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3.78/5 (sur 183 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : La Rochelle , le 24/10/1820
Mort(e) à : Saint-Maurice (Charente-Maritime) , le 27/8/1876
Biographie :

Eugène-Samuel-Auguste Fromentin est un artiste peintre et un écrivain français.

Fils de Pierre-Samuel-Toussaint Fromentin (1786-1867), médecin et peintre amateur, et de Françoise-Jenny Billotte (1797-1867), il obtient, à Paris, une licence en droit au début de l'année 1843, après une brillante scolarité. Mais, il entre dans l'atelier du peintre Jean-Charles Rémond qu'il quitte bientôt pour celui du paysagiste Louis Cabat.

En 1846, il fait une visite secrète en Algérie avec deux amis et remplit ses carnets de croquis des paysages et des habitants de l'Afrique du Nord, pour s'inscrire ainsi dans le mouvement de l'orientalisme.

Fromentin envoie trois tableaux au Salon de 1847, qui sont admis à l'unanimité : "Ferme aux environs de La Rochelle", "Mosquée près d'Alger" et "Les Gorges de la Chiffa", puis cinq tableaux au Salon de 1849, dont une deuxième version des "Femmes d'Alger". Il obtint alors une récompense de deuxième classe. Fromentin expose onze tableaux au Salon de 1850, ainsi qu'en 1857, puis y participe régulièrement entre 1859 (année de sa médaille de 1ère classe) et 1869, ainsi qu'en 1872 et 1876.

En 1852, il épouse Marie Cavellet de Beaumont, et effectue avec elle son deuxième voyage en Algérie. Il peut ainsi approfondir son étude des paysages et des mœurs algériennes. En 1854, il publie "Un été dans le Sahara" dans la Revue de Paris et devient membre correspondant de l'Académie des belles-lettres, sciences et arts de La Rochelle.

En 1862, il publie son chef-d'œuvre littéraire, "Dominique", qu'il dédie à George Sand.

En 1876, l'année de la publication de son étude sur la peinture flamande et hollandaise "Les Maîtres d'autrefois", il voit sa candidature à l'Académie française échouer. Après deux mois, il meurt suite à une maladie de quelques jours.
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Source : Wikipédia
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Des lettres inédites de la célèbre écrivaine, révélant des échanges inconnus avec de grandes personnalités du XIXe siècle. Un livre exceptionnel ! Lettres réunies et présentées par Thierry Bodin. Ces 406 nouvelles lettres retrouvées couvrent presque toute la vie de George Sand, depuis ses quinze ans jusqu'à ses derniers jours. La plupart, du court billet à la longue missive, sont entièrement inédites et viennent s'ajouter au corpus de sa volumineuse correspondance. D'autres, dont on ne connaissait que des extraits, sont ici publiées intégralement pour la première fois. Plus de 260 correspondants — dont une cinquantaine de nouveaux — sont représentés, des moins connus aux plus illustres, comme Barbey d'Aurevilly, Hector Berlioz, Henri Heine, Nadar, Armand Barbès, Eugène Sue, Victor Hugo, Louis Blanc, Eugène Fromentin, Jules Favre, Pauline Viardot, la Taglioni, ainsi que les plus divers : parents, familiers, éditeurs, journalistes et patrons de presse, acteurs et directeurs de théâtre, écrivains, artistes, hommes politiques, domestiques, fonctionnaires, commerçants, hommes d'affaires... On retrouve dans ces pages toute l'humanité et l'insatiable curiosité de l'écrivain, que l'on suit jusqu'à ses toutes dernières lettres, en mai 1876, quelques jours avant sa mort. Les auteurs : George Sand (1804-1876) est une romancière, dramaturge et critique littéraire française. Auteure de plus de 70 romans, on lui doit également quelque 25 000 lettres échangées avec toutes les célébrités artistiques de son temps. Thierry Bodin est libraire-expert en lettres et manuscrits autographes. Ses travaux sont consacrés au romantisme français, en particulier Honoré de Balzac, Alfred de Vigny et George Sand.

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Citations et extraits (63) Voir plus Ajouter une citation
Je me suis mis d'accord avec moi-même, ce qui est bien la plus grande victoire que nous puissions remporter sur l'impossible.
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Eugène Fromentin
La peinture est à fleur de toile, la vie n’est qu’à fleur de peau.
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Il répétait à ce sujet qu'il n'est donné qu'à bien peu de gens de se dire une exception, que ce rôle de privilégié est le plus ridicule, le moins excusable et le plus vain, quand il n'est pas justifié par des dons supérieurs ; que l'envie audacieuse de se distinguer du commun de ses semblables n'est le plus souvent qu'une tricherie commise envers la société et une injure impardonnable faite à tous les gens modestes qui ne sont rien ; que s'attribuer un lustre auquel on n'a pas droit, c'est usurper les titres d'autrui, et risquer de se faire prendre tôt ou tard en flagrant délit de pillage dans le trésor public de la renommée.
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J'étais absent de moi-même.
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Elle était admirablement belle, et l'idée que tant d'autres le savaient aussi bien que moi ne fut pas longue à me saisir le cœur aigrement.
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Il y a tant de nuances dans la sincérité la plus loyale ! Il y a tant de manières de dire la vérité sans la dire toute entière !
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Je me mis à courir comme un fou, en pleine nuit, emportant comme un lambeau du cœur de Madeleine, ce paquet de fleurs où elle avait mis ses lèvres et imprimé des morsures que je savourais comme des baisers.
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Les bœufs rentraient du labour, et c’était le moment où la ferme s’animait. Accouplés par deux ou trois paires,- car à cause de la lourdeur des terres mouillées on avait du tripler les attelages, - ils arrivaient traînant leur timon, le mufle soufflant, les cornes basses, les flancs émus, avec de la boue jusqu’au ventre. Les animaux de rechange qui n’avaient pas travaillé ce jour-là mugissaient au fond de l’étable en entendant revenir leurs actifs compagnons. Ailleurs, c’étaient les troupeaux déjà renfermés qui s’agitaient dans la bergerie ; et des chevaux piétinaient et hennissaient, parce qu’on remuait du fourrage, au dessus de leurs mangeoires.
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Je n'ai pas charge d'âmes, et c'est trop d'avoir à gouverner tout seul deux fous comme toi [ Dominique ] et moi.
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Certainement je n'ai pas à me plaindre - me disait celui dont je rapporterai les confidences dans le récit simple et trop peu romanesque qu'on lira tout à l'heure - car, Dieu merci, je ne suis plus rien, à supposer que j'aie jamais été quelque chose, et je souhaite à beaucoup d'ambitieux de finir ainsi. J'ai trouvé la certitude et le repos, ce qui vaut mieux que toutes les hypothèses. Je me suis mis en accord avec moi-même, ce qui est bien la plus grande victoire que nous puissions remporter sur l'impossible. Enfin, d'inutile à tous, je deviens utile à quelques-uns, et j'ai tiré de ma vie, qui ne pouvait rien donner de ce qu'on espérait d'elle, le seul acte peut-être qu'on en attendit pas, un acte de modestie, de prudence et de raison.
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