le mur nu attend la naissance
de l’ailleurs vient le songe d’un possible passage
un instant sauve du vent le chuchotement du silence
tout chemin va à la plage qui rejette l’ailleurs
ailleurs buée sur la vitre que dessine le doigt du rêve
Tremblantes limites de ce
qui subsiste encore
de la lumière aveugle
éclatée
Ne se savent que quelques traits
quelques taches aériennes
mais qui pèsent la terre
toute la terre
son squelette brisé
sous l’évidence
Blanc
Calcaire foudroyé
Sec
à travers le rien
Et que reste-t-il
sinon les blancs destins
d’ombres servantes
fuyantes
mendiantes de ce qui encore
gomme ce qui
à travers elles
surgit