Et j'aime en particulier L'Assommoir (Emile Zola), au point de ne pouvoir le relire jusqu'au bout, tant le destin de Gervaise m'apitoie. Sentimentalité ridicule, je l'avoue. Mais il arrive un moment dans le livre où les menaces deviennent telles pour la pauvre blanchisseuse que j'arrête de lire : tout se conjugue pour écraser l'ouvrière, et l'échafaud, en quelque sorte, est dressé. J'arrête la lecture avant que la jeune femme ne soit pendue à la corde de son destin et de son milieu.
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