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Critiques de Fabrice Bourland (35)
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Les portes du sommeil

“Le Rêve est une seconde vie. Je n'ai pu percer sans frémir ces portes d'ivoire et de corne qui nous séparent du monde invisible.” Gérard de Nerval - “Aurélia”



Le détective britannique Andrew Fowler Singleton profite d'une pause entre deux enquêtes pour s'offrir une escapade à Paris et explorer un mystère qui le turlupine depuis des années : la mort du poète Gérard de Nerval, le 26 janvier 1855, était-elle naturelle (si tant est qu'un suicide le soit), ou l'a-t-on assassiné ? Nous sommes en 1934, le décès a eu lieu 79 ans plus tôt… on a déjà connu des pistes plus fraîches et des scènes de crime mieux préservées !



Qu'à cela ne tienne : bientôt rejoint par son compère et associé, le détective James Trelawney, il s'apprête à mener l'enquête quand il en est détourné par une actualité criminelle des plus étrange : le vieux marquis de Brindillac, spécialiste des rêves, vient de mourir dans son sommeil, mort paisible s'il en est à ceci près qu'il est mort de peur, tout comme une autre victime avant lui, un jeune poète auteur d'un recueil sur les rêves décédé dans les mêmes circonstances - submergé de terreur, semble-t-il, par ses propres cauchemars. Et d'autres cas viennent allonger la liste des victimes de ce sommeil qui tue !



Dès lors se pose une question inquiétante : les rêves nocturnes ont-ils le pouvoir de tuer leurs rêveurs ? Pire encore : est-il possible de susciter volontairement et à distance dans l'inconscient d'une personne le rêve qui lui sera fatal ? Auquel cas nous serions en présence d'un tueur d'un genre nouveau, doté de pouvoirs psychiques singuliers, surnaturels et mortifères.



Dans le Paris des Années folles où fleurissent sociétés secrètes, cercles métapsychiques et clubs ésotériques, où le mouvement surréaliste explore les recoins de la psyché humaine et franchit les portes de l'inconscient, du sommeil et du rêve pour en retirer des expériences artistiques inédites, le commissaire Edmond Fourier, de la Sûreté nationale, et les deux détectives britanniques s'avancent à pas circonspects dans les brumes d'un univers onirique où, tapies dans la nuit, les guettent d'effrayantes forces occultes… ainsi qu'un mystérieux Docteur Autrichien. Jusqu'où ce sinistre individu est-il prêt à aller pour barrer l'accès aux secrets des songes ?



J'ai beaucoup aimé le ton et l'écriture légèrement - et volontairement - désuets de ce polar “à l‘ancienne” dont les deux détectives britanniques rappellent un peu le célèbre duo Holmes / Watson. Hommage à la littérature, aux grands anciens du polar comme aux maîtres du fantastique, aux illuminations De Nerval et au surréalisme, "Les portes du sommeil" et ses nouveaux mystères de Paris est un polar d'ambiance plein de charme et d'étrangeté qui nous mène aux frontières de l'inconscient et de nos mondes intérieurs inexplorés.



Une lecture originale et très plaisante et une exploration passionnante des réalités paradoxales du rêve lucide. Je me suis régalée.



[Challenge MULTI-DÉFIS 2019]

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Le diable du Crystal Palace

En 1936, deux détectives amateurs, Andrew Singleton et James Trelawney, partent à la recherche d’un entomologiste disparu. Leurs investigations les amènent à interroger un chauffeur de taxi qui prétend avoir heurté un animal étrange, une sorte de grand chat avec des dents pointues. Frederic Beckford, l’entomologiste, avait juste avant sa disparition demandé à ce chauffeur de taxi de l’accompagner au British Museum pour identifier la bête. Manifestement il s’agit d’un Machaidorus, le félin aux dents de sabre… disparu il y a vingt mille ans.



Quatrième ouvrage d’une série, ce petit policier fantastique assume pleinement ses sources. L’auteur rappelle le niveau des connaissances en paléontologie dans les années trente (qui sont aussi celles où le public britannique s’est passionné pour le monstre du Loch Ness). Il rend un hommage à Conan Doyle et tout particulièrement au Monde perdu. Tout dans ce récit s’inscrit dans la lignée des aventures du professeur Challenger.

Le côté un peu suranné de l’Angleterre des années trente est plaisant. La naïveté et l’enthousiasme des héros font un peu sourire : on est dans l’ouvrage de détente, parfois un peu trop « facile » et « gentillet ». Il ne faut attendre de ce récit une réelle intrigue policière : on nage dans le fantastique à l’anglaise, avec tous les clichés qui vont avec, mais qui réjouissent aussi le lecteur.
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Le diable du Crystal Palace

Ouah, excellent ! Je viens de refermer ce petit roman et j'en suis ravie.

J'avais déjà lu un autre titre du même auteur dans lequel on faisait la connaissance de deux jeunes hommes, apprentis détectives.

Dans cet opus, on les retrouve avec plaisir et ils doivent aider une jeune femme à retrouver son fiançé disparu, alors que des évènements étranges ont lieu en plein Londres.

Fabrice Bourland est visiblement un grand fan de Conan Doyle et cela se ressent aussi bien dans le style ancien et très travaillé de l'écriture que dans l'histoire.

Il nous avait déjà montré dans " Le fantôme de Backer Street" qu'il adorait les romans consacrés à Sherlock Holmes, ici, il rend hommage à un autre livre du grand Conan Doyle : "Le monde perdu".

Je me suis régalée avec cette lecture qui allie une vraie qualité d'écriture , une histoire qui tient la route, des pointes d'humour et plein de rebondissements et tout ça, grâce à un auteur français.

Mr Bourland, si l'occasion se présente un jour, je serais enchantée de vous rencontrer ! (eh, on peut rêver, hein...!)
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Les portes du sommeil

Tout comme c'était le cas pour le Fantôme de Baker Street, on peut tout à fait se passer de lire cette nouvelle aventure policière d'Andrew Singleton et James Trewlaney. Certes, il y avait quelque originalité à bâtir une série sur papier dont les énigmes ressortiraient du fantastique le plus pur. Mais cela aurait supposé de bien maîtriser à la fois le genre policier et le genre fantastique pour accrocher le lecteur jusqu'au bout. Déjà que la majorité des auteurs de la collection Grands détectives de 10/18 a un peu de mal à écrire du policier de réelle bonne qualité, alors s'il faut s'élever carrément haut-dessus de la moyenne, c'est pas gagné !



Certes, Fabrice Bourland sait insuffler une certaine ambiance à son roman, et la promenade qu'il nous offre dans le Paris des surréalistes se révèle plutôt plaisante - bien qu'un peu frustrante, puisqu’après tout, les surréalistes en question, on ne les voit guère. Certes, l'intrigue principale, celle du "sommeil qui tue", a de quoi appâter le lectorat. Cette histoire d'hypothétiques meurtres commis par l'intermédiaire des rêves comporte d’ailleurs quelques réminiscences de plusieurs épisodes de X-Files... Mais, comme dans le précédent opus, l'auteur a manqué de rigueur (défaut majeur de la littérature fantastique actuelle, à mon sens).



D'une part, le récit est construit autour de trois histoires menées en parallèle, rien que ça : l'éventuel mystère de la mort de Gérard de Nerval, qui ne se serait peut-être pas suicidé à la moitié du XIXème siècle ; les rêves "conscients" d'Andrew Singleton ; la fameuse affaire du "sommeil qui tue". Les deux dernière se rejoindront (bien que la seconde s'avère assez inutile), mais la première va être laissée à l'abandon, l'auteur n'ayant su l'incorporer au reste. Du coup, cette partie de l’intrigue apparaît comme du pur remplissage. D'autre part, Fabrice Bourland n'a pu s'empêcher de se laisser aller à une profusion d'éléments fantastiques excessifs qui, au final, donnent un aspect assez brouillon au scénario. Et que je te parle de multiples théories sur le rêve, et que j'y ajoute une vague histoire de corps astral, et que je rajoute encore des succubes, et que je fais allusion à des tas de créatures élémentaires (quelles qu'elles soient), etc., etc. Bon, cela dit, la fin se tient à peu près.



Bref, j'avais tenté par curiosité cette seconde expérience, après une première déception avec Le Fantôme de Baker Street, pour ne pas condamner l'auteur sur un seul roman. À présent, je doute sérieusement de revenir à sa série policière un de ces prochains jours.
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Hollywood Monsters

Lecture en demie teinte comme régulièrement avec cet auteur car, si j'apprécie certains thèmes abordés, ici ça sera le cinéma des années 30 et 40 aux États-Unis et plus particulièrement en Californie et l'enquête autour de ceux qui étaient appelés les " freaks"; le côté surnaturel et onirique affectionné par Fabrice Bourland me laisse dans l'expectative et la confusion.



Un hommage au cinéma, tant "intellectuel" avec Murnau et Eisenstein que celui plus populaire des films d'espionnage et de Monstres avec Bela Lugosi et Boris Karloff entre autres qui furent les grandes vedettes de l'époque.
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La dernière enquête du chevalier Dupin

Un roman difficile à classer car on navigue entre l'enquête policière, le fait divers et l'ésotérisme. Cette histoire part du postulat que le décès de Gérard de Nerval ne serait pas ce qu'il prétend être.

Entre énigme, poésie et fantastique, le chevalier Dupin va, comme d'autres avant lui, tenter de résoudre cette disparition jusqu'à s'y perdre.

En fin de roman, une note au lecteur restitue la véracité de l'histoire.

Lu dans le désordre, j'espère que le titre précédent pourra quand même être lu alors qu'on connaît la fin.
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Les portes du sommeil

Comme dans " la dernière enquête du Chevalier Dupin", l'auteur reprend ici deux thèmes qui ont l'air de lui tenir à cœur, à savoir la suspicion sur le décès de Nerval et les manipulations psychiques sous couvert d'étude du sommeil.

Entre sciences et science fiction, on suit l'enquête commencée à Paris et qui trouvera son dénouement en Autriche, à moins que ce qui est annoncé comme fin ne soit que le début d'autres dérives idéologiques.

Un polar distrayant même si parfois on a du mal à croire à l 'histoire.

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La dernière enquête du chevalier Dupin

Créé par Edgar Allan Poe et héros de trois enquêtes (la plus célèbre restant « Double assassinat dans la rue Morgue »), le chevalier Auguste Dupin fut, à l’image de son successeur Sherlock Holmes, ensuite repris par divers continuateurs. Pour son troisième roman, Fabrice Bourland s’empare du personnage et tente de résoudre le mystère entourant son décès, ainsi que ceux du poète Gérard De Nerval et même…d’Edgar Poe. La solution se situerait dans les daguerréotypes qui pourraient, selon certaines, théories, capturer l’âme pour créer un double spectral qui, par divers rituels, peut ensuite prendre vie et remplacer l’original. Le romancier puise son inspiration dans divers évènements insolites mais avérés concernant les personnages mis en scène afin d’élaborer une intrigue où se mêle fantastique, policiers et références littéraires. Prototype du « armchair detective », le chevalier cogite longuement dans son appartement et se livre à quelques tours de déduction proche de Sherlock Holmes (lequel ne le portait guère dans son cœur). En associant le docteur Pau, le corbeau et la poésie voici que Dupin semble deviner les pensées de son ami Carter Randolph, lequel songe à Edgar Poe. Carter Randolph est une création plus récente, l’équivalent d’un Watson pour Holmes, dont le nom se réfère directement au Randolph Carter de Lovecraft. Clin d’œil encore ! Outre les précités, le détective rencontre également Alexandre Dumas et, par un subtil jeu littéraire très « méta » (comme on dit aujourd’hui), le détective inventé par Poe finit par s’interroger sur les causes du décès de…Poe. Une réflexion en boucle aussi référentielle qu’amusante.

En 128 pages et avec une préface en forme de boutade qui nous invite à questionner la véracité du récit, l’auteur ne développe guère son intrigue ni ses protagonistes mais offre une plaisante récréation entre l’hommage distancé, la comédie policière et le fantastique. Pas indispensable mais suffisamment plaisant pour occuper le lecteur durant deux heures.


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La dernière enquête du chevalier Dupin

Dans la précédente enquête de James Trelawney et Andrew Singleton (Les portes du sommeil), Andrew avait quitté Paris sans avoir pu résoudre le mystère pour lequel il était venu : comprendre la mort de Gérard de Nerval. Mais au moment de partir, un journaliste lui avait remis un manuscrit sur cet événement en lui affirmant : « Vous n’avez rien lu de tel !»

Et c’est effectivement le cas. James se plonge dans le récit de la dernière aventure du chevalier Dupin, dont Edgar Poe relata les enquêtes (Double assassinat de la rue Morgue, Le mystère de Marie Roget, et La lettre volée)

Dupin et son ami américain enquête sur la mort de Gérard de Nerval, et nous plonge dans un récit qui dépasse l’entendement.



La nouveauté que représentaient les daguerréotypes à leur début intriguait de nombreuses personnes, et apeurait même certains individus. En effet, comment fixer une image sur une plaque ? Selon une théorie occultiste, l’homme est constitué d’un corps physique, d’une âme surnaturelle, et d’un « corps astral », qui correspond à une sorte de spectre à notre image. Et c’est elle que Daguerre emprisonnerait en prenant ses photos. Il est alors possible au cours d’une cérémonie particulière de faire vivre ce spectre, de lui donner un corps humain identique à l’original, les faiblesses de l’âme en moins. Mais le double doit tuer son modèle pour vivre.

Ainsi s’explique les décès d’Edgar Poe, Gérard de Nerval et du chevalier Dupin.



Fabrice Bourland a l’art et la manière de nous plonger dans un monde à part, et partant du réel, nous amène à la limite du compréhensible, mais toujours avec une explication rationnelle. Tout l’art du fantastique est là, dans ce savant dosage entre réel et surnaturel.





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Les portes du sommeil

Où l’on découvre un polar fantastique.

Où l’on déambule dans le Paris des surréalistes.

Où on entrevoit une Allemagne dans l’ombre du nazisme.

Où le sommeil du lecteur se dérobe à la suite de rocambolesques aventures au ton Rouletabille.


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Le diable du Crystal Palace

Entre Le monde perdu (de Sir Arthur Conan Doyle) et Adèle Blansec (Tardi) dans une histoire avec un ptérodactyle, Fabrice Bourland nous plonge dans le Londres des années 1930 où survit un chat à dent de sabre, un ancêtre des hommes (un pithécanthrope), un ptérodactyle à l’allure de démon et un savant fou handicapé.

James Trelawney et Andrew Singleton vont en voir de toutes les couleurs lorsque Miss Grey vient les solliciter suite à la disparition de son fiancé deux semaines plus tôt.

En remontant à l’origine de cette disparition, nos deux détectives ‘’dégringolent’’ l’échelle de l’évolution’’ (p170) pour retrouver l’homme primitif. En effet, certains scientifiques s’interrogent sur la présence d’anomalies zoologiques, cachées au grand public.

Nous voilà directement plongé dans les écrits de Conan Doyle, qui trouve à travers l’expédition du Professeur Challenger, un plateau coupé du monde où survivent des espèces préhistoriques. Ces animaux étant présent sur la terre dans les années 1930 (selon certains ‘’savants’’), comment peuvent-ils se retrouver au cœur de Londres, le long de la ligne de chemin de fer de Brighton ?

Fabrice Bourland à nouveau avec délice dans le surnaturel à la recherche de personnes disparues. Trelawney et Singleton ont bien failli subir le même sort peu enviable de finir dans le bec d’un ptérodactyle.

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La dernière enquête du chevalier Dupin

D'une lecture très rapide, ce roman est un régal. La plume de Fabrice Bourland est d'une fluidité rare et ses phrases s'enchaînent sans lourdeur.

L'intrigue en elle-même est à la fois mystérieuse et fascinante : qu'en est-il réellement de la mort du célèbre poète ? Et que viennent faire un corbeau observateur et une momie égyptienne dans cette histoire ?

Le personnage du chevalier Dupin est égal à lui-même, à la fois suffisant, comme tout grand détective, et intrigant, pour le lecteur comme pour le narrateur. Ses observations, pertinentes et logiques, s'écoulent lentement au fil de la narration, permettant ainsi de rythmer le suspense du roman et d'orienter progressivement l'intrigue dans une direction originale.

Fabrice Bourland amène son lecteur à franchir les frontières entre fiction et réalité en faisant réfléchir son Dupin à la mort mystérieuse de Poe, le créateur originel de ce personnage.

Une excellente découverte que ce roman et ce auteur ! Moi qui n'étais pas très portée sur les pastiches, les jugeant souvent de qualité inférieure à l'œuvre dont ils proviennent, j'ai passé un très bon moment de lecture.
Lien : http://bouquinbourg.canalblo..
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Hollywood Monsters

Impossible pour moi de noter ce roman, pour la simple et bonne raison que je ne l'ai pas fini. L'histoire semblait prometteuse : deux détectives, partis tout droit pour Los Angeles, tombe par hasard un soir sur un loup garou, tout en apprenant qu'un meurtre vient d'être commis.



Seulement voilà, si l'histoire semblait effectivement prometteuse, dans un premier temps, le registre, cependant adapté, je le reconnais, à l'époque du récit (1938), m'a quelques peu rebuté car je ne suis pas fan de cette façon de parler (les mesures en pieds par exemple...). Le deuxième point étant le fantastique dans le policier. Ce genre ne m'attire pas du tout et doit être très convaincant (comme il l'est dans "je ne suis pas un serial killer" de Dan Wells). Ici, j'admet également qu'il est bien amené, notamment la partie dans le "Angel's club". Mais dans le même temps, il est trop présents à mon goût et m'a un peu décroché de l'histoire.



Lecture pas spécialement concluante pour ma part mais pas non plus considéré à mes yeux comme un échec, je ne noterai donc pas ce roman pour deux raisons :

1. à mon humble avis, impossible de noter quelque chose que l'on a pas fini (la fin est peut être exceptionnelle, bien ficelée...)

2. je ne veux pas être responsable d'un rebut de certains lecteur à qui ce livre peut éventuellement plaire.



Ami, si tu aime les romans avec une enquête policière mêlé au fantastique, lis ce roman et fait toi ton idée, pour ma part j'ai abandonné car ce genre ne me convient pas ^^
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Les portes du sommeil

Andrew Singleton et James Trelawney sont à nouveau sur une enquête au-delà du réel et de la compréhension. Cette fois, Andrew part seul à Paris, à la recherche d’explications sur le décès d’un de ses auteurs favoris, Gérard de Nerval, qui s’est pendu quelques décennies plus tôt rue de la Vielle Lanterne, à Paris. Dans ses déambulations, il tombe sur le commissaire Fourrier, qui l’allèche avec un décès récent pour le moins bizarre. Il appelle son compagnon, et les voilà embarqués aux portes du sommeil, où le laisser aller peut-être fatal.



Des scientifiques, des médecins meurent de terreur dans leur sommeil, et André breton, le chef de fil des surréalistes manque de peu d’y passer. Nous naviguons dans le milieu de la littérature, grâce aux connaissances livresques d’Andrew Singleton. Le monde de l’imagination est ici aussi très présent, on voit son pouvoir sur le psychisme, et comprendre le fonctionnement de la psychologie dans ce type de page demande une certaine ouverture d’esprit. Dans la vie, il faut accepter le lâcher prise, il faut admettre que l’imagination prenne parfois le pas sur la conscience, mais toujours en espérant que les mauvais esprits ne prennent pas le dessus !



Malheureusement, cette enquête sur la mort de Nerval n’aboutit pas, elle sert juste de prétexte à lancer une enquête devant débuter à Paris, même si cet auteur intervient parfois grâce à ses écrits en filigrane de la présente quête de vérité. Le narrateur nous promet de futurs renseignements à ce sujet, des révélations inédites, et l’éditeur du narrateur venant de recevoir un manuscrit, il est possible que Fabrice Bourland soit dans quelques temps l’intermédiaire, grâce à Singleton, de nouvelles révélations.

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Le diable du Crystal Palace

Voici le 4ième tome des aventures de Singleton et Trelawney.

Nos deux enquêteurs reçoivent la visite d'Alice Grey. Cette dernière s'inquiète de la disparition de son fiancé, Frederic Beckford, un entomologiste au Bristish Museum. En effet, la police, informée de cette disparition, piétine dans son enquête...

C'est en retraçant les dernières activités de Beckford que Singleton et Trelawney vont faire une incroyable découverte.

Un polar a vous coupé le souffle avec une odeur d'Arthur Conan Doyle dont on ne lassera jamais.
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Hollywood Monsters

Ce livre m a été conseillé par ma bibliothécaire et je ne le regrette pas.

Je ne connaissais pas du tout cet auteur, je vais essayer de trouver les autres livres écrits mettant en scène les deux détectives Singleton et Trelawney.

Polar très bien écrit, qui nous plonge en 1938 enCalifornie sous le soleil d Hollywood.Ces deux détectives sont en vacances, mais très vite ils se retrouvent plongés dans une enquête où ils croisent des créatures sorties de films d épouvante.

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La dernière enquête du chevalier Dupin

Gérard de Nerval s'est-il vraiment suicidé ? Cette question, c'est le Chevalier Dupin accompagné de son ami américain, Carter Randolph qui va tenter de la résoudre.

Au fil des pages, nos enquêteurs reviendront sur la mort plus qu'étrange d'Edgar Alan Poe, créateur du personnage du Chevalier Dupin. Ils rencontreront Alexandre Dumas, ami de Gérard de Nerval. Bref je n'en dis pas plus puisque je risquerais de vous révéler l'intrigue, et croyez moi ce serait bien regrettable.

Ce qui est sûr c'est que cette lecture m'a donné envie de me replonger dans les oeuvres de Poe.
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Les portes du sommeil

Un peu déçue par cet opus après l'excellent premier volet. L'intrigue est trop nébuleuse et ésotérique. Néanmoins le principe ( des hommes morts dans leur sommeil suite à une vive terreur) est passionnant et le livre a le mérite de nous faire découvrir le milieu des surréalistes.
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Hollywood Monsters

Fabrice Bourland y glisse quelques graves questions, tel l'eugénisme, et construit une intrigue implacable.
Lien : http://www.telerama.fr/criti..
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La dernière enquête du chevalier Dupin

Quelle déception ! Une quatrième de couverture prometteuse, un récit sous forme d'hommage aux deux grands écrivains que sont, chacun dans leur genre, Poe et Nerval, un enquêteur sympathique et célèbre, et puis... rien. Ou du moins, pas grand chose. Les personnages sont épouvantablement creux (Carter n'étant que le faire-valoir de Dupin, une sorte de Watson au carré, et ne parlons pas des personnages secondaires, comme Alexandre Dumas, tout simplement risible), les dialogues convenus, rien n'est développée correctement (mais c'était difficile de le faire en 115 pages...), ni l'intrigue, grotesque (pauvre Nerval qui doit faire des sauts périlleux dans sa modeste tombe, avec ou sans le fameux M. Laurent), ni les situations, ni les relations entre personnages, ni le temps du récit... Sans parler de ce ridicule avertissement d'éditeur en début de roman, qui nous replonge en plein dix-huitième siècle en essayant paradoxalement d'authentifier ce récit ironiquement signé "Charles Beau de l'Ers"... Il serait temps de prévenir l'auteur que depuis Montesquieu ou Laclos, les temps ont changé, les pactes de lecture (explicites ou non) aussi, sans parler de l'évolution de la critique littéraire. Même le ton fantastique du dénouement, d'ailleurs expédié en trois pages, n'est pas à la hauteur de Théophile Gautier ou de Nerval lui-même.



(la suite en cliquant sur le lien ci-dessous !)
Lien : http://ars-legendi.over-blog..
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