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Critiques de Fabrice Lebeault (48)
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Le mangeur d'histoires

"Le Corbeau" est le héros d'une série de romans de gare, bon marché. Ses intrigues sont pour la plupart du temps assez classiques et convenues. Il fait partie du monde des Imaginés.

Fortuné est un jeune critique littéraire qui prend un malin plaisir à critiquer cette piètre littérature dans les colonnes du journal pour lequel il travaille. Le problème est que depuis quelque temps, Le Corbeau ne cesse de harceler ce pauvre Fortuné. En effet, ce dernier veut devenir un héros de livres, et veut retrouver son créateur, Homère Saint-Illiède, afin qu'il fasse de lui le génie du Mal et fasse de sa vie un chef d'oeuvre. Il compte sur l'aide de Fortuné pour arriver à ses fins.



Faisant référence aux dessins d'antan, cet album est tout simplement délicieux.

Des dessins au ton suranné, une ambiance désuète pleine de charme, des dialogues piqués au vif, des personnages tous plus ou moins inquiétants, une intrigue policière, des histoires qui s'entremêlent... tous les ingrédients sont là pour faire de cet album un agréable moment de lecture.



Le mangeur d'histoires... à déguster...
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Horologiom, tome 1 : L'homme sans clef

C’est une BD que je relis régulièrement et sur laquelle je n’avais rien écrit. Publiée en 1994, je l’ai découverte 3 ou 4 ans plus tard, et j’aime à plonger dans cet univers coloré et futuriste, dans cette ville foisonnant d’éléments. Je passe de longues minutes à détailler chaque case où le travail de la lumière est très soigné. Le dessin est hyper lumineux, et les ombres des objets ou des personnages sont omniprésentes.

Horologiom est une ville où toute animalité a été bannie par le culte du Grand Rouage. Ici tout y est mécanique, même les hommes possèdent une clé qui les préserve de toute émotion, de leur animalité. Bien évidemment, dans ce rouage arrive un grain de sable… en la personne de Mariulo, l’homme sans clef venu de l’extérieur. Il va devoir échapper aux escouadeurs, aux remonteurs, au répurgateur et au prédicateur… mais trouvera-t-il de l’aide ?

Tout est robotisé dans cette ville construite en hauteur, toujours plus haut à tel point que la ville basse a été abandonnée. Les remonteurs veillent à la bonne santé de la population. Si l’un des habitants tousse, on s’empare de lui et il est réformé, on ne tolère aucun élément abimé pour le bien de tous. Cette société fait froid dans le dos. Elle est menée par les autorités religieuses en concurrence avec les autorités militaires. La population est sur écoute, privée de toute liberté. Pour autant le ton est souvent humoristique et certains personnages sont très positifs et communiquent de l’optimisme.

Il est amusant de remarquer que les bâtiments ont souvent une forme de visage bien que figés dans leur minéralité.

Ce tome 1 sert d’introduction à cet univers particulier mais permet néanmoins de lancer pleinement l’action, créant un bon suspens pour donner envie de lire le tome 2.

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Horologiom, tome 4 : La nuit du requinqueur

Où l’on retrouve Manach et ses répliques très drôles et où l’on apprend que les traitres ne sont peut-être pas ceux que l’on croyait…



Il semblerait que Mariulo soit protégé par quelqu’un ou quelque chose, tout le monde en est convaincu à sa façon. L’homme sans clef dévoile enfin une part minime de son passé à Haxe ; il ne se souvient que de peu d’éléments. Une chose est sûre, tout porte à croire qu’il a un destin tout tracé : combattre le Saint.



Dans cet épisode les points de vue alternent et abondent pour tous conclure à la même chose : l’homme sans clef doit affronter le Saint. Cette société mécanique est de plus en plus effrayante, et la lutte politique entre autorités civiles et religieuses renforce les menaces.

Même si l’univers reste très coloré, les tons s’atténuent dans les mêmes nuances selon les lieux et les moments. Heureusement l’humour de Manach procure une échappatoire au trop plein de tensions.
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Horologiom, tome 2 : L'instant du Damokle

Un tome 2 à la hauteur du premier sans nul doute !



Tandis que les autorités religieuses et civiles tentent de récupérer chacune « l'Homme sans clef », Mariulo découvre la cité basse, abandonnée parce que la ville s'élève toujours plus haut, loin de la Terre et de toute animalité. Mariulo va trouver un allié en Sacharine qui lui dévoile des éléments importants du passé, lui permettant de mieux appréhender la situation actuelle. Malgré elle, Haxe va être obligée de les suivre. En parallèle, on suit le complotage des autorités et leurs moyens assez surprenants de faire régner « leur » ordre.



Les évènements du passé sont colorés en nuances de bleu-gris ce qui permet de bien les identifier. La pérégrination dans la ville est toujours aussi fascinante de part la complexité et la fantaisie des constructions. En apprenant le passé on s'aperçoit qu'il y a peut-être des failles dans les rouages malgré tout. Une équipe sympathique se forme autour de Mariulo qui n'est plus seul. J'aime particulièrement le personnage de Manach et ses répliques tordantes. A découvrir !!



Ce tome se termine par une grande question : qui est allié, qui est ennemi ? juste assez pour susciter l'envie de plonger dans le tome 3.

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Horologiom, tome 3 : Nahedig

Nahédig n’est personne d’autre que le second architecte, ombre de Sacharine avant sa déchéance, qui se retrouve scribouillard. Si certains pensent qu’il est celui qui a trahi, il n’en est rien bien qu’il le regrette au vu de sa situation personnelle. C’est chez lui que l’équipe trouve un refuge pour la nuit. Le lendemain, Sach et Mariulo tente de trouver un corps pour Manach, tandis que Haxe les trahit.

Quant à Eskasi qui les surveille, il est lui-même suivi et surveillé. La situation se complique.

Nahédig sera-t-il un vrai secours ?



Le rythme est toujours aussi effréné dans ce monde si coloré. Les enjeux se font jour plus clairement. J’ai particulièrement apprécié le rêve d’Haxe pages 33-34, très déterminant pour la suite, très imagé et explicite également.

C’est sur fond de drame que s’achève cet épisode, un drame que l’on pressentait tout de même.
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Sélénie

Récit complet avec un album à classer en SF même si les principaux personnages ont des visages bien humains.

En 2 mots, 3 jeunes gens ainsi que qq humains vivent sur la face cachée de la lune depuis que la terre a été dévastée lors d’un énorme conflit.

Lorsqu’un vaisseau inconnu s’écrase au loin, Sélégny, Verne et Méliès partent à la recherche d’éventuels occupants.

Ils vont alors découvrir leurs pouvoirs particuliers et surtout leur origine.



Le clin d’œil aux 2 grands créateurs sur sont Verne et Méliès est plutôt sympathique et le dessin très intéressant.

Précis, mélangeant les planches en noir et blanc et celles en couleur, les personnages imaginaires sont assez travaillés.



Personnellement j’ai eu du mal à entrer dans l’histoire qui manque de fond. La fin peut laisser penser qu’une suite serait possible… les personnages manquent de chaleur et la relation entre eux d’approfondissement. Des flash-backs sur leur vie passée aurait peut être donné plus de relief, d’épaisseur à l’histoire.

Dommage.



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Le Croquemitaine, tome 1

Le dessin me fait penser un peu à celui de Stalner notamment en ce qui concerne les personnages.



La mise en scène est très dynamique. On voit qu'il y a un réel effort de la part des auteurs notamment lorsqu'il s'agit de faire ressurgir des scènes du passé.



Mais l'histoire use de ficelles scénaristiques un peu trop visibles et convenues. Par ailleurs, les principaux personnages manquent de charisme.



Au final, on ne retiendra pas grand chose de ce croquemitaine là. Tout juste une allégorie sur les villes de riches qui veulent se protéger de l'extérieur alors qu'elles sont leurs propres ennemies. On se dit qu'elles méritent bien leur punition.
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Horologiom, tome 1 : L'homme sans clef

Le dessin n'est absolument pas le point fort de cette Bd, c'est le moins qu'on puisse dire. Il reste figé et les couleurs sont vraiment ternes.

Je n'ai pas été fasciné par la soi disante beauté de l'architecture et des machines.

C'est vrai que je viens de lire De Cape et de Crocs et que la comparaison ne souffre d'aucune photo. Si seulement les personnages étaient attachants ! Cependant, c'est loin d'être le cas...



Il est vrai que l'univers à la fois bureaucratique et mécanique ainsi décrit est très singulier et mérite toute notre attention. Le scénario se veut complexe en opposant la société civile au pouvoir religieux mais en réalité il réside plus en une course permanente. Les explications données par les personnages pour expliquer leur ralliement ou leur trahison ne sont pas très convaincants.



Horologiom demeure néanmoins une série iconoclaste qui mérite d'être au moins une fois lue.
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Horologiom, tome 2 : L'instant du Damokle

A Horologiom, l'urbanisme est une religion : on voue un véritable culte à cette ville immense et labyrinthique et toute l'organisation sociale est basée sur le respect de ce culte... Mais c'est au prix de la liberté des habitants, qui vivent sous contrainte, leur esprit bridé par une sorte de clé qui verrouille leurs sentiments. Sacharine, ancien architecte qui a retrouvé sa liberté de penser grâce à un stock de vieux livres qu'il a découverts par hasard, a pris le jeune Mariulo sous son aile (homme sans clé arrivé de nulle part dans le tome 1). Car bien sûr, les hommes libres sont ici pourchassés par les créatures-automates du Culte mais aussi par les dévoués fonctionnaires de la ville. On ne saurait en effet tolérer que l'ordre établi soit bousculé !

S'en suit donc une véritable course-poursuite dans les méandres de la ville, à tous les étages, jusqu'aux bas-fonds, avec des créatures étranges, à moité robotisés, et des alliés qui ne le sont peut-être pas.

Les dessins sont remarquables, avec une maîtrise parfaite de la perspective, et les couleurs sont magnifiques, travaillées avec une couleur dominante à chaque planche. Un univers fascinant, immersif, inquiétant, parfois burlesque, des personnages énigmatiques et un scénario bien mené font de cette série une vraie réussite.
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Le mangeur d'histoires

Une histoire d'aventure mystérieuse entre la folie et le fantastique, autour de personages d'auteur et de critique dans une ambiance début 20ème.



Tout d'abord, j'aime beaucoup le style graphique - je n'y connais rien donc je ne pourrait pas vous le décrire un termes techniques (je crois qu'il y a de l'aquarelle, mais peut-être pas) - c'est doux, plaisant, coloré sans être vif et il y a une teinte "nostalgique" au tout. J'aime bien aussi l'équilibre texte/image (j'aime pas les BD couvertes de textes longs partout).



On suit un critique qui voit et communique avec un personnage de roman qui attend un service de lui. Ce qui va lui faire parcourir la ville et un peu la campagne. En parallèle un terrible tueur est évoqué et du coup on se dit que forcément il va y avoir un lien quelque part.



L'ambiance est très réussie, j'aime ce degrès de fantastique où les gens touchés pensent être fou, le sont ou le devienne. L'intrigue est plutôt original, avec quelques très bons points à la fin. Les personages et dialogues surtout sont très réussis.



J'ai apprécié ça sans m'y impliquer, j'ai trouvé ça beau et bien sans petre particulièrement émue.



Le récit est compléter par l'idée de scenario et de graphisme qui a été envoyé à l'éditeur (à peu de choses près), ce qui est intéressant pour découvrir un peu les coulisses de la choses et constater les changements effectués (tous dans le bon sens, je trouve), mais assez peu palpitant en soit, pas super bien écrit (ce n'est pas le but, je crois) et globalement un peu chiant. Je suis donc ravie d'avoir pu découvrir cet aspect de la création mais je n'aurais pas dû le lire juste après avoir fini l'histoire, ça fait perdre un peu de magie à celle-ci.
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Felix : Felix contre le nuage qui changeait..

Pour une bd jeunesse, enfin une qui semble sortir du lot pour sa réflexion philosophique et son univers particulier ainsi crée.



On plonge dans les rêves colorés d'un gamin... des rêves où tout est permit. L'imagination prend ses lettres de noblesse. Puis, arrive un nuage noir composé de chiffres qui imposent la loi de la logique et des mathématiques. J'ai bien aimé l'idée d'un tel combat tout en comprenant le sens des choses. La question est de savoir si les enfants qui liront cette bd comprendront également ? Je vais la tester sur mon fils et on verra bien.



On a quelque chose ici de résolument moderne qui exprime une idée toute simple: les rêves permettent d'imaginer un monde sans pollution, sans maladie et sans guerre. Sublime !



Cependant, tout semble se dérailler vers la fin de ce conte moderne quand on apprend d'où provient ce nuage noir. Cela gâche un peu le plaisir. Le final de l'histoire n'est pas très convaincant. Il n'y aura d'ailleurs pas de suite...
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Le mangeur d'histoires

Le mangeur d'histoires est un récit réellement original qui semble confondre la fiction d'un roman avec la réalité d'un Paris fin XIXème siècle. Je n'avais jamais lu quelque chose de semblable où un personnage sort d'un roman pour venir dans le monde réel motivé par l'ambition. C'est déjà un bon point.



J'ai été également un peu surpris par le format de ce one-shot que je ne trouve pas forcément adapté à ce type d'histoire. Par ailleurs, le dénouement ne m'a pas autant charmé que le début de cette histoire mi-fantastique.



Le mangeur d'histoire est également un véritable hommage aux feuilletons policiers d'antan. Il y a un véritable suspens pour découvrir l'identité de l'auteur du roman et du meurtrier qui sévit.
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Horologiom, tome 3 : Nahedig

A Horologiom, chaque être humain (en grande majorité des hommes) porte un chapeau destiné à cacher pudiquement la clé qui est fichée au sommet de leur crâne. Cette clé sert à bloquer leurs sentiments, leurs émotions, ce qui les rend parfaitement dociles. Ils ne sont donc plus que des rouages dans cette ville labyrinthique gérée par un comité d'humains secondés par toutes sortes de robots comme par exemple les "remonteurs" qui doivent au besoin remonter les clés des gens qui ont un comportement déviant.

Peu à peu, dans cet univers réglé comme une horloge, un petit groupe de résistants s'organise autour de Mariulo, l'homme sans clé.

L'atmosphère de ce 3e tome se fait plus dangereuse, et étouffante, il y a maintenant des interrogatoires et des exécutions sommaires. L'analogie avec la Résistance et avec les régimes totalitaires est évidente et le combat des résistants semble perdu d'avance quoique... il y a peut-être plus d'hommes sans clé que l'on ne pense...

Une BD exigeante parce qu'elle propose un univers complexe dans lequel il peut être difficile d'entrer, mais une fois que l'on y est habitué, il y a un côté fascinant et immersif qui me plait beaucoup. C'est d'ailleurs en partie grâce aux dessins parfaitement maîtrisés et aux couleurs magnifiques, mais aussi grâce à un scénario lent et minutieux qui nous délivre des informations avec parcimonie. J'aime beaucoup cet univers.
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Horologiom, tome 1 : L'homme sans clef

Une BD lue totalement par hasard pour le challenge BD, et il semblerait bien que je sois tombée sur une pépite !

Nous voici projetés dans une ville labyrinthique, avec des tours et des escaliers partout, adossée à une montagne, dans un décor totalement minéral.

Dans cette ville ultra-hiérarchisée, de multiples personnages se déplacent sans cesse, affairés, chacun ayant visiblement une tâche précise à accomplir. Certains de ces personnages sont des machines, des sortes de robots ou d'automates dégingandés et coiffés de chapeaux de différentes formes selon leur fonction et leur grade. Il y a aussi des humains, mais ils sont sous contrôle. En effet, chacun d'eux est doté d'une sorte de clé qui permet de le "remonter" comme une horloge. L'humain est donc quasiment une machine, et c'est le Grand Rouage qui décide de son sort, assistés d'une quantité faramineuse de fonctionnaires.

Mais voilà le trublion de l'histoire : Mariulo, une sorte d'Arlequin, totalement libre et humain pour le coup, artiste de cirque de son état et qui débarque par hasard dans cette ville. Il va être immédiatement poursuivi par toute une troupe de divers robots programmés pour éliminer toute trace d'animalité. Heureusement, Mariulo va trouver de l'aide auprès de Sacharine, un vieil humain qui, bien qu'il soit porteur d'une clé de contrôle comme les autres, semble être capable d'esprit critique et donc de résistance.

Une bien étrange histoire dans un non moins étrange univers, et je pourrais comprendre qu'on n'adhère pas, mais moi je suis totalement entrée dans cette comédie humaine, que nous propose Fabrice Lebeault. On y retrouve de très nombreuses références, on pense bien sûr à 1984, avec ces personnages constamment sur écoute et sous contrôle, mais aussi à Brazil avec cette ville effervescente et ces machines, et encore plus à Jacques Tati avec cette réflexion sur la ville et l'organisation sociale.

Mais j'ai aussi souvent pensé à Alice au pays des merveilles, je ne sais pas exactement pourquoi, peut-être à cause des références au jeu de carte, et l'atmosphère cauchemardesque ?

Le ton n'est pas tragique, on est plutôt dans l'absurde et le surréalisme, il y a même quelques touches d'humour et de nombreux personnages et situations sont tournés en ridicule.

Les dessins à la ligne claire sont très intéressants, très inventifs, avec une multitude d'objets et de machines.

Un album déjà un peu ancien (1994) qui a reçu plusieurs prix, notamment à Montreuil et à Angoulême.

Vraiment une belle découverte !

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Le Croquemitaine, tome 1

De la BD qui vise essentiellement à raconter une histoire. Et elle n'est pas si mal, cette histoire. Une ville mystérieuse, hors du temps, remplie de bourgeois propres et jaloux de leur sécurité (en écho aux villes ultra-sécurisées aux USA ?), un monstre sanguinaire qui se dévoile comme un cheveu sur la soupe dans cet environnement aseptisé.



Un dessin réaliste, dans la lignée des récits d'aventures des magazines Tintin ou Spirou, une tonalité générale dans les moutarde-orangé avec de forts contrastes de noir. Une aura d'étrangeté, des questions affluent à l'esprit. Rien d'extraordinaire mais on se laisse prendre le temps de la lecture et on a envie de connaître la suite.

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Horologiom, tome 7 : Les Couloirs changeants

Si la teneur des propos n'est plus tout à fait la même que dans le passé, le plaisir demeure intact. Les couloirs changeants se révèle être un polar passionnant, particulièrement grâce à une galerie de personnages (autant chez les « méchants » que les « gentils ») admirablement conçus et animés.
Lien : http://www.bdgest.com/chroni..
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Sélénie

Une jolie découverte que cette Sélénie, tant pour les dessins que pour l’histoire.

J’ai apprécié d’y retrouver ces grands personnages que sont Jules Verne et Georges Méliès, qui ont rêvé et nous ont fait rêver de (et sur) la Lune.

Laissez-vous entraîner dans l’univers de ce conte de Fabrice Lebeault, qui plaira à tous les rêveurs.
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Sélénie

Sélénie est une très bonne bande dessinée qui propose, en un volume, un univers abouti très intéressant, de belles surprises, des illustrations soignées et une ambiance fascinante et onirique réussie. J’ai grandement apprécié cette lecture originale qui m’a transporté du début à la fin.



Critique complète sur yuyine.be!
Lien : https://yuyine.be/review/boo..
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Horologiom, tome 1 : L'homme sans clef

Le premier des 7 tomes d'horlogèum nous présente une cité administrative et fermée basée sur les lois de la mécanique où l'altruisme est interdit; Notre héros est catapulté par accident dans ce monde fou et Orwellien. Mais il bénéficie de l'aide d'un anticonformiste. Des dessins superbes et une ligne claire qui aboutissent à une création qui mérite largement le prix révélation 1995 à ANGOULEME.
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Sélénie

[Résumé] Avec Sélénie, Fabrice Lebeault, auteur du remarquable Mangeur d'Histoires, signe un album d’onirique-fiction plein de charmes et de poésie…



Particulièrement envoûtant, son trait semi-réaliste nous entraîne dans un univers baroque et poétique où se mêlent et s’entremêlent de nombreuses influences savamment digérées… S’amorçant comme un récit de science-fiction, il happe le lecteur des les premières pages et l’entraînera hors des sentiers battus pour une aventure lunaire à plus d’un titre et qui s’avère tout aussi solidement charpentée que finement orchestrée…



Ce nouvel album de Fabrice Lebeault est un petit bijou d’inventivité complété par un somptueux cahier graphique qui nous permet de mieux prendre la mesure du talent d’un auteur trop rare… C’est vraiment à regret que l’on quitte ces personnages et cet univers si singulier tant on serait bien resté quelques temps encore sur la face cachée de la Lune…
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