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3.8/5 (sur 611 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Besançon , le 3/12/1968
Biographie :

Florence Aubry vit dans un village près de Narbonne. Elle est professeur-documentaliste dans un collège. Elle a publié plusieurs romans pour la jeunesse, dont "Mamie en miettes" aux Éditions du Rouergue (2003), "Meurtre au beurre de cacahuète" (2005), "La Main de l'aviateur" (2007), "Le Garçon talisman" (2012" ou encore "Titan noir" (2018).

Source : amazon.fr
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Citations et extraits (126) Voir plus Ajouter une citation
Mais comment j’ai pu être aussi aveugle ? Comment j’ai pu être aussi stupide, aussi légère ? Maman avait raison. Les autres, avec leurs pancartes, leurs manifestations du rond-point, avaient raison. Ces animaux souffrent. Ils ont mal à en crever. Tout ça pour quoi ? Pour occuper les enfants trois heures un jour où on ne sait pas quoi leur faire faire ? 
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Toute une vie rongée par la culpabilité, le remords d’avoir ôté cet animal spectaculaire à son milieu de vie, culpabilité réactivée par la douleur de voir à quoi sa vie animale se réduisait. Voir combien l’animal s’était éteint. Constater l’ampleur du désastre, du gâchis. Cet aileron dorsal, autrefois dressé vers le ciel, affaissé comme une chose molle, qui disait à lui seul toute la souffrance de la bête. 
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L’alcool a pénétré mon sang, directement. J’entends moins bien. Je vois moins bien. Je me sens moins tout. Moins triste moins vulnérable. Je me sens plus. Plus belle plus drôle plus forte. C’était une bonne idée finalement, ce verre obligé. Plus triste plus amoureuse. Je voudrais qu’il soit là. Je m’en fiche qu’il ne soit pas là.
Et soudain c’est fini le ni oui ni non et on y va, tout le monde se lève, on décolle, on part, on bouge. Je voudrais un dernier verre, avant la route. Je n’ai pas envie que l’effet se dissipe. Je veux rester où l’alcool m’a emmenée. Tout y est doux. Il n’y a pas d’angles là-bas. J’y suis bien. Même le chagrin y est doux.
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Je voudrais avoir dix ans et échanger mes cartes Pokémon dans la cour de l'école. Je voudrais avoir cinq ans, qu'il soit l'heure de l'histoire avant de se coucher.
Je voudrais être un garçon avec le torse et le ventre plat pour toujours, et jamais la possibilité d'avoir à faire ce choix.
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Partir. Reconstruire tout de zéro. N'être personne pour enfin devenir quelqu'un.
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Vous me voyez, en mère ? J'ai seize ans, je suis un bébé ! Je n'ai même pas mon bac ni rien ! Et puis, il n y a pas que les études, mais j'ai tout à faire, tout ce que font les filles de seize à vingt-cinq ans et qui les construisent, qui font d'elles des femmes entreprenantes, responsables, amoureuses, les rencontres, les chagrins, les voyages, enfin j'en sais rien, mais j'ai tellement de choses à apprendre et à expérimenter avant pour grandir correctement, c'est dingue !
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Je suis terrifiée. Je suis morte de peur. Mais je vais continuer à travailler au parc. Pour lui. Pour Titan. je veux oublier ce qu'il a fait avant. Il a changé, je le sais, je le sens. je sens sa fatigue, je sens sa lassitude. Je ne pense qu'à ce qu'on lui a fait, à lui.
Je ne vois plus l'animal, quand je pense à lui. Je vois juste l'être vivant. L'innocence de cet être qu'on a arraché à la vie sauvage. Je ne vois que les années de souffrance et d'enfermement. L'indifférence, autour de lui. Mon indifférence. Mais comment ai-je pu être aussi aveugle ? Comment j'ai pu être aussi stupide, aussi légère ?
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Alors ils ont fait ce qu'ils avaient à faire. Jeter le filet. Séparer la mère de la fille. Glisser le hamac dans l'eau. Amener le bébé à s'y positionner, en le poussant avec des bâtons pointus, des bâtons qui font mal. Le soulever dans les airs. Et l'emporter loin de sa mère, vers une autre prison sinistre, où elle passerait comme Oscuro sa vie seule mais tellement seule, à faire des singeries devant des hommes qui illuminent l'atmosphère de leurs flashs et la remplissent de leurs cris impudiques, des hommes qui ne se rendent pas compte que ce qu'ils montrent à leurs enfants, ce n'est rien de moins que la souffrance à l'état pur.
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Le long du champ d'arbres clos, il y a la magnanerie, ses corbeilles plates de bambou où l'on nourrit les vers, alignées sur des étagères. Enfin il y a la maison où femmes et hommes passent de longues heures à dévider avec une fabuleuse adresse les cocons de soie.
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[Sa fille] n'a rien dit, mais il l'a lu, sur son visage. Le mépris, le dégoût. Et le vieil homme s'est senti honteux. Il s'est senti devenir plus petit, plus maigre, plus sale et plus faible encore. Andréa a dit : "J'y vais, papa", et il n'a pas eu le coeur de la retenir, le cran de lui dire : "Tu me fais si mal, reste, reste un peu, regarde-moi avec douceur, prends ma main (...) Serre-moi fort, avant de monter dans ta voiture, et promets-moi de revenir très vite. Dis : "Je t'aime, [mes] filles t'aiment, je suis fière de toi, je suis fière de mon papa, tu me manques tous les jours."
(p. 41-42)
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