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3.79/5 (sur 186 notes)

Nationalité : Canada
Biographie :

Emma Hooper est auteure, musicienne et universitaire.

Élevée en Alberta, au Canada, elle étudie la littérature et la musique en Angleterre où elle obtient un doctorat à University of East-Anglia.

Devenue musicienne, elle joue dans différents groupes tout en enseignant à l'Université de Bath Spa.

"Etta et Otto (et Russell et James)" (Etta and Otto and Russell and James, 2014) est son premier roman.

Elle vit à Bath dans le sud-ouest de l'Angleterre.

son site : http://www.emmahooper.ca/
Twitter : https://twitter.com/waitress4thbees


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Emma Hooper raconte comment elle a trouvé l'inspiration pour écrire son premier roman, en puisant notamment dans l'histoire de ses grands-parents.

Citations et extraits (71) Voir plus Ajouter une citation
Elles passèrent le restant de la journée à marcher dans cette espèce de silence qui n’appartenait qu’à elles.
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Mais je suis heureuse, je crois. Ou peut-être pas heureuse, je suis juste ici et c'est ici que je suis. Et c'est bien.
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Elles parlent de quoi ? chuchota Molly, son souffle chaud dans le dos de Martha.
De sirènes, expliqua Martha.
Oh, fit Molly. Tu y crois, toi ?
Bien sûr que j'y crois.
Parce que tout le monde y croyait. Tout la monde croyait, tout le monde savait que les sirènes étaient les morts de la mer qui vous chantaient leur amour. Quand la pluie ou les vagues ne faisaient pas trop de bruit, vous pouviez les entendre dans le vent, la plupart des nuits.
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Toxémie. Un mot qui commence si durement et se termine si doucement. Un mot murmuré par la mère d'Etta à son père avant qu'ils n'aient eu une chance de saisir tout ce qu'ils venaient d'apprendre. Un mot porté par le père d'Etta dans l'escalier, oh si délicatement, comme un oisillon, jusqu'à la chambre d'Etta. Il le lui donna du ton le plus doux qu'elle lui ait jamais entendu. Etta le prit et le colla contre ses oreilles au début, puis dans sa tête et puis, soudain, horriblement, dans son coeur. Sa mère se glissa par la porte entrebâillée et ils comprirent tous les trois combien cela avait peu d'importance de savoir les choses, de savoir la vérité des choses désormais.
Il leur fallut plus longtemps, une semaine environ, pour remarquer le trou dans leur langage que ce nouveau mot avait fait. Pour saisir qu'il n'y avait pas de mot pour désigner un parent sans enfant, une sœur sans sœur.
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Vous ne pouvez jamais arrêter d'être mère. Jamais, jamais, jamais.
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Le manteau de la cheminée se couvrit de cartes, de cadeaux et la baie se remplit de bateaux. La plupart, restés en cale sèche depuis des années, étaient à peine fonctionnels et les gens colmataient comme ils pouvaient à l'aide de colle, de chaussettes, ou finissaient dans l'eau et le froid. Certains partaient de jour parce que Finn avait pêché de jour [ ... ], et d'autres pêchaient de nuit parce qu'ils l'avaient toujours fait. Certains restaient jour et nuit, jour et nuit, jour et nuit, là, dans la baie. Ils emportaient leurs cannes à pêche, leurs filets, leurs lumières, leurs jumelles, leurs radios, leurs livres, ou n'emportaient rien d'autre que l'espoir et du temps, beaucoup trop de temps. Finn naviguait entre eux quand il sortait sa barque le matin et les retrouvait le soir en rentrant sous le ciel couleur du lichen orange.
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Si on agit, on vit et si on vit on gagne, pas vrai ?
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Parce que j'ai aussi cette horrible idée qui, je le sais, n'est pas vraie, qui, je le sais, est ridicule. J'ai cette idée que tous ces gars qui sont venus à la place de ceux que nous avons perdus rempliront leur place exactement et mourront tués par une balle ou poignardés dans le noir ou sauteront sur une mine comme les précédents, exactement comme eux, l'un après l'autre, et alors on enverra de nouvelles recrues pour les remplacer et ils mourront tués par une balle ou poignardés dans le noir ou sauteront sur une mine exactement pareil et alors on enverra des nouveaux, encore et encore.
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Elle a tendu la main dans l’espace entre nos lits et a trouvé mes doigts. Elle les a pris entre les siens et nous avons fait un pont. Je suis là. Sentir, c’est un peu comme voir, comme de la lumière, et c’est pourquoi, avec sa main dans la mienne, tiède, sentie, j’ai inspiré, expiré, inspiré, expiré, et j’ai cessé d’éprouver l’étrangeté du lit solitaire sur lequel j’étais couchée, de l’obscurité qui pesait sur moi, je me suis élevée, loin, et nous nous sommes endormies, comme cela, toutes les deux ensemble.
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Quand on est malade, on peut parler doucement. Je ne vous souhaite pas d’être malade, mais si cela vous arrive, essayez et vous verrez. Quand on est très malade, on peut parler très doucement, aussi doucement qu’on veut, parce qu’à ce moment, enfin, les gens nous écoutent. Ils interrompent toutes leurs autres activités ou suspendent leurs pensées, ils se penchent vers nous et ils écoutent, ils écoutent vraiment.
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