La moitié de l’espèce humaine a plus besoin d’un bon mari que d’un bon livre.
L'important n'est pas de guérir mais de vivre avec ses maux.
Il y a des gens de lettres qui étudient les ouvrages, et d'autres qui ne font que les feuilleter. De même, il y a des voyageurs qui étudient un pays, et d'autres qui ne font que le feuilleter.
Le chevalier:
Vous savez que le commerce est l'échange du superflu contre le nécessaire.
Le président :
Assurément.
Le chevalier :
Or je vous avoue qu'il faut bien du courage pour appeler le bled un superflu et pour trouver du nécessaire vis-à-vis de ce superflu. Le bled est après les élémens, le plus grand, le plus pressant, le plus continu des besoins de l'homme. Et comme les élémens par leur abondance ne sont pas un objet de commerce, le bled devient en conséquence le premier besoin de l'homme. Voilà ce que vous appellez un supeflu et ce dont vous voulez faire un objet de commerce.
Quel plaisir que de délirer.
(...) sous le nom de bled, j'entends aussi le ris, le maïs, le méteil, etc. et tout ce qui sert de nourriture commune aux riches aussi bien qu'aux pauvres. Pour plus de facilité je ne me servirai que du mot bled.
On est dans un siècle où les remèdes nuisent au moins autant que les vices.