Je pense, maintenant, à ce pauvre Martien qui sera, un jour, bloqué ici, c’est-à-dire atterré. Tout aura été résolu au sujet de l’humanité et, en un premier temps, il pensera que le monde appartient aux automobiles, mais il ne tardera pas à voir que ce sont les parasites qui sont dans les voitures qui, de fait, tiennent les rênes. Il croira avoir résolu le problème quand il découvrira tout à coup que nous éternuons, bâillons, poussons des hurlements silencieux en pleine nuit. Normal ? Le Martien découvrira la terreur dans laquelle nous vivons quand il remarquera qu’une moitié de la population mondiale se racle tous les matins le visage avec un rasoir, et l’autre, non.