"Je ne lis guère les journaux non pas par le mépris affecté que beaucoup de gens professent pour cette forme de littérature, la plus vivante de notre temps, mais pour ne pas nuire à mes énormes Repos et à des Rêvasseries qui me sont chères. Et puis, je ne vous remercierais que des lèvres, et par courtoisie rudimentaire.
J'ai en horreur toute popularité, et les baisers de la grande "Fama", si doux aux lèvres des "Ohnètes gens", ne m'inspirent que du dégoût et le haut-le-cœur. Mon art n'est pas, n'existe pas. Je ne vois là que de l'esprit facile, et cette forme d'art m'est en répugnance. Il n’y a donc pas à en parler, je crois. Je le disais à Gaston Bérardi, il y a quelques jours : Je chéris mon obscurité, j'en ai fait un dilettantisme et, par ce temps où tous les peintres triquent à la toile comme queues rouges en foire, n'être pas su constitue une enviable distinction.
Cette classe bourgeoise a des mots tout faits pour excuser ses vices. Elle appelle sa lâcheté : modération ; sa couardise : prudence ; son prosaïsme : bon sens et sa bêtise : gravité.
Peu d'artistes improvisent un croquis comme Félicien Rops; mais nous n'en connaissons pas un capable de pousser, aussi sûrement que lui, un dessin, aux limites extrêmes du fini, du détail, du modelé, je dirais presque du léché, si tous ses enfants ne conservaient une fermeté et une vigueur qui ne permettent pas l'emploi d'une telle expression.
Contraste singulier dont on retrouve des traces dans son oeuvre tout entier et qu'il faut attribuer, sans doute, à la diversité de ses origines.
La goutte de sang flamand !
Décidément, l’eau-forte devient à la mode.