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Citations de Éric Liberge (57)


L’image fascinante imprimée sur un linge est-elle une relique sacrée venue du premier siècle de notre ère, qui prouverait l’existence de Dieu ?
Ou un artifice fabriqué de toutes pièces pour abuser et asservir ceux qui veulent croire ?

Quatrième de couverture, Futuropolis, 2018.
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– Vous trompez le cœur des simples ! C’est insupportable ! Plutôt appeler la mort, que contribuer à votre simulacre !
– Au contraire, tu devrais te réjouir ! Le suaire du Christ amène plus de fidèles que les vains discours de ton cousin !
– C’est l’œuvre du diable !

Page 64, Futuropolis, 2018.
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Camille prenait sa vocation très au sérieux. Elle a acquis sa science du modelé par un travail acharné d'après nature. A copier en terre tous les os du corps humain. A passer des mois d'études anatomiques, de dissection. Tout comme le geste animal. Pendant longtemps, elle ne s'est pas séparée d'un crâne de rhinocéros qu'elle étudiait , et qu'elle emportait avec elle comme une valise.
(p. 2)
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"_La marche du monde où séjourne notre âme est pétrie de mystères impénétrables. Explique le tien.
_Eh bien...Comme l'a dit le monsieur, nous sommes des psychopompes. Les passeurs des morts...et sans vouloir nous vanter, notre tâche en ce monde est essentielle !! Nous disposons de plusieurs flottes pour quérir les âmes des nouveaux défunts, en tous points du système solaire..."
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Celui qui combat peut perdre, mais celui qui ne combat pas a déjà perdu. – Bertolt Brecht
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Omnia sunt communia.
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Est-ce donc cela, la vie ? Ce jeu stupide qu'un créateur nous force à jouer pour ramener vers lui toujours plus d’expériences ?!! Cette partie de théâtre dont chaque respiration nous est comptée dès que, par la naissance l'on entre en scène ?! Cette loterie qu'il faut toujours perdre, car elle finit toujours par la mort ?!! Cette route dans visibilité, où l'on doit grandir comme une jeune pousse, assaillie par toute sortes de dangers ?! Et si par miracle le hasard nous garde des tempêtes, du feu, de la noyade, des maladies ou de la bestialité de nos semblables, on s'éprend de ce qui nous entoure, et l'on souffre car tout se fane... Dans cette obscurité, on avance, sans cesse battu par deux penchants opposés... Deux ponts fixes jetés à la face des hommes : bien et mal !! Et notre conscience qui jongle avec cette parcelle de Dieu est tout ce qu'il y a de plus élastique ! Un soubresaut du corps et la voila qui flanche comme un enfant vorace ! Cette étincelle divine c'est le feu dévorant qui nous pousse à l'abime et nous vend à la matière !! Est - ce cela, l’expérience dont veut se repaitre ce créateur ? Chaque jour, creuser la pierre dresser des maisons, des ponts, des palais ! Tirer son pain d'une terre ingrate et toujours chaque carré que l'on remue, revient tel qu'auparavant ! Les ponts se fissurent les demeurent s'écroulent sur nos têtes et tout ce que l'on a brassé avec tant de douleur, reprend la forme de son moule !! Combien de fois m'est-il arrivé d'implorer le ciel pour obtenir les clés de ce jeu bien inutile ? Je n'ai reçu qu'un vide immense. Au moins suis je mort avec plus de regrets et de dégout que les animaux.
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– La foule se presse en nombre à l’abbatiale de Lirey ! On y a fait monstration du suaire qui a enveloppé notre Seigneur ! Et il se produit des miracles !
– Le suaire ? Quel suaire ?

Page 61, Futurpolis, 2018.
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Il n'est d'ordres établis que ceux auxquels on veut bien se soumettre
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Il n’est que temps de se lever contre ceux qui, poussés par la cupidité, affament le peuple et méprisent le salut des mourants.
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Tu sais quelle est la plus grande ruse du Malin ? C’est de nous faire croire qu’il n’existe pas.
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Naissance est mort sont un couple. La Vie elle est éternelle.
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Wittenberg – Place du marché. Les indulgences sont le plus précieux et le plus sublime de Dieu. Quiconque a commis quelque péché, si grand soit-il, qu’il paye bien et cela lui sera pardonné. J’ai ici des lettres munies de sceaux, garantissant que même vos péchés à venir, moyennant finance, vous serons pardonnés. Sachez que les indulgences ne sauvent pas seulement les vivants, elles sauvent aussi les morts. Prêtre ! Noble ! Marchand ! Femme ! Jeune fille ! Jeune homme ! Entendez vos parents et vos proches qui sont morts et qui vous crient du fond de l’abîme : nous endurons un horrible martyre ! Une petite aumône nous délivrera. À l’instant même où l’obole retentit au fond du coffre-fort, l’âme part du purgatoire et s’envole, délivrée, vers le ciel. Ô gens imbéciles et presque semblables aux bêtes ! Comprenez qu’avec douze gros, vous pouvez tirer votre père du purgatoire. Voulez-vous être punis sévèrement pour avoir négligé un si grand salut ? Le seigneur notre dieu n’est plus dieu. Il a remis tout son pouvoir au pape qui, mieux que quiconque, sait ce que sont les enfers et voici ce qu’il nous en raconte. L’enfer est le lieu des supplices les plus abominables, infligés dans un feu qui ne s’éteint jamais. Les damnés y endurent au centuple une souffrance éternelle, car la damnation de l’âme est une maladie sans retour. Les démons qui s’activent aux supplices ont une imagination sans limite. Et Satan qui trône sur un volcan noir se repaît des déchirements affreux qui remontent jusqu’à ses pattes fourchues. Ainsi cette femme dont le goût était de prendre le pucelage de jeunes garçons. La voici fixée par le croupion sur une pièce de fer brûlant, qui lui fond lentement les chairs. Puis le bourreau qui préside à la torture la retire du feu pour la livrer à un cercle de démons sodomites qui l’entreprennent de la plus horrible façon, avant de la replonger dans l’huile bouillante sous un déluge de coups de poing. Ce voleur récidiviste pendu par la langue au-dessus d’un lac de feu, puis enfermé dans un tonneau garni de pointes de fer que l’on précipite dans un ravin sans fond, avant de lui scier les quatre membres et de l’embrocher comme un rôti que l’on oubliera sur le brasier. Ou bien encore cette bougresse avorteuse de jeunes filles, condamnée à enfanter chaque minute d’horribles grappes de bambins monstrueux, que dès leur sortie un démon pourfend de son sabre, ou bien achève en elle avec une broche chauffée à blanc. Yeux crevés, tétons coupés ! Éventrations et empalements ! Estrapade et décapitations ! roues de torture éternelles ! La moindre de vos passions tristes trouve son écho dans l’au-delà. Rien n’échappe au créateur !
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N’êtes vous pas satisfait de voir comme je vous ai obéi ? Parbleu… Dieu et le Roi peuvent être contents ! Nous purifions le royaume des Juifs et des flagellants !
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Frère Martin, permets-moi de ne pas être d’accord avec toi. Le plus urgent ne me paraît pas de défendre la théologie dont l’existence n’a jamais sauvé un homme du souci de mieux vivre et d’avoir faim, que d’extraire de ce que l’on appelle la théologie des idées dont la force vivante est identique à celle de la faim.
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Je partis pour l’Allemagne malgré les cris et les pleurs de ma mère ameutant tout le quartier appelé à témoigner de ma folie et de mon ingratitude. Il me fallut près de deux mois pour arriver à Wittenberg. J’allais de monastère en monastère, en cherchant partout la protection et l’hospitalité des moines en l’échange des récits que je leur faisais de la construction de Saint Pierre, des peintures réalisées par mon maître, du pape et de ses habitudes. Je passais par les villes d’Orvieto, de Sienne, de Florence où il y a tant de merveilles qu’il est impossible de les nommer, de Vérone, de Bologne où je fus hébergé par la famille du peintre Amico Aspertini que mon maître avait croisé dans l’atelier du Pérugin. Près de Trente, je fus reçu à l’abbaye de Nouacella où j’eus une conversation désagréable à propos de mon maître, avec le père Emilio, le bibliothécaire.
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Ne serait-ce pas un bien plus grand crime que de retirer aux pauvres leur servante ?
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De tous les arts, au-delà de la musique elle-même, la sculpture est celui qui promet le moins de succès temporels, et toutes les probabilités sont que l'avenir verra tomber en désuétude cette vocation ingrate.
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Prenez ce fruit qui est votre vie, mordez dedans à pleines dents.
Vous êtes le capitaine d'un navire qui aborde un nouveau continent. Un terre nouvelle qui va combler toutes vos attentes . Soyez donc disponible pour la conquérir, libéré des visions, des voix, des fantômes ... Libre et maître de votre destin.

(page 48)
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Cet incident est vraiment honteux !
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