Le sexe c'est le sexe biologique, "naturel": j'ai un corps d'homme, de femme, "pas de confusion possible". Le genre, ou identité sexuelle, est "le sexe que l'ont ressent être": je me sens femme. "C'est un phénomène culturel", construit. L'"orientation sexuelle" désigne ce qui est l'objet du désir sexuel. Enfin les "rôles sexuels" sont eux aussi de nature culturelle, on s'y conforme ou pas: "ne pleure pas comme une fille" ou "conduis-toi en homme". Ce sont des 'rôle que nous jouons pour répondre à notre attente et à ce que nous croyons être l'attente des autres". Pour P. Hannot "il n'y a pas de confusion des genres, mais une société qui évolue, des familles qui changent de rôle. Ceux que parlent de confusion évoquent peut-être le déclin des familles et du rôle du père avec un brin de nostalgie.
Si l’Église catholique dénonce parfois le pouvoir du "lobby homosexuel", c'est pour mieux faire oublier le sien, mille fois mieux organisé et financé que celui des gays.
J'ai pu constater au fil des années combien nous sommes "formatés" par des croyances, fondées sur des pratiques culturelles d'ancienneté très variable, jamais contestées avec un esprit scientifique. Les champs du neuro-développement aussi bien que de la psychanalyse nous ont été présentés plantés de dogmes incontestables et nous y avons adhéré sans esprit critique.
Einstein en était convaincu: "Dieu ne s'occupe pas de nos testicules".