Dans une description bien faite, même obscène, il y a quelque chose de moral : la volonté de dire la vérité. Quand on n’use de langage que pour obtenir un effet, que pour ne pas dépasser les limites permises, on commet paradoxalement un acte immoral […] La littérature, quelque passion que nous mettions à la nier, permet de sauver de l’oubli tout ce sur quoi le regard contemporain, de plus en plus immoral, prétend glisser dans l’indifférence absolue.