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Critiques de Emilie Chazerand (903)
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Annie au milieu

Jérôme et Solange sont les parents d'une jolie fratrie. Lui est maître d'œuvre sur les chantiers, elle, architecte de profession, s'est reconvertie en mère au foyer pour s'occuper de leurs trois enfants. Harold a 18 ans et a loupé son bac. Les études, c'est pas pour lui. D'ailleurs, il sèche les cours depuis les vacances de la Toussaint. Sans en avoir informé ses parents. Velma, elle, a 15 ans. Jeune fille plutôt solitaire, elle se fait la plus discrète possible, que ce soit au lycée ou à la maison. Et au milieu, il y a Annie, 16 ans ¾. Jeune fille pétillante et souriante, elle apporte de la joie à la maison. Le matin, elle va à l'UAT et, l'après-midi, quelques heures par semaine, elle travaille au Little Asia Mini Market. Comme Annie aime beaucoup chanter et danser, elle fait partie des majorettes des Joyaux, sous la direction d'Élodie, l'entraineuse. Et toutes les filles s'entrainent en ce moment pour le défilé du Printemps de Couronne qui a lieu dans moins d'un mois. Un événement qu'Annie attend avec impatience... sauf qu'Élodie en a décidé autrement. Trop ronde, trop fofolle, pas raccord... trop triso, peut-être ?



Unie, soudée, aimante, heureuse... c'est ainsi qu'apparait, aux yeux de tous, la famille Desrochelles. Unie et faisant front autour d'Annie, il en est certain. Annie que tous protègent, aiment du plus profond de leur être mais la fratrie, prise séparément, et c'est tout autre tableau qui se dessine. Un tableau qui perd de ses couleurs et qui craquelle... Dans ce roman choral, Harold, Velma et Annie se livrent chacun leur tour et dévoilent, petit à petit, leur vie au quotidien. Velma qui se sent si transparente, recluse la plupart du temps dans sa chambre pour dessiner, Harold qui n'ose avouer ses gros problèmes scolaires et cache à tous qu'il est amoureux de Camille et enfin Annie, véritable soleil au sein de cette famille, pleine de vie qui aime sans compter. Émilie Chazerand réussit parfaitement à se glisser dans la peau de chacun et ainsi à nous faire part, avec beaucoup d'émotions, des (re)sentiments, des ressentis de cette fratrie. L'on comprend ainsi, peu à peu, la place et l'importance qu'occupe Annie et combien la vie tourne autour d'elle... au point d'y délaisser les deux autres. Mais peut-être que l'exclusion de cette dernière au sein des majorettes pourra les réunir à nouveau ? Si cette fratrie est on ne peut plus touchante et émouvante, Marie-Claire, la grand-mère maternelle, apporte quant à elle un brin de folie et d'exubérance. Ce roman dépeint, avec humour, tendresse et profondeur, la vie d'une famille pas tout à fait banale et sensibilise, évidemment, sur la trisomie.

Un roman lumineux...
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La fourmi rouge

Vania Strudel, à tout juste 15 ans, traine déjà quelques casseroles. Outre son nom qui, à ses yeux, n'est pas des plus élégants, elle a un ptosis congénital à l'œil gauche qu'elle tente de cacher avec ses cheveux filasses, elle a souvent les jambes lourdes, une tendance naturelle au ridicule qu'elle tient de son père, des mensurations qui ne la font pas rêver, un père taxidermiste qui conduit une ouafture, sa mère qui a disparu subitement alors que la petite famille visitait Paris et elle joue de l'hélicon. Et puis Vania a le chic aussi pour choisir ses amis : sa meilleure amie, Victoire, est atteinte du fish-odor syndrom (autrement dit, elle schlingue H24). Reléguée au rang des parias dès son arrivée en sixième, là où se trouvait déjà Vania, il semblait évident qu'elles étaient faites pour s'entendre. Quant à son meilleur ami, Pierre-Rachid, qui n'est autre que son voisin de palier, il vient tout juste de lui annoncer une terrible nouvelle : il sort avec Charlotte Kramer, celle-là même qui n'arrête pas de l'emmerder et de la ridiculiser depuis la primaire. La veille de la rentrée, elle reçoit un mail anonyme (mais, apparemment, l'expéditeur a l'air de bien la connaître), loin d'être agréable, certes, mais qui lui fait comprendre qu'elle doit réagir !



Vania Strudel est un personnage à part entière : vive, drôle, intelligente, spontanée mais aussi un peu malchanceuse dans la vie, pour ne pas dire poisseuse. Et elle qui pensait pouvoir compter sur son meilleur ami, Pierre-Rachid, surnommé Pirach, c'est un véritable coup de couteau dans le dos qu'il lui assène en sortant avec « Charlotte Crevure Poufiasse Kramer ». Mais Vania a plus d'un tour dans son sac et ne regorge ni d'énergie ni de tour de pirouette ni de second degré pour se sortir des situations aussi inconvenantes qu'humiliantes. Et c'est un véritable régal que de suivre ses (més)aventures, aussi extravagantes que cocasses ! Si l'on s'attache aussitôt à l'adolescente, les personnages secondaires, hauts en couleurs et fort bien dépeints, valent le détour. Que ce soit cette pauvre Victoire qui pue à longueur de temps mais qui, jamais, ne se plaint ; Gottfried, le père de Vania, qui fait tout pour que celle-ci soit heureuse et ne manque de rien, même s'il est parfois maladroit ; Abraham, le papi habitant au-dessus qu'elle surveille parfois, et sa fille extravagante ou encore Pirach, membre du « Club officiel des Minables »... Émilie Chazerand, de sa plume vive, nous offre un roman pétillant, drôle, intelligent mais aussi touchant.

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Annie au milieu

Annie a 17 ans, des yeux qui pétillent, un grand sourire, et une famille qui ferait tout pour elle. Dans cette famille, il y a Harold, le grand frère tout juste majeur, et Velma la petite soeur de 15 ans. Et Solange, la maman, Jérôme le papa, Marie-Claire la mamie, Del la tatie, et Kathy l'autre mamie. Mais Kathy, justement, elle vient de mourir, et c'est à son enterrement que nous faisons connaissance avec les Desrochelles. Les trois jeunes vont chacun à son tour (et à sa manière) raconter au lecteur le quotidien de cette famille si unie en apparence, mais dont les failles apparaissent très vite.

J'ai oublié de mentionner un minuscule détail, qu'il faudrait un microscope électronique pour déceler : Annie a un chromosome en plus, ce qu'on appelle communément une trisomie 21. Et toute la vie de la famille s'articule autour de la particularité d'Annie, afin qu'elle se sente toujours aimée et intégrée, que ce soit chez elle ou à son travail à la supérette de Mme Chowa, le Little Asia Mini market. Elle fait également partie des Joyaux, la troupe de majorettes de Couronnes (la ville où habite la famille Desrochelles). Et elle se réjouit de participer bientôt au défilé du printemps. C'est une jeune fille heureuse qui remplit son existence de petits bonheurs simples, qui aime danser, chanter, et qui voue une véritable adoration à Velma et Harold.

Mais voilà que le couperet tombe : Elodie, l'entraîneuse des Joyaux, a décrété qu'Annie ne participera pas au défilé, trop mal coordonnée, trop dodue, bref, pas conforme !

La famille tente de construire une solution de rechange pour épargner une trop grande déception à Annie. Mais chacun d'entre eux a ses propres soucis, entre Harold qui leur cache tout un pan de sa vie et Velma qui se sent tellement insignifiante que ses chapitres sont imprimés dans une toute petite police. Maman Solange "craque" aussi, entre ses propres conflits non résolus avec sa mère (pour le moins déjantée !) et cette vie qu'elle a plus ou moins sacrifiée pour mieux se consacrer à sa cadette. Quant à papa Jérôme, entre un boulot très prenant et sa difficulté à communiquer avec son fiston, les choses ne sont pas simples pour lui non plus.

Le vernis craquelle de toute part, mais chacun tente de faire front, pour Annie, parce qu'on l'aime, même si par moment on est au bord d'avouer que, si elle n'était pas là, la vie serait quand même plus facile... Ils sont si vrais, si humains tout simplement, ces personnages de roman, qu'on a parfois l'impression de les avoir déjà croisés. Et c'est ce réalisme, cette imperfection avouée de chacun, qui m'ont vraiment fait fondre dans cette histoire. Il se trouve que je côtoie depuis de longues années de jeunes trisomiques, je les ai vus grandir, devenir ados puis adultes, travailler, faire du théâtre, tomber amoureux... je sais à quel point c'est parfois difficile pour l'entourage de suivre, de faire front, d'encaisser les regards en biais, les "petites" remarques mielleuses. Et Je sais aussi l'amour inconditionnel des parents, les sacrifices, les innombrables consultations parce qu'il y a aussi les multiples problèmes de santé à gérer, l'ingratitude parfois aussi...

Emilie Chazerand a parfaitement su traiter tous les aspects de la vie avec un enfant différent, avec son humour que j'avais déjà tant apprécié dans "Fourmi rouge". Et elle se glisse aisément dans la peau de chacun des trois jeunes de la famille Desrochelles, chacun avec son langage, ses particularités et ses difficultés.

J'ai juste eu un peu de mal avec la mamie Marie-Claire, un peu "too much" à mon goût, je l'ai trouvée moins crédible que le reste de la famille. En plus il se trouve que j'ai une tante Marie-Claire aux antipodes de cette vieille dame "indigne" ! Petite mention spéciale à la poule "Gigi lamoroso", et à Dalida, les guest stars de l'histoire !

"Annie au milieu" est un roman destiné en principe aux ados (à partir de 14 ans selon moi), mais l'écriture très agréable d'Emilie Chazerand saura séduire bien des adultes. Et chacun se trouvera sans doute des points communs avec l'un ou l'autre des membres de la famille Desrochelles...



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Falalalala

Les Tannenbaum sont une famille pour le moins atypique. Outre que les sept femmes, de la grand-mère aux petites-filles, règnent d'une main de maître sur Tannenland maintenant que les hommes sont tous partis, outre que l'on vient de loin à Tannenland pour découvrir ce paradis des animaux miniatures et déguster les meilleurs bredele d'Alsace tout en admirant le show de Noël, Richard, âgé de 19 ans, détonne du haut de ses presque 2m parmi toutes ces femmes de petite taille. Autant dire que le jeune homme peine à trouver sa place au coeur de cette curiosité alsacienne. Lorsque sa cousine Ludovika, surnommée Lulu, avec qui il s'entend particulièrement bien, connaît quelques petits soucis, c'est toute la petite famille qui va s'en trouver ébranlée, dévoilant ainsi les caractères de chacun et quelques petits secrets...



Inoubliable, cette famille Tannembaum. Hautes en couleurs, au caractère bien trempé, exubérantes parfois, les petites femmes de cette tribu ne manquent ni de piquant ni d'humour. Que ce soit la grand-mère, Bettina, ronchonne, autoritaire et parfois froide, surtout avec « le grand », Fritzi, sa soeur, douce et conciliante, Herta, la plus maligne des petites-filles, Leni, la dévergondée, la touchante Lulu, ou encore les soeurs, Katinka et Zella qui partagent un lourd secret. Sans oublier, évidemment, Richard, élément perturbateur parmi ces femmes, qui souffre d'un certain mal-être. Si l'on ne s'ennuie à aucun moment au cours de ce roman, de par cette fantaisie et exubérance ambiantes, ces envolées de répliques drôles ou percutantes, par cette galerie de personnages loufoques, pleins de vie et de malice, par cette sororité indéniable, par ces rebondissements cocasses, l'on est également ému et touché par cette histoire empreinte d'amour, d'entraide, d'humanité et de tendresse (même si elle est parfois cachée). Véritable déclaration d'amour à l'Alsace, d'où est originaire Émilie Chazerand, ce roman, enlevé et fantasque, est aussi une véritable bouffée d'oxygène d'autant que la plume de l'auteur se révèle percutante, vivante, explosive parfois, et entraînante.

Original, pétillant, fantasque... un en mot : Falalalesque !
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Suzon à la mer

Ce petit livre très charmant sur lequel je suis tombée à la médiathèque me rappelle ma plus tendre enfance quand j'avais moi aussi peur du noir. Si cet ouvrage était sorti une quarantaine d'années plus tôt j'aurais très certainement trouvé une solution à mon problème. Rien à redire sinon : très belle et inspirante histoire avec de très belles illustrassions colorées.

(La dernière phrase a été écrite avec l'aide de ma fille.)

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La maison sous la maison

Un grand merci à Babelio et aux éditions Sarbacane...



Dans le journal local de Barenbourg paraît une annonce bien mystérieuse. Une vielle dame donne sa maisons à la famille qui saura l'aimer et l'écouter. Juste en dessous, un numéro de téléphone. Si Vera Janvier n'a pas vu cette annonce, c'est son patron, monsieur Mirabelle, propriétaire du salon de thé, La Dînette, qui lui l'a montrée, certain que cela pourrait l'intéresser. En effet, la jeune femme galère un peu, élevant seule ses trois enfants, Pierrot, Albertine et Barnabé, dans un appartement au cœur du plus piteux quartier de Barenbourg. Mais, comme elle n'a rien à perdre, elle décide d'appeler et le rendez-vous est pris avec Fiammetta Gordes. La maisons ressemble à s'y méprendre à celle que l'on retrouve dans les livres et toute la famille tombe sous son charme, surtout Albertine qui pressent qu'elle détient un secret. Fiammetta, elle, sait que c'est LA famille pour la maisons. De retour chez elle, la jeune fille court annoncer la bonne nouvelle à Paulette, son pilea, heureuse d'avoir rencontré quelqu'un comme elle qui entend la Nature, et lui parle aussi. Maintenant, elle n'a qu'une hâte : découvrir ce que cache cette maisons...



En emménageant dans cette maisons (avec un S, il ne s'agit pas d'une erreur d'orthographe, Fiammetta ne perd pas la tête !), la famille Janvier est plus que ravie et Albertine, elle, ne se doute pas un seul instant de tous les secrets qu'elle recèle. Mais elle va bien vite découvrir ce qui se trame en dessous. La jeune adolescente discrète, effacée, diabétique et moquée (notamment par ce qui ressemble à des absences lorsqu'elle parle aux plantes et aux arbres) va, en effet, faire la rencontre de Merle et de sa famille, des habitants et des amimaux qui peuplent le sous-monde. Une aventure aussi extraordinaire qu'incroyable l'attend... Avec beaucoup d'imagination et de fantaisie, Émilie Chazerand nous fait découvrir un monde presque idyllique, avec toutefois des côtés plus sombres, essentiellement tourné vers la Nature, le respect des amimaux (et non animaux), l'écologie. Elle évoque, également, la maladie, les familles monoparentales, le harcèlement scolaire, l'entraide, l'industrialisation... Fort bien rythmé, drôle, intelligent et subtil, ce roman, à la magnifique couverture et agrémenté de quelques illustrations de Marion Arbona, est une très belle découverte, aussi touchante que surprenante. Tout est savamment dosé, les personnages très attachants et l'écriture entraînante et pimpante.

Un roman fantastique et sensible...
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Annie au milieu

En 300 pages de lecture à voix haute, nous nous sommes fait une petite place parmi les Desrochelles. Une tribu avec ses secrets et ses difficultés, ses souffrances et ses excentricités, mais où on s'aime fort. En plein milieu, il y a Annie et son chromosome en plus. Annie qui brûle pour une passion : les majorettes. Mais voilà, l'entraîneuse ne veut pas d'elle au défilé de printemps : trop ronde, pas assez sérieuse… enfin vous voyez. Qu'à cela ne tienne, les Desrochelles formeront leur équipe et Annie défilera. Coûte que coûte.



On ne peut qu'être admirative des idées géniales d'Émilie Chazerand. Déjà cette passion pour les majorettes, ça ne s'inventait pas. L'intrusion dans ce monde de paillettes et de discipline caricaturale d'une famille aussi décalée que les Desrochelles est vraiment réjouissante. Nous étions vraiment à deux doigts de rejoindre la chorégraphie.



Il y a aussi le pari de faire parler Annie en lui donnant le rôle de narratrice. Sa fantaisie, sa tendresse, sa joie sans filtre et sa spontanéité désopilante nous ont fait fondre de tendresse. La forme chorale nous donne aussi à entendre, en contrepoint, le grand-frère, Harold, et la petite soeur, Velma. Par petites touches, ils brossent le vécu des personnes différentes et de leur entourage, les réflexes protecteurs, l'amour immense, les épreuves et le lot de détresse que l'on ressent malgré soi en osant à peine se l'avouer. Une personne comme Annie se retrouve forcément au centre de toutes les préoccupations, détournant l'attention des besoins des autres. Et en même temps, les personnes différentes peuvent avoir des pouvoirs libérateurs pour celles et ceux qui ont du mal à entrer dans le moule – autrement dit… pour chacun, ou presque.



Le ton, la chimie sont précisément justes : impossible de ne pas se laisser prendre par la belle énergie de cette famille, on doute et on tremble, on se laisse surprendre, on rit souvent, on pleure aussi. J'ai été particulièrement touchée par un très beau personnage de maman, mais nous avons aussi adoré la tourbillonnante grand-mère.



Vous l'aurez compris : ce roman bouleversant a conquis sa place… au milieu de nos titres préférés !
Lien : http://ileauxtresors.blog/20..
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La fourmi rouge

Vous êtes un peu mélancolique en cette période de feuilles mortes et de soleil déclinant ? Pas trop la pêche (normal c’est un fruit d’été) et envie de vous fendre un peu la poire (c’est déjà plus de saison) ?

Laissez moi vous présenter Vania Strudel, adolescente a l’œil déconnant, au père philosopho-taxidermiste et à la mère plus qu’absente.

Elle se traîne un Karma pas léger-léger notre petite Vania, mais elle fait face vaillamment.

Entourée de Pierre Rachid et de Victoire, sa meilleure amie qui pue ( ce n’est pas de sa faute, c’est à cause du syndrôme de l’odeur du poisson pourri, parce que oui, Victoire aussi se traîne un karma foireux) elle affronte tant bien que mal les turbulences d’une adolescence plus compliquée que la moyenne.

C’est tendre et drôle, déjanté juste ce qu’il faut.

J’ai beaucoup, beaucoup ri.

Et j’ai aussi versé ma petite larme à la fin….

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La maison sous la maison

Ce roman mérite la palme de l’incipit le plus intrigant ! Une annonce étrange, une vieille dame particulièrement originale, une maisons de conte (oui il y a bien un « s », vous verrez cela s’explique)… Notre curiosité est piquée, on sait immédiatement qu’on a affaire à un roman singulier. Car il y a aussi cette narration vive et malicieuse qui nous interpelle, nous prend à partie et crée d’emblée une connivence.



Le rendez-vous est donc pris pour visiter la fameuse maisons, en compagnie d’une famille qui sort de l’ordinaire. On s’y aime fort mais la vie n’est pas toujours facile pour Albertine, la cadette, plus à l’aise avec sa plante verte qu’avec les filles de son école. Elle l’ignore encore, mais la rencontre avec cette demeure n’est que le début d’une aventure initiatique riche en péripéties, en rencontres et révélations vertigineuses !



Il règne sur ces pages gorgées de fantaisie un esprit d’enfance digne de Roald Dahl (j’ai pensé notamment à l’inventivité de James et la grosse pêche), mais avec une jolie touche contemporaine qui permet à Émilie Chazerand d’évoquer les familles multicolores, les désagréments du diabète, la plaie du harcèlement ou encore nos liens à la nature. Cette autrice sait décidément doser à la perfection la touche de noirceur à même de mettre une histoire sous tension et ce qu’il faut de féérie pour nous transporter et nous réconforter. Quel bonheur, d’ailleurs, de retrouver de beaux liens fraternels comme on les avait déjà aimés dans Annie au milieu. Et de voir une petite fille trouver sa voie de la plus incroyable des manières.



Un titre à avoir en tête à l’approche de Noël : ce roman qui est aussi un magnifique objet illustré, insuffle à nos imaginaires le rêve d’un monde-miroir qui viendrait remettre nos pendules à l’heure.
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Annie au milieu

Immense coup de coup de coeur pour ce roman qui est un véritable uppercut d'émotion. Après l'hilarant Fourmi Rouge et le touchant falalalalalalala, Emilie Chazerand devient une autrice incontournable pour moi !



Dans ce roman, nous suivons une famille composée d'une fratrie de trois enfants, un grand frère et deux plus jeunes soeurs, Annie, c'est la soeur du milieu. Jeune adolescente trisomique, Annie est choyée dans sa famille. Nous suivons leur quotidien parfois difficile, mais rempli d'un amour sincère.

Annie n'attend qu'une chose dans sa semaine : son cours de majorette. Cependant, alors que le club de majorette est sélectionné pour le concours départemental, l'entraineuse décide d'éjecter Annie. Décidant de se battre pour leur soeur et pour toutes les discriminations qu'elle peut subir, la famille va décider de monter leur propre spectacle !



Émilie Chazerand nous propose un roman plein d'émotion et de questionnements hyper crédibles. Alors que la famille aime la petite Annie d'un amour sincère, le quotidien n'en est pas moins difficile, plein de contrariété et de pression sur les deux autres enfants. Sans trop en dire, le roman traite de nombreuses thématiques de façon extrêmement juste et émouvante, le tout entrecoupé de passages hilarants ! Impossible d'en ressortir indemne ! Véritable déclaration d'amour aux familles atypiques et pleine de courage, Émilie Chazerand nous émeut et nous marque.



Annie ne vous laissera pas non plus de marbre !
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Djibril

Quand j'ai reçu ce petit bouquin dans le cadre du dernier Masse Critique, je me suis dit, zut! Il se sont plantés, ils m'ont refilé un bouquin pour maternelles. Ce n'est pas que j'ai grand chose à reprocher aux petits albums pour tout petits, bien au contraire, ils sont souvent très bien faits!

La présentation de celui-ci laissait augurer un livre pour plus grands.

Eh bien c'est moi qui me suis planté :

Il s'agit bien d'un petit album mais pour les plus grands, quand je dis plus grands, je pense qu'il vaut mieux avoir plus de 16 ans pour être prêts à recevoir ce récit.

C'est l'histoire de Djibril un jeune ado lycéen, son papa est camerounais, sa maman bretonne et Djibril va nous conter sa vie d'ado avec tous les traumas , petits et grands, qu'il traverse sur quelques mois de cette période difficile à vivre. C'est d'abord un deuil, événement important et puis ce sont tous les problèmes auxquels les adolescents ont à faire face et aucun n'est minime.

Très joli bouquin raconté de manière réaliste, dans un "parler vrai", un récit d'aujourd'hui, sans fioriture mais avec beaucoup de délicatesse, quelques touches de poésie. Illustré tout "gentiment" avec beaucoup de finesse mais avec un petit plus : quelques oeuvres d'art s'insèrent dans l'histoire et elles parlent de ce que Djibril traverse, l'amour, la mort, le doute, la sexualité et encore l'amour.

Emilie Chazerand, l'auteur s'amuse avec pas mal d'humour à détricoter les clichés et c'est finement fait!

Très joli petit album mais pas pour les enfants, à conseiller à vos ados, les grands et les petits! Coup de coeur!



C'est grâce aux editions de l'élan vert que j'ai pu bénéficier de cette lecture et ça c'est super chouette!



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La fourmi rouge

Vania Strudel est une jeune adolescente de 15 ans qui vit seule avec son père taxidermiste. En plus d’avoir un prénom de marque de serviette hygiénique et un père qui a un métier loin d’être très bien vue, Vania est loin d’être à la mode (et en plus elle a un ptosis congénital qui fait que sa paupière lui tombe sur les yeux). Vania n’est donc pas très populaire, mais elle peut compter sur l’amitié de Victoire et Pierre-Rachid qui sont eux aussi assez à part. Comme beaucoup d’ados, Vania n’aime pas vraiment sa vie et c’est un étrange mail anonyme loin d’être sympathique qui va lui donner envie de prendre en main sa vie et d’oser assumer ses différences. Oui, car Vania n’est pas une fourmi noire comme tout le monde mais elle est une fourmi rouge…



Vania est un personnage principal assez unique en son genre et loin des simples héroïnes adolescentes justes mal dans sa peau. Vania est beaucoup plus que cela. Ses complexes et ses nombreux mensonges ont de véritables raisons d’être là. Loin d’être la pleurnicheuse de service, Vania a beaucoup de second degré et n’a pas peur de faire face à ses hontes. J’ai beaucoup admiré cette force de caractère que j’aurais aimé avoir à son âge. Malgré cela, c’est un personnage qui a beaucoup de défaut et on ne sera pas toujours d’accord avec ses décisions et c’est ce qui fait que c’est un personnage très complet et passionnant à suivre.



Dans la Fourmi rouge, on suit les pérégrinations et les « aventures » de Vania. Dès les premières pages on est charmé, les événements déjantés s’enchaînent et le roman se lit à une vitesse folle. La plume d’Emilie Chazerand est maîtrisée et le tout est totalement décapant ce qui fait qu’on s’attache d’autant plus à l’héroïne et à ses bizarreries. Même dans les situations les plus désespérées, Vania a un humour très second degré que j’apprécie énormément.



En plus d’être un roman rempli d’humour, Emilie Chazerand nous propose en plus une palette de personnages secondaires hilarante et particulièrement attachante que l’on a grand plaisir à rencontrer (Pierre-Rachid son meilleur ami et ses adorables parents Hocine et Nacera, Victoire, la meilleure copine malodorante, Rachel, la voisine exubérante et d’autres qui sont à découvrir…). Même si on comprend assez rapidement quelques tenants et aboutissant de l’intrigue, l’auteur sait malgré tout nous captiver jusqu’à la dernière page.



La fourmi rouge est un super roman qui sait autant faire rire qu’émouvoir. Avec une grosse dose d’humour, Emilie Chazerand nous propose un roman très bien écrit et avec de nombreux messages, qui sauront, j’en suis sûre, vous toucher.



Après avoir découvert ce roman grâce à la critique coup de cœur de Mikasa, j’ai été heureuse de le recevoir via la dernière Masse Critique, je remercie donc les éditions Sarbacane et Babelio pour cette jolie découverte !
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Annie au milieu

Velma et Harold sont le frère et la sœur d’Annie, une jeune fille différente des autres, dotée d'un un chromosome en plus et d'une passion folle : les majorettes.



Annie se réjouit que la première fois, sa troupe aura l’honneur de défiler lors de la fête du printemps de la ville, sauf que la cheffe des majorettes ne veut plus d'elle du fait de sa différence.



Pour sa famille, malgré cet écueil, Annie défilera quoiqu'il en coute, avec une contre parade un peu brinquebalante mais pleine d'hhumour et d'humanité.



C'est belle histoire d'amour familiale racontée à trois voix ( les trois membres de la fratrie) avec énormément de poésie et d'humour que nous propose Emilie Chazerand ( déjà remarquée avec la fourmi rouge) .



e. Team Annie ! » qui envoie du tonnerre !!!



Harold, Annie et Velma raconte cette histoire avec un style différent mais toujours avec tendresse et humour.



Foncez découvrir cette famille dysfonctionnelle (on pense un peu au chef d'œuvre du cinéma indépendant américain Little Miss Sunshine) mais en même temps, tellement aimante pour bien commencer la rentrée !
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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La fourmi rouge

Énorme coup de coeur !

J'avais beaucoup d'appréhension à lire ce livre au vu de toutes les critiques dithyrambiques que je vois passer sur le web. J'avais simplement peur d'être à contre courant, de ne pas aimer et d'être déçue. Mon Dieu si j'avais su ! C'est un coup de coeur ! Et pas des moindres…





J'ai absolument adoré ma lecture ! Je me suis é-cla-tée. Ce livre est une bombe ! Qui aurait pu croire que ce livre à la couverture si simple cache une pure merveille à l'intérieur…!?

Que vous dire… ? Lisez-le ! C'est géniallissime. Émilie Chazerand a un don! Je la découvre pour la première fois, et une chose est sûre je la suivrai ! Sa plume est extraordinaire, elle a un humour frais, piquant et dynamique. Je suis bluffée par temps de génie humoristique. Mais où trouve-t-elle tout ce répondant ?!

Le ton est juste et entraînant. L'humour ne se tarit à aucun moment et on ne ressent pas une seule seconde d'ennuie.

Vous avez aimé Déborah dans « Je suis ton soleil » de Marie Pavlenko ? Vous adorerez Vania dans « La fourmi rouge » de Émilie Chazerand. Aucun doute, toutes deux s'entendraient à merveille sur le "théorème de la scoumoune"…





Fini en 24h, j'avais besoin de ma dose de Vania Strudel au moindre temps libre. Cette fille est géniale, que dis-je, ce personnage. On se sent tellement proche d'elle que l'on en oublie que c'est un personnage fictif de roman.

Vania (ou Émilie Chazerand comme vous voulez) a une vivacité d'esprit extraordinaire, je me suis régalée à la suivre, j'aime cet humour intelligent et spontané. Je me rappellerai toujours de la scène du balai à chiotte… ça, c'est sûre ! Tout comme celle de la petite culotte Hello Kitty… Ou bien encore le passage sur madame Diop et son gynécologue… ! Mais aussi, le retour de Pirach…, la stupidité de Charlotte, le professeur Grizminn et j'en passe ! Que de bons souvenirs accompagnés d'éclats de rires ! Mais dans «La fourmi rouge» il y a aussi des séquences émotions. Page 180 j'ai versé ma larme pour une des plus belles déclarations d'amour que j'ai lu…

Waouh…





Ce livre est un tout, Vania et son incontestable poisse intergalactique n'est pas seule à tenir la baraque. Spécial dédicace à Victoire qui schlingue « grave sa race le poisson pourri », à Gottfried et sa « ouafture », à Grizminn alias Grizzly, à Pirach membre du «club officiel des Minables», à Charlotte « à côté de cette fille, Jean-Claude van Damme, c'est Sartre. » Une sacré brochette de personnages aux personnalités éclectiques ! Je ne les cite pas tous, mais ils sont tous très attachants (sauf Charlotte… évidemment...), et vous prouvent que le bonheur se trouve dans des choses simples.

Autodérision, ironie, sarcasmes, jeux de mots, piques etc… ensemble avec leurs différents caractères ils réunissent plusieurs formes d'humour. Même si j'avais deviné qui était l'auteur de la lettre dès le début, ce livre est une perle parmi les perles ! C'est brillant et c'est pétillant ! Encore aujourd'hui, après avoir fini ma lecture je ris en me remémorant certains passages ou en relisant certaines citations.





Je n'ai pas grand chose à vous dire de plus, ce livre est tout simplement excellent.

Vous aussi, ne soyez plus une « banale fourmi noire », faites comme Vania et devenez une fourmi rouge...

Foncez ! du pur bonheur en barre ! Fous rires assurés !



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Apocalypsis, Tome 3 : Cavalier Noir, Maximi..

Je me lance afin de tenter d'exprimer mes sentiments en mots et faire la critique de ce troisième cavalier.

Je l'ai trouvé totalement différent des deux cavaliers, Alice et Edo.

J'avais par moment l'impression de lire un roman qui traîtait d'un autre sujet que l'apocalypse, car l'histoire nous amène par des chemins tortueux et douloureux là ou Maximilien, notre cavalier noir, doit se rendre.

Je m'explique:

Je trouvais que Maximilien, avait moins conscience de qui il était et de quel était son rôle, alors qu'en fait en finissant ce roman, je comprend que Max se retrouve exactement là ou il devait être pour que l'histoire continue.

la force de cette série de roman, est que chaque histoire est totalement différente de la précédente et pourtant l'auteure arrive à rassembler les personnages ou en tout cas à créer le lien nécessaire.



Ce troisième tome est donc encore un grande surprise, pas vraiment dans le sens par lequel je l'entendais au départ, mais une grande surprise tout de même.









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Apocalypsis, tome 1 : Cavalier blanc, Alice

Je ressors très étonnée de cette lecture, dans le bon sens du terme.

Les sentiments ressentis au fil de ce premier tome ont différé, de la quasi hilarité lors de certains passages ou Alice découvre sa capacité et cherche à en connaître les limites; puis l'affliction et la tristesse, le dégoût lors des moments ou elle comprend l'ampleur de ces actes et en subit les conséquences.

Alice est loin d'être une fille sympa, elle est même méchante, pourtant elle peut ressentir des sentiments, mais elle sait qu'elle doit les étouffer dans l'oeuf, elle est destiné à autre chose, elle est le chevalier blanc de l'apocalypse.

Tout a été prévu par son créateur, chaque étape est nécessaire. Bientôt elle rencontrera ses frères.



Cette saga de 5 tomes est une très belle surprise pour l'instant.

J'ai été étonné de la découvrir au rayon ado de ma médiathèque.

L'écriture est intelligente, le vocabulaire riche.

L'auteure fait appel à de très nombreuses références littéraires, historiques, mythologiques.



Je me jette sur le deuxième tome avec faim et avidité.




Lien : https://livresque78.wordpres..
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Annie au milieu

Coup de coeur !



« Annie au milieu », c'est l'histoire d'une famille qui ressemble à beaucoup d'autres. Au jeu des sept familles, voici la famille Desrochelles : Jérôme, le père, cadre dans le BTP pour faire bouillir la marmite ; Solange, la mère, mère au foyer (et dans une autre vie, architecte) ; Harold, 18 ans, le fils aîné, beau gosse populaire au lycée ; Velma, 15 ans, la benjamine, secrète et studieuse ; Annie, 16 ans et demi, au milieu, le soleil de la famille.

Oui, c'est une famille comme tant d'autres à ceci près qu'Annie, la cadette, est trisomique et que la vie de la famille tourne autour d'elle.Qu'il s'agisse des parents ou de ses frère et soeur, tous font en sorte qu'Annie soit heureuse et c'est bien normal. Car Annie est un rayon de soleil. Pleine de vie, gentille, adorable à croquer, pétillante, elle fait craquer quiconque la connaît. Elle a un petit boulot, va à l'UAT et surtout, se donne à fond dans son Club de majorettes. Pourtant, une ombre apparaît dans ce tableau assez idyllique. L'entraîneuse ne veut plus d'Annie, surtout pas pour le défilé du printemps qui réclame coordination et rigueur. Alors Annie, avec ses rondeurs, sa fougue et son popotin qui remue sans arrêt, cela ne peut pas le faire.



Toute cette histoire aurait pu sentir la guimauve à plein nez. Car évidemment, toute la famille va se mettre en quatre pour permettre à Annie de défiler car tout le monde aime Annie par dessus tout. Mais est-ce si évident ? Ce que j'ai beaucoup aimé dans ce roman où alternent les points de vue de Velma, Annie et Harold, c'est justement une vision très réaliste des choses à partir de la fratrie. On va nous parler d'Annie forcément, des problèmes qui se posent quand on a une enfant trisomique, des chamboulements, des sacrifices, des déceptions – de la honte aussi. Les sentiments des parents ne sont pas ici enjolivés, ni les conséquences sur leur vie d'avoir un enfant trisomique. Et surtout, on nous parle aussi des autres enfants et comment eux ils vivent le fait d'avoir une soeur comme Annie. Car « Annie au milieu », titre si justement choisi , c'est celle qui fédère mais aussi celle qui prend toute la place. Au point que les parents en oublient ce que peuvent ressentir ou vivre Harold et Velma, personnages tout aussi importants qu'Annie dans le roman.

Chez les Desrochelles, on s'engueule et on se réconcilie, on a des secrets, on est mal dans sa peau, on ne communique pas assez. Mais Annie, au milieu de tout ce joyeux bordel, dénoue les drames. Car oui, la famille parfaite n'existe pas mais quand on a une Annie, on prend ce qu'on a et on ne fait pas avec mais on fait plus. Alors ce challenge de défiler comme des barjos, cela va peut-être être l'occasion de mettre à plat pas mal de choses et enfin, de se surpasser vraiment.



J'ai adoré ce livre qui m'a fait sourire jusqu'aux oreilles. Emilie Chazerand a un humour naturel qui décape et qui colle parfaitement à ce tableau de famille et d'amis où absolument tous les personnages sont hyper attachants avec des profils psychologiques clairement dessinés.

C'est gai, c'est positif et c'est tellement bon comme lecture.

Enfin et surtout, l'auteure réussit à sensibiliser le lecteur sur la question de la trisomie sans pathos mais avec joie et légèreté sans cacher pour autant les difficultés de vivre une telle situation. D'autres thématiques - que je ne dévoilerai pas - sont également abordées avec énormément de tact et bienveillance.

Une réussite.
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Falalalala

Entouré de 7 femmes achondroplases (naines) et au caractère loin d’être aussi réduit que leurs tailles, Richard Tannenbaum est un jeune adolescent d’1m98 qui a bien du mal à trouver sa place dans cette famille. Plutôt effacé, Richard se doit de toujours s’adapter car la maison Tannenbaum, véritable attraction touristique de l’Alsace, est un lieu créé pour les membres de sa famille et est un passage obligé au moment des fêtes de Noël pour tous les touristes du coin. Au moment où le « Falalalalalalalaaa » résonne dans les cuisines de la demeure des Tannenbaum, impossible de ne pas saliver au moment de la conception des pâtisseries de Noël typique d’Alsace.



Après m’avoir charmé avec son roman La Fourmi Rouge, c’est avec une excitation non contenue que je me suis jeté sur le dernier roman d’Emilie Chazerand, Falalalala. Emilie Chazerand est une autrice qui a véritablement une plume particulière. Rempli d’un humour décapant et qui semble ne jamais s’essouffler, l’autrice nous propose ici un titre addictif et attachant. Chacune de ces sept femmes a un caractère décapant et le quotidien n’est pas toujours facile pour notre pauvre Richard, mais comme lui, malgré leur dureté, il est impossible de ne pas aimer ces femmes de tous notre cœur.



Falalala est un roman hilarant mais qui sait également toucher et être émouvant. Tout comme avec Fourmi Rouge, on passe des rires aux larmes, mais le véritable moment le plus émouvant est quand l’on doit tourner la dernière page et dire au revoir au Tannenbaum.



Laissez-vous porter par le doux « falalalala » de la famille Tannenbaum, un roman parfait à déguster ! Vous cherchez LA lecture parfaite pour votre prochain Noël, ne cherchez plus, la voilà !
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Les papas de Violette

Violette ne comprend pas : à l'école, les autres élèves la rejettent parce qu'elle a deux papas, et disent qu'ils ont une maladie... Pourtant, son Papou a l'air en pleine forme, il n'a pas le nez qui coule et ne tousse pas !



Dans cet album d'une vingtaine de pages, Emilie Chazerand, l'autrice, aborde l'homoparentalité pour l'expliquer aux enfants : il n'y a rien d'anormal dans le fait d'avoir deux papas (ou deux mamans), et les parents aiment leur(s) enfant(s) de la même façon. Les pères de Violette sont toujours là pour elle, que ce soit quand elle est malade ou pour l'aider à faire ses devoirs, par exemple...



Les illustrations de Gaëlle Souppart sont, assez épurées et pleines de couleurs, pour plaire au public visé (ce livre peut être lu à partir de 4 ans environ), mais ça me touche également. Tout comme l'histoire, puisque j'ai trouvé que l'homoparentalité était bien expliquée.



Il y a plein de bienveillance dans ce petit album pour enfants, et ça fait du bien.
Lien : http://anais-lemillefeuilles..
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La fourmi rouge

J'ai commencé ce livre sans savoir vraiment où cela allait m'emmener.

Le début était je trouve assez étrange, puis plus on avance dans le livre plus on s'habitue à la folie de Vania.

C'est vraiment un livre où le ne se prend pas la tête.

Personnellement il ne m'a rien apporté à part des moments de rire je l'avoue.

Donc voilà je ne recommande pas spécialement ce livre même si il a beaucoup de critiques positives.
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