Pour qui a toujours eu le sentiment d'exister, l'annonce de la mort est triste, cruelle, injuste, mais on peut l'intégrer à l'ordre des choses. Mais pour qui, au fond de lui, a toujours eu l'impression de ne pas exister vraiment ? De n'avoir pas vécu ? A celui-ci, le psychanalyste propose de transformer la maladie et même l'approche de la mort en une chance ultime d'exister vraiment. Il cite cette phrase mystérieuse, déchirante, de Céline : "C'est peut-être ça que l'on cherche à travers la vie, rien que ça, le plus grand chagrin possible pour devenir soi-même avant de mourir".