Emmanuel Murzeau

Les Aphrodites n'ont pas exercé sur moi le charme qu'on était pourtant en droit d'attendre s'agissant d'une bd un peu libertine et sensuelle. Il faut dire que le dessin certes élégant ressemble à des esquisses et que le scénario semble se baser sur un vieux roman digne du marquis de Sade.



On aura droit à un verbiage façon XVII ème siècle ce qui rend la lecture d'une pénibilité remarquable. On aura tout de même appris que la franc-Maçonnerie avait également ses sociétés secrètes façon version érotique.



Une bd dans l'ensemble trop bavarde qui ne laisse aucune place à l'action. Du coup, ce manque de fluidité aura raison de notre patience.

Matthieu Gabella a commencé sa carrière de scénariste dans les Editions petit à petit avec des titres comme La Chute ou encore Les Mesures du temps. Depuis, il a rencontré le succès notamment avec sa série La Licorne.



Northmen date pourtant de 2006 et s'est arrêté au premier tome qui pourrait se suffire à lui-même. Sincèrement, je doute qu'il y ait une suite.



Cette série souffre véritablement de deux défauts malgré des qualités indéniables à savoir un dessin très approximatif et un scénario parfois très confus. Il est question de deux histoires racontées en parallèle dans des nombreux flash-back avec des personnages qui peuvent porter le même prénom : oui, ce n'est pas très malin !!!



On sent malgré tout en germe tout le talent du scénariste dans cette aventure historique sur fond de fantastique. Les légendes vikings alimentent encore beaucoup de nos jours d'esprits fertiles.

Les anges visiteurs tome 1 de Murzeau et Barboni.

Dans notre monde une équipe de scientifique découvre sous terre une autre forme de vie venu d'un autre univers. Comme l'indique le titre de cette bd d'ou viennent ils et dans quelle but ?

Une bd à découvrir sur deux albums.

Ce premier tome de la série des "Aphrodites" permet de découvrir en partie le roman de Nerciat (que je n'ai pas encore lu).

On y retrouve le style libertin, joyeux, heureux d'autres oeuvres de Nerciat comme "Félicia".



Coté dessin, on retrouve le style de Emmanuel Murzeau dans "L'académie des Dames" qui lui illustre un roman de Nicolas Chorier.

A l'inverse des BDs habituelles, Murzeau utilise l'aquarelle, et cette fois-ci en noir et blanc.

Du coup, il y a un bon équilibre entre le dessin et le texte, qui se complètent harmonieusement.



Dans le préambule il est indiqué que l'ordre ou la Fraternité des Aphrodites, aussi nommés Morosophes, se forma dès la Régence de Philippe d'Orléans, à la fois homme d'Etat et homme de plaisir.



Un jeune Chevalier arrive dans un château isolé, y retrouve Mme Durut (concierge de l'hospice des Aphrodites) et les retrouvailles sont très chaudes .....

A l'étage Mme la Duchesse prend son bain ...et va aussi faire la connaissance du Chevalier ...

Arrive aussi Mr le Comte, qui va d'abord folâtrer avec Célestine ...

Puis tout ce beau monde va se retrouver ensemble ...



Donc un travail agréable de Murzeau, qui donne envie à la fois de découvrir les tomes suivants de la BD, mais aussi le roman original de Nerciat :-)

Une adaptation moderne en BD par MURZEAU du texte du XVIIème de Nicolas Chorier. Le résultat reste mitigé, je pense que l'aquarelle ne répond pas à l'intensité de l'oeuvre.

Je voulais mettre 2, mais au final je baisse ma note à 1 parce qu'après lecture du premier tome je n'ai aucune envie de lire le second, avec cette série qui sera probablement orpheline dans ma collection. J'ai vraiment, vraiment pas aimé.



Le souci vient de tout l'ensemble : le dessin n'est franchement pas fou, surtout qu'il m'a l'air assez peu soigné dans les contours. Mais surtout il fait bien trop plat et neutre, pas du tout investi. Je n'ai ressenti ni émotion ni intérêt devant les révélations, qui m'ont demandés à chaque fois une deuxième lecture pour être sur de bien comprendre ce que je voyais. Les cases sont cadrées sans aucune fantaisie et c'est dommage. Pour ce genre de récit, c'est trop plat, trop neutre.

D'autre part, le dessin fait parfois des sauts d'une case à l'autre, avec une certaine difficulté à comprendre l'enchainement logique. Cette difficulté est minime, un court instant, mais il te sort à chaque fois de l'histoire et ça m'a vite gonflé. J'ai lu la BD en deux fois, faute à ça.



L'histoire n'est pas en reste, hyper classique et sans aucun intérêt : un mec bizarre analysé par l'armée qui veut étouffer les preuves, une archéologue de génie qui fait une découverte révolutionnaire, une fille qui cherche sa maman qui ne s'est jamais occupée d'elle, des journalistes sans scrupules, on se détache les mains avec les dents ... C'est cliché sur cliché, et la fin m'a fait juste pousser un soupir. Le coup des anciens astronautes, c'était déjà devenu ringard avec Prométhéus, donc autant dire que ça commence à sentir trop fort le déjà-vu. Franchement, je n'ai eu aucune envie de continuer et la fin m'a convaincu de ne jamais le relire, ni tenter de finir l'histoire. Je m'en fiche, et je ne suis pas intéressé. C'est le genre de série que je fuis désormais comme la peste. Pas pour moi, et je ne sais pas trop à qui s'est destinée.

Dans cette BD, Emmanuel Murzeau fait une adaptation et un raccourci des 4 premiers dialogues (sur 7) de l'oeuvre de Nicolas Chorier "Satire sotadique sur les arcanes de l'amour (ou l'académie des dames)".

Il prend le prétexte d'une pièce de théâtre actuelle, jouée par des amateurs (et amatrices ...) pour dérouler ces 4 dialogues, en les simplifiant, et en supprimant des personnages.

Les actrices dénudées donnent de leur personne ....

Le dessin sous forme d'aquarelle en couleur, n'est pas très précis, mais assez agréable à regarder.

Les bulles de dialogue sont un peu éparpillées sur chaque planche, et il faut faire un petit effort de jeu de piste pour les mettre bout à bout.

Au final, le travail est intéressant pour découvrir l'oeuvre de l'écrivain et peut donner envie de lire l'original plus riche et plus complet.

Ayant contribué modestement au financement de cette bd je livre mon avis après lecture..

Bien sur c'est un avis/ressentit personnel, et je ne remet pas en cause l'investissement et le travail des auteurs.



coté graphique :

+ une jolie couverture.

+ le dossier avec les crayonnés.

+ les expressions des personnages principaux rendent bien.

+ un découpage plutôt classique mais efficace avec des cadrages intéressants.



- une inégalité du dessin quasiment à chaque case, si c'est voulu pour donner une dimension onirique et bien je n'ai pas aimé ce traitement.

- Le coté brouillon de l'ensemble fait perdre de la lisibilité alors que le dessinateur à un très bon coup de crayon.

- La colorisation sommaire/peu nuancée par endroit ne permet pas de rehausser la qualité du dessin. Pourtant certaines planches sont très réussies...J'ai l'impression que le dessinateur à pas mal évolué dans son dessin entre le début du projet et la fin, que certaine planches ont donc été retravaillé mais pas toutes.



Coté scénario :

avec un sujet comme celui ci il n'y aura pas toutes les réponses à nos questions et j'attend l'ensemble du diptyque pour me prononcer.



je n'ai pas eu de pb avec les termes scientifiques.



les réflexions intérieures de kristina ne m'ont pas forcement gêné dans ma lecture.



La lecture est plutôt plaisante et fluide au niveau du texte.



j'ai également noté des incohérences mais dans SF il y a fiction alors je laisse la scénariste me surprendre et rectifier cela avec le tome 2...



Pour conclure un sentiment mitigé tant sur le plan du dessin que du scénario mais j'ai quand même envie de lire la suite.

L’armée américaine a découvert une entité dans une fosse marine. Entité extraterrestre ? Humain modifié ? Dans le même temps, 2 scientifiques explorent la faille de San Andreas en Californie, et pourraient bien faire une découverte qui changerait la face du monde !

Malgré une idée sympathique, le rythme de la BD est assez lent et manque d’énergie même au niveau du dessin. Un dessin que je ne trouve pas joli, net et bien lisible.

Les personnages sont assez fades et pour une série en 2 tomes, j’espérais un peu plus d’accroches et d’avancées dans l’intrigue.

Premier tome de la série des Aphrodites. Le retour du fils prodigue dans une maison close de luxe à la fin du XVIIIème. Le langage de cette époque sied bien à ce genre de scènes libertines. Les femmes accueillent l'Apollon et le goutent... L'usage du dessin monochrome est un peu risqué et atténue la sensualité des images.