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3.65/5 (sur 38 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Docteur du 3è cycle en égyptologie de l’Université Paris IV-Sorbonne, Florence Maruéjol a fait plusieurs missions archélogiques dans la Vallée des Reines.
Elle a séjourné cinq ans en Egypte. Elle a travaillé au Centre d’Etude et de Documentation pour l’Egypte Ancienne au Caire. Elle a participé aux fouilles menées par le CNRS dans la Vallée des Reines et dans le cadre de missions du CFEETK (Centre franco-égyptien d''étude des temples de Karnak) elle a étudié un obélisque d’Hatchepsout du temple de Karnak. Depuis 1996, elle enseigne à l’Institut Khéops Égyptologie à Paris. Elle a publié de nombreux ouvrages sur l’Egypte pharaonique. Elle a également réalisé des séries photographiques en Egypte qui illustrent la plupart de ses ouvrages. Elle a collaboré à de grandes collections comme la Mémoire de l’Humanité aux éditions Larouss

Grande spécialiste de l'Egypte ancienne, elle y a déjà consacré de nombreux ouvrages, dont Le Trésor de Toutankhamon, l'ABCdaire des pharaons et l'Encyclopédie junior Egypte.

Site personnel : www.maruejol.com
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Source : .livresphotos.com
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Citations et extraits (21) Voir plus Ajouter une citation
Les Mystères d'Eleusis
Dans le sanctuaire d'Eleusis où l'on vénère Déméter et sa fille Perséphone, l'essentiel des cérémonies consiste en une initiation des fidèles à des Mystères. Ce culte tenu secret - d'où son nom- est en relation avec la fécondité et la résurrection. On sait seulement qu'après une formation ouverte à tous, citoyens ou esclaves, les fidèles sont purifiés, puis enfermés dans l'édifice appeél le Télestérion, ou "salle d'initiation". Ils y reçoivent leur formation finale durant deux nuit.
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Voici comment on s'y prenait plusieurs millénaires avant l'invention de l'échographie pour savoir si une femme était féconde ou enceinte :
- Broyer de la pastèque avec des figues non entaillées de sycomore. Mélanger avec du lait de femme ayant mis au monde un garçon. Avaler le médicament. Si la femme vomit, elle enfantera. Si elle a des vents, elle n'est pas enceinte.
- Faire une fumigation des parties sexuelles de la femme avec des excréments d'hippopotame. En cas de vomissements immédiats, elle n'enfantera jamais. Si elle émet tout de suite des gaz, c'est qu'elle est enceinte.
- Mettre une gousse d'ail toute la nuit dans le vagin. Si l'odeur de l'ail remonte dans la bouche, elle enfantera.
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Depuis que, à la fin de la préhistoire, les Égyptiens ont commencé à enterrer leurs morts avec quelques objets de valeur, les voleurs n'ont eu de cesse de dévaliser le contenu des sépultures. De tout temps, les rumeurs faisant état de fabuleux trésors enfouis dans le sol n'ont fait qu'encourager leurs ardeurs. (247)
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Les femmes, plus ou moins nombreuses selon les règnes, se rassemblent au sein du harem. Cette institution regroupe la résidence de la reine ainsi que les palais abritant les autres épouses et les concubines avec leurs enfants. Certains de ces édifices sont situés loin de la résidence royale. Le directeur du harem, assisté de fonctionnaires, contrôle l’administration. Des gardes surveillent l’accès des palais d’où les femmes ne sortent pas librement. L’existence des eunuques n’est pas attestée.
Le harem est loin d’être le lieu de délices de l’imaginaire occidental. Dans un milieu où la rivalité entre mères d’un héritier potentiel dut souvent être impitoyable, les complots ne furent probablement pas rares.
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Un désaccord politique ?
Venons-en, maintenant, aux raisons qui ont conduit Thoutmosis III à effacer le règne de sa corégente. S'agit-il de motifs purement politiques ? On invoquait jadis le triomphe du clergé d'Amon, partisan de la guerre, sur les fidèles de la reine, ardents défenseurs de la paix. Or, cette situation n'a jamais existé que dans l'imagination des égyptologues, persuadés que la proscription avait commencé avec toute sa virulence dès la mort d'Hatchepsout.
p. 93
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Comme une grande partie de la planète, vers 8000 av. J.-C., l’Égypte est affectée par la fin de la dernière glaciation. La fonte des glaces fait remonter progressivement la mer Méditerranée d’une centaine de mètres. Elle noie les côtes, dont le littoral de l’Égypte. Le Sahara qui couvre le nord de l’Afrique, Égypte comprise, bénéficie encore d’un climat humide. Parsemé de lacs et de marécages, il offre un paysage de savane. Un régal pour les chasseurs cueilleurs de la préhistoire qui laissent comme traces de leur passage d’admirables peintures et gravures rupestres.
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À Éléphantine, au sud de l’Égypte, les prêtres surveillent l’arrivée de la crue. Pas à l’oeil nu. Ils bénéficient de l’assistance d’un nilomètre. Comme son nom l’indique, cette construction mesure le Nil ou plutôt son niveau. En forme de puits, il communique avec le fleuve. Les prêtres y descendent par un escalier. Puis, ils se penchent vers les graduations taillées sur une des parois. Le verdict tant attendu tombe enfin. Le fleuve monte ! Il continue à monter ! Normalement, trop vite ou pas assez. Ou pire, il ne s’élève pas du tout.
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La « fête de prendre femme », organisée par les familles selon leurs moyens, célèbre l’événement. Le mariage est scellé par l’entrée de la femme dans la maison du mari – beaucoup plus rarement l’inverse – et par la cohabitation des époux. Fondement de la famille, le mariage a pour but la procréation d’enfants, soutien des parents pendant leur vieillesse et garants de leur culte funéraire.
Les Sagesses dictent au mari sa conduite envers son épouse. Elles l’invitent à couvrir son dos, à remplir son ventre, à ne pas être avare et à respecter son domaine, à savoir la maison. Elles lui demandent de l’aimer et de la rendre heureuse, car, disent-elles au lecteur, il « est réjouissant d’avoir ta main dans la sienne ». Cet idéal d’amour et de confiance gouverne aussi la représentation, sculptée ou peinte, du couple. Mari et femme, enlacés ou se tenant par la main, font face ensemble à l’éternité.
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Kemet, qui était le nom du double pays au temps des pharaons, est une appellation qui n’a pas survécu. C’est le nom grec Aiguptos qui s’est imposé hors du pays. Mentionné au XVIIIe siècle av. J.-C. dans une écriture grecque, il revient dans les poèmes d’Homère au IXe siècle av. J.-C. Une hypothèse le fait dériver du nom donné au temple du dieu Ptah à Memphis : Hout-ka-Ptah, la demeure du ka de Ptah. En Égypte même, c’est le mot arabe Misr prononcé aussi Masr qui a pris le dessus. Il signifie tout simplement « le pays » ou « le territoire ». Il est l’héritier direct du terme sémitique qui désignait déjà l’Égypte antique chez les Hébreux. Aiguptos a aussi donné le mot « copte », terme qui désigne aujourd’hui la communauté chrétienne du pays. On lui doit aussi les mots « gipsy » et « gitan », car on croyait jadis, à tort, que les gens du voyage étaient venus d’Égypte en Europe.
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Les divinités ne révèlent pas leur véritable identité. Elles cachent leur nom et leur aspect pour empêcher leurs pairs ou les forces maléfiques d'agir magiquement contre elles. Aussi l'apparence et le nom qu'elles empruntent ne sont-ils qu'une manière de se manifester sur terre. (194)
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