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3.69/5 (sur 257 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Greenwich Village , 1946
Biographie :

Eric Van Lustbader est un écrivain américain de fantasy et de thriller.

Diplômé en sociologie de l’Université Columbia, il a été enseignant. Passionné de musique populaire, il a travaillé pour plusieurs maisons de disques.

"The Sunset Warrior", son premier roman a été publié en 1975.

Il l'auteur de nombreux best-sellers, qui se sont vendus à des millions d'exemplaires à travers le monde, donc "Le Ninja" (The Ninja, 1980) et "White Ninja" (1990) (sa suite) , autour du personnage de Nicholas Linnear, personnage à cheval entre Orient et Occident.

Il a été choisi par les héritiers de Robert Ludlum, après la mort de ce dernier en 2001, pour poursuivre les aventures de Jason Bourne, aujourd'hui incarné au cinéma par Matt Damon, notamment, dans "La Mémoire dans la peau" (The Bourne Identity) réalisé par Doug Liman en 2002.

Il a donné plusieurs suites à la trilogie Jason Bourne dont "La Peur dans la peau" (The Bourne Legacy, 2004), "La Trahison dans la peau" (The Bourne Betrayal, 2007), "L'Urgence dans la peau" (The Bourne Imperative, 2012), The Bourne Enigma (2016).

Il est le mari de l'écrivain Victoria Lustbader.

son site : www.ericvanlustbader.com/
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Source : www.bibliosurf.com
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Eric Van Lustbader discusses his book, The Testament


Citations et extraits (60) Voir plus Ajouter une citation
Elle leva les yeux vers moi.
"Tu savais que j'étais revenue ?" lui demandai-je.
Elle se redressa et, prenant ma nuque dans ses mains, m'embrassa avec fougue. Je sentais ses seins caresser les miens, le bas de son ventre contre le mien, mon sang bouillonner dans mes veines, mes cuisses se liquéfier. J'avais l'impression que mon coeur s'était dédoublé, que l'un battait dans ma poitrine et l'autre entre mes cuisses. Je pressai mon corps contre elle, elle recula, ma pression se fit plus insistante tandis que je l'embrassais, et elle continua de reculer jusqu'au moment où elle rencontra le lit où nous nous abandonnâmes.
"Je veux rester avec toi, pour toujours." Elle poussait de petits gémissements tout en m'embrassant, et elle continua de plus belle lorsque j'écartai ses jambes avec ma cuisse.
Tout le temps que dura cette découverte mutuelle, nos yeux ne se quittèrent pas, ce qui ne m'était encore jamais arrivé dans un rapport amoureux. Etre nue était une sensation délicieuse, et chacune contemplait sur le visage de l'autre la palette d'émotions variées qui s'y épanouissaient. Puis les enveloppes protectrices tombèrent pour révéler le coeur de la fleur et ses délicates étamines gorgées de nectar.
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Ce tableau, j'en eus la certitude dès que j'en eus dégagé la moitié, était un authentique Raphaël. Cette palette terre de Sienne aux nuances à la fois riches et sourdes qui laissaient place à des ors pâles virant au rose à l'endroit où une source lumineuse venait éclairer le sujet, cette technique magnifiquement maîtrisée, tout cela n'autorisait pas le moindre doute. Ce que je n'arrivais pas encore à cerner, c'était le sujet lui-même. Cela ne ressemblait à aucun des tableaux connus du maître, et croyez-moi, son oeuvre m'est familière.
Il me fallut attendre d'avoir éliminé jusqu'aux dernières traces de l'exécrable portrait pour identifier ce qui s'offrait à moi : un autre portrait, délicat celui-là, d'une beauté à couper le souffle, empreint d'un érotisme pudique, une Vénus sortant des eaux.
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Las Peñas, Michoacán, Mexique
EN ONZE ANS D’EXISTENCE, jamais la luxueuse station balnéaire de Concha d’Oro n’avait connu pareil déploiement policier. Des federales armés jusqu’aux dents arpentaient les rues en jetant des regards perçants autour d’eux. Côté mer, une vedette de la sécurité faisait d’incessants va-et-vient le long de la côte en forme de croissant. Chaque fois que les deux VIP quittaient leurs villas – le complexe touristique avait été évacué et fouillé de fond en comble avant qu’ils ne débarquent –, leurs gardes du corps respectifs se regroupaient dans leur orbe, telles des nuées d’abeilles n’ayant que deux fleurs à butiner.
Mais qui étaient ces fleurs ? Deux hommes : Carlos Danda Carlos, le nouveau chef de l’Agence mexicaine de lutte contre la drogue, et Eden Mazar, spécialiste de l’antiterrorisme au Mossad. Pour combattre la corruption endémique et la peur qui permettaient aux trois principaux cartels de maintenir le pays sous leur coupe, le gouvernement mexicain avait besoin de toutes les bonnes volontés. Raison pour laquelle Carlos Danda Carlos avait contacté les services secrets israéliens. Telle était du moins l’explication que le directeur du Mossad avait fournie à Jason Bourne moins de trois jours auparavant.
Carlos Danda Carlos appartenait à une nouvelle race de Mexicains, avait-il affirmé. L’homme avait étudié aux États-Unis. Il ne reculerait devant aucune réforme, aucun sacrifice personnel, pour libérer son pays du joug mortel qui pesait sur lui.
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L’humanité s’y déclinait dans sa diversité, tous aspects physiques, de religions et d’ethnies confondus. Et on voyait cette multitude vaquer à ses occupations. Les uns marchaient, d’autres erraient sans but, bayaient aux corneilles, d’autres encore flânaient, fumaient, passaient du wagon au quai et du quai au wagon, parlaient à leur voisin ou l’ignoraient carrément ; certains écoutaient leur iPod, faisaient les boutiques, mangeaient sur le pouce, d’autres s’embrassaient, s’enlaçaient, échangeaient des insultes, parlaient dans leur téléphone portable, consultaient leurs e-mails, visitaient des sites porno, affalés, recroquevillés,ivres d’alcool, abrutis par la drogue.
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Donc, si jamais on le capturait pour lui faire subir un interrogatoire en règle, le troupeau ne courrait aucun risque. Pourtant, elle savait qu’il dissimulait des secrets dans les recoins les plus obscurs de son esprit. Des secrets qu’elle lui soutirerait avec le savoir-faire de l’amateur de crustacés qui extrait la chair d’un homard. Telle était sa mission : le faire parler à tout prix.
La pieuvre et le homard. Aucune autre image ne convenait mieux à leurs deux personnages.
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C’était la première fois qu’il voyait le colonel en chair et en os et, dès le premier coup d’œil, Halliday avait douté du bien-fondé de cette rencontre. D’abord, il s’était imaginé un homme mûr aux tempes grises. Or, ce type avait des cheveux blonds épais, coupés très court, dans le plus pur style de l’armée russe. En outre, il avait tout du baroudeur. Sous le tissu de son costume bon marché, ses muscles saillaient au moindre mouvement. Le calme singulier qui émanait de sa personne le mettait mal à l’aise. Mais c’étaient ses yeux – pâles, très enfoncés dans les orbites – qui agaçaient le plus le secrétaire. Ils ne cillaient jamais. Halliday avait l’impression de regarder des yeux imprimés sur papier glacé. Quant au nez rond et saillant, marqué de petites veines, il ne faisait qu’accentuer cette désagréable sensation. On aurait dit que le Russe était vide, que son âme avait disparu, remplacée par une volonté implacable, sidérale, nourrie d’une énergie ancienne et malfaisante, tout droit sortie des nouvelles de Lovecraft que Halliday lisait dans sa jeunesse.
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Je ne supporte plus le cynisme des firmes de sécurité privées. Elles cherchent toutes à s’enrichir dans le bourbier du Moyen-Orient. En temps de guerre, le gouvernement devient une vraie vache à lait et dépense sans compter, comme si c’était la solution. Mais en réalité, il ferme les yeux sur ce qui se passe là-bas. Tout le monde profite du malheur des autres en toute impunité.
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Il se revit à une exposition de gravures japonaises – des estampes magnifiques dégageant une grande sérénité. Toutes sauf une. Il s’agissait d’une image érotique célèbre dans le monde entier mais dont personne ou presque n’avait vu l’original. La gravure suspendue devant ses yeux montrait une femme en pleine extase, enlacée par les huit bras d’une pieuvre. C’était ainsi qu’il voyait sa maîtresse, la femme qui le pourchassait. Une pieuvre. Dans la moiteur de leur chambre d’hôtel, à Dahr El Ahmar, il avait vécu les profondeurs – ou les sommets – de la jouissance qui possédaient la Japonaise de l’estampe. Sur ce plan du moins, il n’avait rien à redire. Jamais il n’aurait imaginé qu’une femme pût lui donner autant de plaisir. Et pourtant si. Pour cette raison, comble du paradoxe, il éprouvait une véritable gratitude envers celle-là même qui cherchait à le faire passer de vie à trépas.
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Je poursuivis mon examen du portrait. Je n'y voyais rien qui sortît de l'ordinaire. C'était le genre de barbouillage que l'on pouvait trouver partout en ville pour deux ou trois cents dollars. Je bus une autre gorgée de whisky et emportai la toile dans la partie atelier de mon loft. C'était là que j'effectuais les expertises qui m'étaient demandées. Je grattai la surface et prélevai un fragment de pigment dans l'angle inférieur gauche pour procéder à sa datation. Au bout d'une heure, ayant pratiqué une série de tests chimiques, j'avais pu établir, en particulier grâce à la mesure du taux de plomb, que le tableau avait été peint dans les années quarante. Rien d'extraordinaire à cela. Alors pourquoi l'homme au visage en lame de couteau avait-il pris tous ces risques pour déposséder Lenz de son bien ? Et pourquoi avait-il été tué à son tour par le boxeur ? Cela n'avait aucun sens.
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 Il est évident qu’un trauma comme celui dont vous avez souffert suffit amplement à causer ces troubles. Jusqu’à faire apparaître un homme que vous savez mort. Il n’est guère surprenant que vos réminiscences soient devenues plus fréquentes, ces derniers temps.
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