Ce que j’aime par-dessus tout, c’est lécher son corps après l’avoir inondé de rhum !
Il ne pensait qu’à elle, à chaque instant. L’imaginait nue, étendue sur le lit conjugal de style baroque acheté dans une brocante de Bümplitz. Elle s’introduisait subrepticement au milieu de ses prières, de ses mirages. Elle était là, offerte sur le drap blanc, splendide, pleine de vigueur et galbée, les seins dressés comme les cimes de l’Himalaya, le sexe tissé de fils de soie.
Maria était l’image même de la femme vertueuse. Touché par sa grâce, j’assistai avec assiduité aux services dominicaux de l’église San Roque. Elle était plus âgée que moi et bien plus cultivée. Bien plus timide aussi. Elle adorait les mots coquins que je lui glissais à l’oreille. A la fin, elle avait la tête si pleine de petits péchés qu’elle était contrainte de se confesser durant de longues heures.
je cherchais refuge entre les vestige de Catalina pour en lécher l’humidité argileuse. Lentement, discrètement, je m’introduisais en elle comme on pénètre une maison où l’on n’a pas mis les pieds depuis l’enfance.
- Ne me griffe pas, ne m’étouffe pas, je t’en prie ! susurrait-elle à mon oreille, tandis que je jouissais, abasourdi, de l’interminable été de son souffle.
ses seins énormes aux mamelons noirs comme l'ébène ressemblaient à deux bombes larguées sur Varsovie lors de la Seconde Guerre Mondiale.
La réalité se mit à vaciller. Je fus envahi d’images chargées de souvenirs d’enfance : les tartines de confiture de goyave, mes chaussures de cuir trempées dans un torrent d’Asunsion, les fesses innocentes de Cristina que caressaient mes mains encore plus innocentes.
Le temps qui s’écoula m’aurait semblé interminable si le souvenir confus de Maria n’avait surgi au milieu de mes pensées. J’aperçus son visage bienveillant et eus la nostalgie de son haleine qui sentait le gâteau de maïzena trempé dans du café au lait. Maria Inocencia de los Angeles Cubilla avait été mon obsession et jamais, jusqu’à ce jour, je n’étais parvenu à donner une sépulture à notre relation. J’y puisais la force vitale dont j’avais besoin pour ne pas succomber à l’angoisse où me plongeait ma condition, celle d’un étranger à l’avenir confus.
Habían pasado varios años desde que dejaron de utilizarse los centros colectivos de “formación”, no era necesario socializarse por medio de la escuela y tener que compartir piojos y juegos con niños de la misma serie. La tecnología y la escasez de recursos se impuso y el crecimiento de los humanos se dio en forma puramente individual y económica, ese fue el motivo para que los diálogos se perfeccionaran por medio de audifónos y micrófonos de alta definición, evitando en esa forma los contactos prematuros entre sexos opuestos, colaborando eficientemente con la práctica de las buenas costumbres y con el control de la natalidad.