Elle répétait : quand nous retournerons à la maison, peut-être que Maman sera là. Elle ne pouvait s'empêcher d'imaginer qu'à un moment une porte s'ouvrirait et que sa maman serait là, sur le seuil. J'ai pensé que c'était une bonne chose, ces visites fréquentes à la tombe : au moins, il y avait un lieu où elle était, ce n'était pas partout et nulle part. Peu à peu, elle cesserait d'être derrière toutes les portes.