AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

3.53/5 (sur 16 notes)

Nationalité : France
Né(e) le : 29/09/1949
Biographie :

Linguiste de formation, Ève Lerner est poétesse bilingue (français-anglais) et traductrice de poésie (bretonne principalement).

Elle a organisé de janvier 2004 à juin 2011 une trentaine d'expositions ainsi qu'une soixantaine de lectures de poésie.

Eve Lerner est auteur d'une quarantaine de recueils de poésie, dont Journal de Bretagne/ Ceci n'est pas un poème, récompensé par l'AEB en 2008.

Elle vit à Lorient.

Source : www.ecrivainsbretons.org
Ajouter des informations
Bibliographie de Eve Lerner   (5)Voir plus

étiquettes
Videos et interviews (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de
Eve Lerner, editions-dialogues.fr http://www.editions-dialogues.fr/ Rencontre avec Ève Lerner, qui a publié L'âme chevillée au corps aux éditions Dialogues. Réalisation : Ronan Loup.

Citations et extraits (22) Voir plus Ajouter une citation
J'ai appris que, contrairement à la mise en garde maternelle, les" jeux de mains" ne sont pas forcément des "jeux de vilains" et que certains mots vous pétrissent pour longtemps.
Commenter  J’apprécie          80
Oh, et puis c'est pas la peine de chialer, hein.
C'est pas ça qui va arranger les choses.
Oh et puis arrête de chouigner, hein! Tu sais faire que ça.
Ca y est, c'est les grandes eaux de Versailles!
On ne peut rien lui dire à cette gamine! c'est une vraie fontaine Wallace! Un vrai saule pleureur!
Commenter  J’apprécie          60
Faut une carte de travailleur de force pour soulever ce truc-là
Voilà bien une expression d'origine ouvrière à rallonge pour dire C'est trop lourd, qui peut aussi se reformuler par C'est pas léger, Ça pèse une tonne, ou pour d'autres Ça pèse une âne mort.
Commenter  J’apprécie          40
A l'époque, j'entendais de la bouche de ma mère le sens trivial et lui seul. Après, bien après, j'ai commencé à entrevoir un sens noble. Dans sa littéralité, l’expression devient quelque chose de grand. Car en y réfléchissant, on ne peut rien faire de bien sur le chemin de la vie si on n'a pas "l'âme chevillée au corps". Si le corps vit sa vie en lui et pour lui, s'il n'est concerné que par la seule exaltation des sens,sans la force de l'âme, on tombe très vite dans le superficiel et dans le dérisoire
Commenter  J’apprécie          30
"Elle confirme que le langage n'est pas uniquement un utilitaire de communication mais que l'invention et le principe de plaisir y sont presque toujours à l'œuvre."
Commenter  J’apprécie          40
Ère de l'Anxiolytique Inférieur, an 20


Extrait 4

Levés avant les oiseaux
nos jambes ne nous portent plus très loin
dans la tête mille réseaux
dont on ne sait que faire

tournent sur eux-mêmes
et nous empêchent de conduire
par ordre nos pensées
dont aucune ne vient

nous rappeler notre raison d'être
renouer notre fil conducteur
ou simplement nous dire
comment prolonger la vie.

p.19
Commenter  J’apprécie          20
(…)
extrait 3


On obtient tout par la douceur
           plus de barrières
une fois encore je viens de naitre
     vivante tremblante féconde

je retrouve la paix d’une mare de forêt
le calme d’une berge, la beauté d’une anse
le bercement des branches, je retrouve
le chatoiement du monde

(…)
Commenter  J’apprécie          20
Ère de l'Anxiolytique Inférieur, an 20


Extrait 2

La rivière qui nous traversait est un lit de cailloux
exquise oasis ramenée au néant, personne ne s'arrête
les voyageurs s'enfuient à sa vue

hantée par une odeur de tombeau, oubliée des
chercheurs
elle a perdu son sang, sa couleur,
la lumière qui sortait de sa peau a disparu.

p.16
Commenter  J’apprécie          10
Finistère

Impossible de détourner les yeux
du bouillonnement de la mer
ses tourmentes contre le roc
son hypnose, son invite
pour relever la tête

Quand on y parvient
le ciel en remous inversé, sa turbulence
la vélocité des nuages
donnent alors un second vertige
Commenter  J’apprécie          10
Ère de l'Anxiolytique Inférieur, an 20
Extrait 5


L'enfer me ment

Vide je voudrais voler
inventer les trous d'air, les nuages dorés
demander la grâce du passage
et ne plus sentir la prison de la terre

voler vers l'ailleurs, essouffler les vents
impalpable liberté de frôler les eaux
duvet, pennes, rémiges tout ensemble
extase de voir les cimes de canopée

nidifier sur les rochers de mer
oublier la dureté de l'hiver
revenir aux lacs d'Afrique
marcher sur la couche de chaleur

exactement comme un migrant.

p.20
Commenter  J’apprécie          00

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Eve Lerner (18)Voir plus

Quiz Voir plus

Du feu dans les titres

"Feu", tout simplement, un roman écrit par ... (indice : Bardot/Moreau)

Véronique Olmi
Maria Pourchet
Alice Zeniter
Sandrine Collette

10 questions
42 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *}