon moment d’écoute qui me plonge dans une France du XIXe siècle. J’ai été contente de retrouver Monsieur Lecoq, un agent de la sûreté assez unique en son genre au flair et aux déductions hors pair. Lors de cette enquête, le travailleur de la rue de Jérusalem va se retrouver à Orcival suite à la découverte macabre d’un corps sur la propriété du comte de Trémorel, figure emblématique du coin. Cambriolage, vengeance, règlement de compte ? L’agent de la sûreté ne va rien laisser au hasard même si cela implique que le voile soit levé sur de vieux secrets biens gardés.

Même si j’ai un peu moins apprécié cette enquête par rapport à l’"Affaire Lerouge" ou les deux tomes consacrés à "Monsieur Lecoq" qui ont été pour moi de véritables coups de cœur, j’ai pris beaucoup de plaisir à écouter Philippe Caulier nous compter cette histoire. Que l’on aime ou que l’on s’agace des manières de notre cher agent de la rue de Jérusalem qui peuvent faire penser à un mélange d’Hercule Poirot et de Sherlock Holmes, on ne peut que reconnaitre les qualités de notre enquêteur capable de faire la lumière sur des cas plus que complexes.

Je tiens à remercier les Editions VOolume pour nous faire découvrir en version audio les œuvres de cet illustre auteur un peu tombé malheureusement dans l’oubli. Bien plus qu’un roman historique d’époque, l'ouvrage lu par Philippe Caulier nous emporte complétement dans une ambiance d’ancien temps qui n’a pas pris tant de poussière que ça malgré quelques 150 années écoulées…
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Les Enquêtes de Monsieur Lecoq : L'Affaire Le..

D'abord publié sous forme de feuilleton, ce roman noir du dix-neuvième siècle est un précurseur dans son genre, et l'enquête est rondement menée, même si le coupable apparaît très vite. Finalement, se douter de son identité dès les premières pages n'est pas si gênant que ça car il reste encore tout le plaisir de voir les événements s'intriquer et les différents enquêteurs tourner en rond autour de fausses pistes.

L'intrigue: l'épouse et la maîtresse du comte Commarin donnent chacune naissance à un garçon la même semaine. Le comte étant fou amoureux de sa maîtresse décide de faire échanger les deux bébés par la nourrice pour que ce soit le bâtard qui hérite de son nom et de sa fortune.

20 ans plus tard, le fils légitime, élevé par la maîtresse , découvre le pot aux roses dans la correspondance des deux anciens amants et décide évidemment de réclamer son dû. Quelques jours plus tard, la nourrice est retrouvée assassinée.

Le père Tabaret, alias Tirauclair, s'empare officieusement de l'enquête et trouve très vite le coupable, grâce à ses capacités de déduction à faire pâlir Sherlock (oui j'exagère, mais il a quand même été l'un de ses modèles).



Le tout se lit facilement et surtout très agréablement grâce au ton distancé et un brin ironique du narrateur qui nous fait visiter un dix-neuvième siècle aristocratique d'après 1789, très intéressant.

Une belle découverte due totalement au hasard d'une après-midi de farniente sans autre livre à portée de main.
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Le petit vieux des Batignolles et autres no..

LE PETIT VIEUX DES BATIGNOLES





Une nouvelle policière plutôt qu’un roman, c’est rapide, pas une pause, et c’est plaisant.

Le point de départ, la découverte du corps d’un vieillard, riche mais vivant très sobrement. Près du cadavre, cinq lettres tracées avec du sang MONIS. C’est clair, le vieil homme a commencé à écrire le nom de son meurtrier. Il a d’ailleurs un neveu nommé Monistrol. Lequel arrêté sur le champ avoue tout. L’affaire est donc réglée en quelques heures.

Pourtant l’agent de la sureté a emmené par hasard avec lui un voisin, étudiant en médecine. Et ce jeune homme s’étonne que ce soit un doigt de la main gauche qui soit taché de sang. Un détail qui remet tout en cause pour les deux hommes.



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Les Esclaves de Paris, tome 1 : Le chantage

Comme c'est souvent le cas avec les ouvrages d'Émile Gaboriau j'ai eu un gros coup de cœur pour cette première partie des esclaves de Paris.



Dans ce roman écrit par le père du roman policier français, la manipulation et le chantage auront une place centrale et finalement, c'est avec une grande tristesse, voire frustration que j'ai terminé ce premier tome. Heureusement pour moi, les Éditions Voolume proposent déjà sa suite donc l'impatience sera pour moi de courte durée.



J'ai beaucoup aimé les clins d'œil de l'auteur qui évoque dans ce roman les noms de personnages que l'on retrouve dans ses autres œuvres. Même si dans cette première partie il n'est pas encore question de mon agent de la sûreté préféré, je pense que je pourrais retrouver Monsieur Lecoq très prochainement, et ce, pour mon plus grand plaisir.



J'ai été contente de retrouver pour lecteur Loïc Richard qui interprète la plupart des livres de l'auteur car il arrive avec une grande facilité à me transporter dans un récit que je trouve captivant.



Je tiens à remercier les Éditions Voolume et Netgalley France pour me permettre de toujours me régaler avec les livres d'Emile Gaboriau qui sont toujours un grand plaisir à écouter et de permettre à de nombreux lecteurs de découvrir les œuvres datant de plus de 150 ans...
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Les Enquêtes de Monsieur Lecoq : Le dossier N..

Le dossier 113 (Alors qu'il y a un an je n'avais jamais entendu parler d'Emile Gaboriau, maintenant je m'empresse de solliciter ses œuvres dès que Voolume les propose sur la plateforme Netgalley France ! Et pour cause, je sais que je passerai forcément un très bon moment d'écoute en découvrant les œuvres d'époque du père du roman policier français, textes qui me transportent dans une France du XIXème siècle 😊



C'est la panique ce matin rue de Provence ! Un vol de 350 000 francs a eu lieu dans une des banques les plus réputées de la capitale. Pourtant, l'affaire semble simple car tous les indices mènent vers un seul et même coupable, Prosper Bertomy, le caissier principal. Néanmoins, malgré les évidences, le prévenu ne cesse de clamer son innocence et les agents de la sûreté ne remettent pas la main sur l'argent. Le doute s'installe... Le jeune homme a-t-il un complice, est-ce que celui-ci peut effectivement n'avoir pas commis les faits qui lui sont reprochés ? Ce n'était sans compter sur l'arrivée de notre cher Monsieur Lecoq qui vient en aide à l'inspecteur Fanferlot qui n'arrive pas à résoudre seul le mystère...



Troisième tome des enquêtes de l'agent de sûreté Lecoq, j'ai été contente de retrouver pour narrateur Frédéric Kneip que j'avais découvert dans L'affaire Lerouge, premier tome de la série. J'ai beaucoup aimé les voix et intonations que le comédien a su prendre pour rendre vivant le récit.



Même si j'ai trouvé quelques passages assez longs et semblant un peu dénués d'intérêt, finalement ceux-ci se révèlent être des clés importantes pour le dénouement de l'intrigue.



J'ai conscience de me répéter mais je ne peux que vous conseiller de découvrir les œuvres d'Emile Gaboriau qui propose toujours de très bonnes enquêtes aux multiples rebondissements. Je tiens à remercier les Éditions Voolume qui a eu la très bonne idée de mettre en ligne les œuvres de l'auteur en format audio car ça serait dommage de passer à côté 😉
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Les Enquêtes de Monsieur Lecoq : L'Affaire Le..

Conan Doyle faisait dire à Sherlock Holmes, dans "Une étude en rouge" : "Lecoq n'était qu'une misérable savate ! Son unique mérite était de posséder une énergie indomptable. [...] Il s’agissait d’identifier un prisonnier inconnu. Je l’aurais fait, moi, en vingt-quatre heures. Lecoq y a mis un mois ou presque. Cet ouvrage pourrait constituer à l’usage des détectives un livre élémentaire destiné à leur apprendre ce qu’il faut éviter".



Ayant lu le livre, je ne peux pas dire qu'il avait tort... Lecoq est en effet plus énergique qu'un cycliste du Tour en train de monter le Ventoux à plein gaz. Mais Lecoq, ancien repris de justice, suit souvent des fausses pistes !



D'ailleurs, dès le départ, lors de la découverte du corps, certains protagonistes de l'enquête se lancent des suppositions un peu vaseuses !



Le corps ? Mais de quel corps je parle ? À Bougival, au hameau de La Jonchère, Célestine Lerouge, veuve, est retrouvée égorgée avec une sauvagerie effroyable.



Si ce roman est tiré d'une histoire vraie, le véritable assassin ne fut inquiété car jamais découvert.



Gaboriau tira un roman de ce crime non résolu et, puisque conseillé par le vieux policier de la sûreté chargé de l'affaire, l'inspecteur Terabat (surnommé Tirauclair), il a brodé sur la réalité pour nous offrir ce qui fut le premier roman policier, Gaboriau étant considéré avec Poe et Conan Doyle comme les pères du policier.



Roman policier qui prenait la poussière depuis des lustres sur mes étagères. Son prix étant en euros, je dirais que cela fait 10 ans qu'il m'attend, au moins.



Que dire si ce n'est que je me suis un peu ennuyée, lors de ma lecture, suite à de nombreuses digressions au niveau des pensées de certains personnages qui deviennent lourdes.



D'accord, elles sont importantes parce qu’elles mettent tout en place. Il est un fait certain que Daburon, le juge d'instruction, ne pouvait pas expliquer en deux lignes le pourquoi du comment le nom du vicomte Albert de Commarin lui rappelait de mauvais souvenirs, mais bon, trop is te veel ! Cela ralentit fortement l'action du roman et j'ai failli le reposer sur l'étagère qui l'avait conservé durant toutes ces années.



Malgré tout, j'ai persévéré et continué à suivre tout ce petit monde : Gévrol, le chef de la sécurité; Lecoq, son aide de camp qui le méprise et voue une admiration extatique au père Tabaret, dit Tirauclair.



Tirauclair, qui est une sorte de précurseur à un Sherlock Holmes version "vieil homme riche" a une marotte inavouable en société : résoudre les énigmes les plus embrouillées grâce à sa méthode infaillible, à savoir partir du connu vers l'inconnu. Ce qu'il fit de manière brillante lors de l'analyse de la scène de crime chez la veuve Lerouge. Diable, on aurait dit Holmes dans ses déductions, donnant même la marque du cigare fumé.



Lorsque celui qu'ils pensent être le coupable est arrêté, à priori, il n'y a pas de doute : les preuves sont retrouvées chez lui.



C'est une fois l'arrestation faite que le reste va avancer un peu plus vite jusqu'au dénouement... après moult rebondissements. Lecoq ne fut pas le seul à se lancer sur des fausses-pistes, Tabaret aussi a fait des erreurs, mais il les a réparées.



La fin du roman a rattrapé son départ laborieux avec un retournement de situation auquel je ne m'attendais point.


Lien : http://the-cannibal-lecteur...
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Monsieur Lecoq, tome 1 : Le meurtre

VOolume – Lu par Loïc Richard : 9h37



Monsieur Lecoq est un roman judiciaire écrit en 1868 et publié en feuilleton dans “Le Petit Journal” de mai à décembre de la même année, puis en 2 volumes en 1869.



Premier roman avec Monsieur Lecoq qui deviendra un célèbre commissaire et inspirera Arthur Conan Doyle et Maurice Leblanc.



Monsieur Lecoq est un jeune policier, débutant, qui va faire fonctionner ses “petites cellules grises”, déduire de ses observations et n’hésitera pas à se grimer pour enquêter au cœur des affaires. Bien que sujet des moqueries et des sarcasmes de Gévrol, son supérieur, il va poursuivre son enquête sur des meurtres commis dans une taverne alors que tout semble indiquer que le coupable est bien celui qui a été arrêté.



Pour avoir déjà écouté des classiques édités par VOolume et lus par Loïc Richard, je savais ne pas être déçue. Et ce fut le cas, il a une fois de plus démontré son talent à se fondre dans chaque personnage, à moduler sa voix de la goualeuse au parisien snobinard en passant par des enfants sans trahir les caractères voulus par l’auteur. Comme pour “Le Seuil : La voie de l’eau” je me suis demandé s’il n’y avait pas plusieurs narrateurs !



Ce n’est pas une littérature policière nerveuse, les choses se déroulent à leur rythme, il n’y a pas non plus de grands effets dramatiques ni de tableaux sanglants mais une grande place est laissée aux portraits souvent croustillants de toutes les personnes rencontrées ! Tout cela me va très bien, je ne supporte plus la surenchère de violence et d’hémoglobine qui semblent incontournables dans beaucoup de polars actuels ! Je préfère les thrillers, non exempts de violence non plus, mais où tout est suggéré plutôt décrit.



J’espère que le second volume ne tardera pas trop à sortir, sinon il me faudra réécouter celui-ci !



#MonsieurLecoq1 #NetGalleyFrance



Challenge Mauvais Genre 2022

Challenge Pavés 2022

Challenge 19ème Siècle 2022
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Les Enquêtes de Monsieur Lecoq : Monsieur Lecoq

Les éditions Voolume sortent de l’oubli des vieux classiques de la littérature policière et m’ont permis une fois de plus de faire une très belle rencontre, j’apprécie beaucoup cette démarche à l’heure où les nouveautés forment un embouteillage dans ce domaine. Ce roman est lu par Loïc Richard, j’avais déjà eu l’occasion d’écouter ce brillant comédien dans d’autres livres audio et une fois de plus j’ai été épatée par sa faculté de modifier sa voix selon le personnage interprété, qu’il s’agisse du héros, de la veuve Chuppin ou de tous les autres personnages du roman. Il sait vraiment nous immerger complètement dans cette enquête qui se passe durant le Second Empire, un agréable voyage dans le temps. Emile Gaboriau est le père du roman policier français, son personnage a inspiré ceux de Sherlock Holmes, Arsène Lupin et Maigret, malheureusement, contrairement au détective anglais et au gentleman cambrioleur, Lecoq a sombré dans l’oubli, espérons que les Editions Voolume lui donnent une nouvelle jeunesse, car c’est vraiment un policier à découvrir.



Une équipe de la sureté parisienne fait sa ronde de nuit dans les quartiers malfamés près des barrières quand ils entendent des hurlements venus de la souricière, un bouge du coin, ils s’y précipitent. Lecoq regarde par le trou du volet avant que son chef n’enfonce la porte. Ils y découvrent deux cadavres, un mourant et un homme retranché derrière une table, le pistolet à la main, qui se prétend innocent. Le mourant incrimine un certain Lachner avant de rendre son dernier souffle. Le chef Gévrol décrète que l’affaire est résolue et il arrête le seul survivant ainsi que la tenancière. Mais Lecoq est persuadé que l’affaire est bien moins simple qu’il n’y paraît, il doit garder l’auberge avec un collègue en attendant les autorités judiciaires le lendemain. Il en profite pour lancer sa grande enquête avec son vieux collègue le père Absinthe, il comprend que le tueur avait un complice et que deux femmes, sans doute de la bonne société, se sont enfuies juste avant leur arrivée. Le chef se moque de lui mais sa théorie séduit le commissaire qui le laisse enquêter sous la direction d’un juge d’instruction. Leccoq est persuadé que le tueur n’est pas ce qu’il prétend, à savoir un saltimbanque nommé Mai qui s’est trouvé à la souricière par hasard après s’être perdu dans le quartier, mais qu’il appartient aux plus hautes sphères de la société. Il s’engage donc un bras de fer entre les deux hommes. Lecoq finira par le démasquer, mais on découvrira sans doute ses motivations dans le tome 2 que je suis impatiente de découvrir.



Gaboriau nous plonge dans les tout premiers balbutiements de la police moderne, Lecoq suit les empreintes des fugitifs dans la neige, arrive à remonter leur piste, interroge les témoins, mais il y a peu de procédés scientifiques encore. Il fait toutefois un moulage des traces, se déguise aussi pour filer son suspect. Mais il s’agit surtout de déductions et de logique. La galerie de personnages est très élaborée et convaincante, c’est une plongée dans le Paris d’il y a plus d’un siècle et demi. On y découvre les bouges infâmes, les femmes violentées (malheureusement peu de changement sur ce plan), un fossé énorme entre les riches et les pauvres et pour finir le palais d’un duc, tout cela en suivant une procédure judiciaire très élaborée. Outre le charme de cette enquête tranquille, ce roman a un grand intérêt sur le plan historique. Malgré son ancienneté ce livre est plein de rebondissements et on ne s’y ennuie pas du tout, Lecoq doit affronter d’innombrables obstacles, dont son obstination parvient toujours à triompher. Le père Absinthe est aussi un sympathique vieux flic, plein de bonne volonté, même si son penchant pour l’alcool ne manque pas de poser quelques problèmes à son jeune collègue.



Un superbe polar que je vous recommande chaleureusement, un grand merci à Netgalley et aux Editions Voolume, dont j’apprécie toutes les publications.



#MonsieurLecoq1 #NetGalleyFrance !
Lien : https://patpolar48361071.wor..
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Les Esclaves de Paris, Tome 2 : Le secret d..

Aussitôt dit aussitôt écouté ! Il était impensable de m'arrêter en plein dénouement à la fin de la première partie donc je me suis empressée de me procurer sa suite 😉



En débutant cette deuxième partie des esclaves de Paris, le plan de nos malfaiteurs va enfin prendre forme. Gare aux personnages qui mettraient sur leur chemin !



Ça a été un plaisir de continuer cette aventure accompagnée de la voix de Loïc Richard même si parfois j'ai trouvé quelques passages un peu longs, mais, ceux-ci se révèlent être des pièces importantes du puzzle de l'intrigue.



Concernant l'histoire, je me suis régalée. Je ne me lasse pas de la plume et de la construction des intrigues de cet auteur d'époque. Cerise sur le gâteau, Émile Gaboriau, le père du roman policier français a même réussi à me surprendre à un moment donné et finalement une surprise attend les fans à la fin du récit 😉



Je ne sais pas si vous connaissez l'auteur, mais si ce n'est pas le cas, je ne peux que vous conseiller de vous lancer dans l'écoute ou dans la lecture des enquêtes de Monsieur Lecoq 😊
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Le petit vieux des Batignolles et autres no..

Le petit vieux des Batignolles – 75 pages – Edition lci 35



Un manuscrit est déposé à la rédaction du Petit Journal, un temps oublié il est enfin lu et suscite beaucoup d’intérêt ! Et c’est ainsi que nous faisons connaissance du narrateur J.-B.-Casimir Godeuil qui a décidé de rédiger ses mémoires.



A cette époque il venait de finir ses études d’officier de santé et il se posait beaucoup de questions sur son voisin de palier qui rentrait à pas d’heure, sortait tout autant et souvent dans des accoutrements ou des états déplorables ! Petit à petit il se lie avec le couple et un jour M. Méchinet lui propose de l’accompagner, alors qu’il ne sait toujours pas quel est son travail.



Nous suivons ainsi une méthode d’enquête judiciaire qui ouvre la porte à des enquêteurs tels Sherlock Holmes et donne une grande place à la réflexion, la patience et la déduction !



C’est assez amusant car Godeuil se comporte un peu comme le fera Watson ; croire qu’il sait, qu’il a trouvé alors que les choses ne sont pas aussi simples qu’elles le semblent.



Gaboriau est le précurseur du genre et j’aime beaucoup son écriture simple mais très détaillée quand il s’agit des personnes de cette fin du Second-Empire



Challenge MAUVAIS GENRE 2021

Challenge RIQUIQUI 2021

Challenge XIXè SIECLE 2021
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Monsieur Lecoq, tome 1 : Le meurtre

Voici le premier tome des aventures de Monsieur Lecoq, un jeune Sherlock Holmes français du XIXème siècle qui a été pour moi une très belle découverte.



On y découvre une enquête policière captivante ainsi qu'une description très précise de la société parisienne de l'époque du Second Empire. Ce roman policier historique publié en 1868 sous la forme d'un feuilleton dans un journal sera le premier d'une série consacrée aux enquêtes du jeune inspecteur que l'on a envie de continuer à lire après la lecture de ce premier tome! J'ai apprécié le personnage de Monsieur Lecoq, un policier assez sûr de lui mais qui sait se remettre en cause et qui a toujours de bonnes idées pour progresser dans son enquête.

Je trouve que VOolume a eu une excellente idée de proposer dans son catalogue cette œuvre d'Emile Gabiriau qui reste très accessible. La voix de Loïc Richard m'a complètement emportée. Sa lecture a su rendre vivante cette œuvre écrite il y a plus de 150 ans...



Je tiens à remercier les Éditions VOolume et Netgalley France pour m'avoir permis de découvrir ce roman policier. Il me tarde maintenant que VOolume sorte le deuxième tome en version audio pour continuer à suivre les aventures de Monsieur Lecoq et de son acolyte très attachant malgré son penchant pour la boisson, le père Absinthe...
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Les Enquêtes de Monsieur Lecoq : Le dossier N..

Mise à jour du 15 août 2023

Histoire : 5*

Narration : 2*



J'avais déjà écouté un livre lu par Frédéric Kneip et je n'avais pas le souvenir d'avoir été aussi irritée par ses intonations aussi appuyées et peu agréables pour figurer les personnages ! Mauvaise expérience pour un livre que j'aime beaucoup !!



* * * * * * *



Autant étude de moeurs du 19ème siècle que roman policier ce livre laisse la part belle aux personnages très détaillés.



Le héros d'Emile Gaboriau est Monsieur Lecoq, de la Sureté, passé maitre dans l'art de se travestir et se grimer afin de mener ses enquêtes incognito et confondre les coupables. Il excelle tant à ce jeu que personne ne connait son véritable visage derrière les lunettes d'or qu'il porte à la Préfecture. Craint et respecté, avec son réseau de connaissances et ses capacités déductives hors normes, il arrive à démêler le vrai du faux et à faire triompher la justice.



L'affaire qui nous intéresse est la disparition de 350.000 francs, une fortune, du coffre-fort de la maison de banque d'André Fauvel, financier reconnu sur la place parisienne. Seuls le caissier et lui-même connaissaient le mot de la combinaison et possédaient une clé.



Bien évidemment le caissier est accusé mais Lecoq tenant pour certain son innocence, enquête sous couverture et va mettre au jour une sombre machination qui prend racine à Beaucaire quelques 20 ans plus tôt, dans la haine farouche que se vouaient deux familles nobles voisines !



Après moult rebondissements tout est bien qui finit bien, les coupables sont punis, les innocents blanchis, l'honneur et la réputation saufs et restaurés.



Il est bien dommage que le nom d'Emile Gaboriau ait été passablement oublié dans les grands du roman policier, car il fut la source d'inspiration de Conan Doyle et je trouve que ses romans s'ancrent plus dans la réalité, ses enquêtes bien ficelées et qu'ils sont quasiment une peinture naturaliste de l'époque.



N'hésitez pas à vous lancer dans la lecture, la langue est belle et les oeuvres de Gaboriau sont dans le Domaine Public donc gratuits en format ebook.



CHALLENGE PAVES 2020

CHALLENGE MAUVAIS GENRE 2020

CHALLENGE XIXème SIECLE
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Les Enquêtes de Monsieur Lecoq : Le crime d'O..



Un crime a eu lieu dans le parc du château de Valfeuillu. C’est la comtesse qui a été assassinée. Il est vrai qu'en ce jour où tous les domestiques étaient absents chacun savait que les maîtres de maisons avaient chez eux une forte somme. L’affaire est entendue, l’un des domestiques est coupable en accord avec les deux braconniers qui ont découvert le corps.

Mais Lecoq est envoyé sur place et trouve un certain nombre de choses curieuses, il est aussi intrigué par le comportement du juge de paix qui semble savoir quelque chose sans que son honnêteté soit en doute.

Une enquête avec des rebondissements et une morale.



Une lecture très agréable. Émile Gaboriau semble être une valeur sûre pour un dimanche de pluie.
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Les Enquêtes de Monsieur Lecoq : L'Affaire Le..

En 1864, lorsque paraît la traduction définitive des "Histoires extraordinaires" d' Edgar Poe, Émile Gaboriau, retrouvant la nostalgie de sa jeunesse, voulut écrire un brillant pastiche du "Double meurtre de la rue Morgue" qu'il intitula "L'affaire Lerouge".

Tout près de la porte d'Italie, une veuve, Célestine Lerouge, fut égorgée avec une sauvagerie effroyable.

Le romancier, chargé par son journal, d'enquêter sur ce fait divers atroce, suivit l'affaire de très près et se prit d'amitié pour le vieux policier de la sûreté chargé de l'affaire, l'inspecteur Terabat, surnommé Tirauclair.

Le véritable assassin ne fut jamais découvert mais conseillé efficacement par le policier et brodant sur la réalité, Gaboriau tira un roman de ce drame affreux.

Le vieux Terabat accepta de figurer dans l'ouvrage à condition que son nom soit modifié. Il devint Tabaret dit Tirauclair.

La première parution, sous forme de feuilleton dans le journal "le pays" fut un échec. Une deuxième tentative, dans les pages du "soleil" fut un succès immédiat.

Du jour au lendemain, le jeune auteur connut la célébrité.

Le roman policier était inventé. Il s'appelait alors le roman judiciaire.

Gaboriau, s'étonnant de l'immense effet produit par son livre sur le public, résumait son art par ces quelques mots : "Le rôle du lecteur est de découvrir l'assassin, le rôle de l'auteur est de dérouter le lecteur".

Pour atteindre ce but, Gaboriau s'appuyait sur une imposante bibliothèque composée de rapports policiers, de manuels de médecine légale et de traités scientifiques.

Tabaret et Lecoq, sans jamais innover, ont été les premiers à introduire des détails techniques dans le roman judiciaire et policier.

Ce qui a fait dire, quelques années plus tard à Maurice Dekobra : "Je parie une livre sterling contre un os à moelle et un dollar contre un tuyau de pipe que Maurice Leblanc et Conan Doyle avaient lu Émile Gaboriau de haut en bas".



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Monsieur Lecoq, tome 2 : L'honneur du nom

Livre audio – Lu par Loïc Richard : 17h09



Suite directe du tome 1 de Monsieur Lecoq, je conseille d'écouter ce volume peu après le premier, sous peine d'être perdu par le retour en arrière (les 3/4 du livre) et d'avoir perdu le fil de l'intrigue !



Pendant un long moment je n'ai pas compris en quoi cette histoire était la suite de l'enquête de Lecoq et j'ai dû relire le résumé. Ceci ne m'a pas empêché d'apprécier l'histoire narrée par Loïc Richard qui incarne tous les personnages avec grand talent !



Nous sommes donc revenus dans le passé pour expliquer le pourquoi du comment des faits de la Poivrière, café malfamé, dont nous avons eu connaissance au début du tome 1 !



Nous nous retrouvons à la période où les nobles exilés de retour en France à la suite des Bourbons reprennent possession, ou du moins espèrent rentrer en possession de leurs biens vendus comme Biens nationaux après leur fuite. Vont se confronter la famille Lacheneur qui a racheté le domaine du duc de Sairmeuse et ledit duc de Sairmeuse qui s'estime dans son bon droit et ne remerciera en rien Lacheneur d'avoir fait prospérer le domaine.



Des histoires de coeur, d'amour et de haine, de révolte et de fuite, vont constituer un énorme puzzle qui va se reconstituer petit à petit, tragiquement bien entendu !



La partie enquête de Lecoq est minime mais est éclairé d'un nouveau jour et cette histoire est le prémice des thrillers contemporains ! J'aime beaucoup l'écrite d'Emile Gaboriau et la voix de Loïc Richard ne fait qu'ajouter au plaisir !



#monsieurlecoqII #lhonneurdunom #NetGalleyFrance



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