Un autre jour, à Bagdad, on avait pendu un voleur et Junaîd était venu lui baiser les pieds. « Pourquoi agissez-vous ainsi ? lui demandèrent ses disciples. – Il a fini par mourir de son métier, répondit Junaîd ; à votre tour armez-vous de courage et risquez, s’il le faut, votre tête dans l’accomplissement de votre œuvre. » (p. 266)