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3.98/5 (sur 85 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : New York , 1989
Biographie :

Eva Mary Bennett est née d'une mère anglaise, chanteuse lyrique, et d'un père américain, rockeur à ses heures.

Après de brillantes études en communication et littérature, elle devient journaliste indépendante et travaille pour de nombreux magazines people.

La série Sex Friends est sa première expérience dans la fiction.

Elle prépare actuellement le spin off de Sex Friends avec Arthur et Lucy comme personnages principaux, la série sortira aux éditions Addictives dans le courant de l'année 2014.

Source : amazon
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Bibliographie de Eva M. Bennett   (16)Voir plus

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Citations et extraits (17) Voir plus Ajouter une citation
L’adolescence d’Alistair Monroe n’a pas été simple. Peu de gens le savent, mais à 16 ans, à Boston, avec son frère jumeau Arthur, ils ont pris le volant de la voiture familiale et ont eu un accident : ils ont heurté un piéton. C’était Brian Ferreri, jeune étudiant et champion d’athlétisme. Arthur, qui était au volant, a fait une année de prison, mais a disparu de la circulation à sa sortie. Plus personne, amis ou famille, n’a eu de ses nouvelles depuis. Quand on l’interroge sur ce sujet, Alistair Monroe refuse tout commentaire. « C’est ma vie privée, cela ne regarde personne », répond-il.
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– Chloé, tu as de nouveau fui par peur, tu sais. Souviens-toi du contrat !
Il a toujours ce sourire. J’ai bien l’impression que cette situation l’amuse follement. Pas moi !– Oh non là ce n’est pas juste. J’étais très occupée avec ma mère, puis je suis sortie avec Lucy…
– Ok. Il n’empêche que là je suis rassuré, mais j’étais inquiet de ne pas avoir de tes nouvelles, tu sais.
Il prend tout d’un coup un air plus sérieux.
C’est vrai que tu aurais pu lui envoyer au moins un message, Chloé !
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« Tu fuis l'amour comme la peste », me disent mes amies. C'est vrai. Une nuit, deux nuits avec un homme, et je pars en courant. On en plaisante avec mes amies, mais si je réfléchis bien, cela me rend triste, car je sais très bien d’où cela vient. De ma mère, de son histoire, de mon enfance…
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Ma voix se fait plus caressante.
– Je t’écoute, répond-il, intrigué.
– En débarquant chez moi hier matin, tu as fait quelque chose d’engageant. Donc, tu me dois un gage, conclus-je en riant de mon audace.
– Ah, mais oui, tu as raison ! Alors dis-moi, que veux-tu, Chloé Haughton ?
Et les inflexions de sa voix me font frissonner d’impatience.
Mince, je n’y ai même pas réfléchi. Si je lui dis qu’on dîne ensemble, il va m’emmener, j’en suis certaine, dans un grand restaurant. Je vais devoir me préparer, être pleine d’énergie… Or, là je suis vraiment fatiguée.
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Une heure après, je suis face à ma valise vide. Qu’est-ce que j’emmène ? Des tenues confortables, car on va se balader, mais en même temps il vit dans le luxe, je ne peux pas sortir en jean et baskets dans des endroits chics. J’ai bien quelques robes un peu « soirées » dans mon placard, mais je ne les porte jamais. Quand je veux être chic, je mets une veste d’homme noire, un jean slim et des bottines à talon. Mon amie Émilie, qui est toujours habillée en pin-up, m’appelle « la jolie garçonne » ! Je mets un peu de tout dans la valise. Au pire, si je me rends compte que je suis trop mal habillée, j’irai discrètement m’acheter une petite robe, à New York. Dans ma valise, je mets aussi ma tenue et mon tapis de yoga. C’est un peu absurde, mais même si je ne pars que quelques jours, je ne peux pas ne pas pratiquer quelques postures. Cela fait trop partie de mon équilibre pour que je l’abandonne, ne serait-ce que quelques jours. Il faudra juste que je trouve des moments pour le faire quand Alistair ne sera pas dans les parages, car faire la posture du « guerrier » ou du « chameau » devant lui, je ne l’assumerai pas !
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Au bout de quelques minutes, je me sens partir dans les bras de Morphée. Je ne sais pas combien de temps. Trois minutes ? Une heure ? En tout cas, quand j’ouvre les yeux, j’ai la tête confortablement posée sur l’épaule de mon voisin. Je sursaute. Et rougis.

Non, mais la honte ! Je lui faisais un câlin... Ok, ça fait partie de mon « top five » des moments les plus gênants de ma vie.

Je me tourne, mortifiée, vers l’inconnu, et là mon regard plein de gêne se transforme en regard incrédule. Cet homme est merveilleusement beau. Des yeux très noirs, des cheveux un peu en bataille, une barbe de trois jours, et une bouche, un peu pulpeuse, qui ferait fondre la banquise en quelques secondes. Il porte un costume gris impeccablement coupé, une chemise blanche, une cravate noire et fine et une très belle montre.
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Sur une terrasse, à Manhattan, je travaille avec Olivia à l’ouverture de la galerie. Elle connaît par cœur l’administration américaine, elle est donc d’une grande aide quand il s’agit de savoir comment l’argent récolté par les ventes d’œuvres d’art peut être reversé à une fondation, et répondre à d'autres questions de ce genre. Alistair m’a aussi proposé l’aide d’employés de son entreprise, mais je trouve cela super de le faire avec Olivia. J’apprends le métier, et j’apprends aussi à mieux la connaître. Le feeling est passé dès notre première rencontre, mais je découvre jour après jour une personnalité forte, une femme drôle et brillante. Je reçois dans la matinée un texto d’Alistair :

[Es-tu libre ce soir ? Il y a un gala de charité, on est invités tous les deux, et j’adorerais que tu m’accompagnes. Baisers, Alistair.]

Un gala de charité ? Du genre de ceux que l’on voit dans les séries, avec les hommes en costume de pingouin et les femmes en robes longues ?
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J’ouvre les yeux. Je suis dans un lit de princesse. À mes côtés, cet homme magnifique, nu, qui dort. Je repense à cette nuit, à ce massage sensuel, qui s’est transformé en étreinte passionnée… Je me sens reposée et heureuse. Je réveille Alistair avec un baiser.

– Bonjour cher Prince charmant.

– Bonjour Princesse, me dit-il avec un grand sourire. Bien dormi ?

– Oh oui, comme une bûche !

Il rit.

– J’ai bien vu ! dit-il en riant. J’ai travaillé, hier soir, pendant que tu dormais. Tu semblais tellement bien… Je vais commander un petit déjeuner. Thé et croissant pour ma jolie bûche ?

– Oui, dis-je en me levant et en couvrant mon corps du drap blanc.

Pourquoi es-tu aussi pudique, Chloé ? Il t’a déjà vue nue !
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Je suis touchée par le fait qu’il nous laisse toutes les deux. Alors que nous sommes chez lui, et qu’il a sûrement envie de souffler après cette journée. Je lui lance un regard plein de reconnaissance et l’embrasse tendrement sur ses lèvres, pulpeuses et douces. Je rêve secrètement de le rejoindre sous la douche, de l’embrasser partout, d’être nue près de son corps nu…

Chloé, il y a un temps pour tout, dans la vie. En l'occurrence, le moment de « mon mec s'est battu avec un escroc + ma meilleure amie est dans mon salon » n'est pas le moment le plus approprié pour penser au sexe...

Je m’installe confortablement dans le canapé, avec mon mug de thé, face à Noémie. Cela me fait tellement bizarre de la voir, ici, dans mon « quotidien new-yorkais » ! C’est comme si ma vie parisienne et ma vie new-yorkaise ne faisaient plus qu’une.
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Un vendredi soir comme un autre à Brooklyn ? Comme un autre ? Pas vraiment non ! Alistair et moi sommes sur sa grande terrasse, côte à côte, un verre de vin à la main. Chacun a son ordinateur sur ses genoux. Il travaille, tandis que j’envoie un mail à mes amies, Camille, Noémie, Émilie et Lucy, pour leur raconter ma vie new-yorkaise. En leur décrivant mon quotidien, je réalise à quel point je suis chanceuse.

Alors que je finis mon mail, je sens Alistair un peu nerveux à mes côtés. Comme s’il voulait me parler, mais qu’il n’osait pas.

– Toi, tu as quelque chose à me dire, lui dis-je dans un sourire.

– Je suis en train de faire mes recherches sur Arthur, avoue-t-il.

– Oh ! Et cela donne quoi ?

Je suis contente qu’il me fasse partager ses recherches.
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