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3.03/5 (sur 989 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Paris , le 28/06/1979
Biographie :

Florian Zeller est un écrivain, scénariste et réalisateur.

Il a grandi en Bretagne. Son père travaillait dans l'industrie automobile en France et en Allemagne. Il a été élève de Sciences Po Paris (diplômé en 2001), où il écrit son premier roman "Neiges artificielles" (2002), reconnu par le monde de la critique et lauréat du prix de la fondation Hachette. Il enseignera ensuite la littérature à Sciences-Po pendant plusieurs années.

Sa réputation d'auteur se fait avec la publication de "La Fascination du pire", Prix Interallié en 2004, qui explore la relation entre l'Occident et l'Islam, à travers le voyage en Égypte du narrateur. Par la suite, il publiera deux autres romans, notamment "La Jouissance", en 2012, qui obtient le prix de la Rentrée 2012 dans le cadre des Prix littéraires Les Lauriers Verts.

Par ailleurs, Florian Zeller s’illustre en tant qu’auteur pour le théâtre. Il crée "L'Autre" en 2004 : cette première pièce est très bien reçue par la critique et par le public. En janvier 2011, Pierre Arditi crée au théâtre Montparnasse sa sixième pièce, intitulée "La Vérité". Depuis, elle a été jouée dans une trentaine de pays.

En septembre 2012, Robert Hirsch crée sa septième pièce," Le Père", qui rencontre un très grand succès en France et à l'étranger et obtient plusieurs Molières en 2014. "La Mère" est créée à New York en février 2019 avec Isabelle Huppert et Chris Noth dans les rôles principaux. "Le Fils" est créée à Londres en 2019 et reçoit un accueil critique exceptionnel.

Florian Zeller réalise son premier long métrage en 2019, "The Father", adapté de sa pièce "Le Père", avec Anthony Hopkins et Olivia Colman. Le 25 avril 2021, il obtient deux Oscars : celui du meilleur scénario adapté pour Christopher Hampton et Florian Zeller ; celui du meilleur acteur pour Anthony Hopkins.

Il a aussi été critique littéraire pour l'émission télévisée "Vol de nuit", diffusée jusqu'en 2008 sur TF1.

Florian Zeller vit à Paris avec sa femme, la comédienne Marine Delterme (1970). Ensemble, ils ont un fils, né en 2008.

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Rencontre avec Florian Zeller, réalisateur de "The Son" : comment représenter la dépression d'un adolescent, comment adapter une pièce de théâtre à l'écran, ses choix de casting (Hugh Jackman, Laura Dern)... "The Son", en salles depuis le 1er mars 2023. Vous avez aimé cette vidéo ? Abonnez-vous à notre chaîne YouTube : https://www.youtube.com/channel/¤££¤16EmqspwO9¤££¤4fHZHvJdM38HA?sub_confirmation=1 Retrouvez-nous sur les réseaux sociaux ! Instagram : https://www.instagram.com/telerama TikTok : https://www.tiktok.com/@teleramafr Twitter : https://twitter.com/Telerama Facebook : https://www.facebook.com/Telerama

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Citations et extraits (168) Voir plus Ajouter une citation
Moi, j’ai toujours eu l’impression que c’était vachement dangereux de trop rêver. Ca donne de faux espoirs. Et l’espoir, c’est ça qui tue. Même si la plupart des gens vous font croire que c’est ce qui les fait vivre.
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Ce livre est une fiction : la plupart de ce qui y est dit est faux ; le reste, par définition, ne l'est pas non plus.
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A trente ans, il y a théoriquement autant de choses à vivre que de choses vécues, autant devant que derrière soi- c'est-à-dire: autant d'espérances que de souvenirs. C'est un équilibre précaire qui ne durera pas. Peu à peu, la masse des souvenirs l'emportera sur celle de l'espérance. De ce point de vue, veillir, ce serait le transvasement invisible entre ces deux masses. Plus on avance, plus l'espérance se fait rare, tandis que la poche contenant les souvenirs devient extrèmement lourde. Si lourde, en vérité, qu'elle finit par se déchirer. La mémoire fuit alors de toutes parts. Elle fuit jusqu'à disparaître complètement.
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Le professeur leur montre alors ses propres paumes: " Vous voyez, ces lignes, celles dont on dit qu'elles révèlent l'avenir d'un individu...Vous savez d'où elles viennent? Ce sont les cicatrices des premières pulsations. Au moment où le coeur se met à battre, les mains du foetus se contractent, et les lignes se dessinent pour toujours.
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PIERRE : A quoi tu joues, Nicolas ? Qu’est-ce que tu cherches ? (Un temps) Moi, à ton âge, ma mère était malade, je ne voyais plus mon père, j’avais des problèmes d’argent, mais je me battais. Je me battais, et crois-moi, ce n’était pas drôle tous les jours. Qu’est-ce qui t’arrive, à toi ? Qu’est-ce qu‘il y a eu de si dramatique dans ta vie pour que tu ne puisses pas aller en cours comme tout le monde ? Réponds-moi ! (Un temps) Réponds-moi, Nicolas !
NICOLAS : Je n’y arrive pas.
PIERRE : Tu n’y arrives pas ? Je ne comprends même pas ce que ça veut dire. Tu n’arrives pas à quoi ? A te lever le matin ? A te concentrer ? A faire des efforts ?
NICOLAS : A vivre (Un temps court.) Je n’arrive pas à vitre. Et c’est de ta faute.
PIERRE : Pardon ?
NICOLAS : Si je suis comme ça. C’est de faute.
PIERRE : De quoi tu parles ? (Un temps.) Qu’est ce qui est de ma faute ? Qu’est-ce que j’ai fait ? Dis-moi.
NICOLAS : Tu me dégoûtes.
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LE PERE : Qu’est-ce que tu dis ?
LA MERE : (comme si rien n’avait été dit) Je dis que je ressens un grand vide
LE PERE : C’est de ta faute, aussi … Tu ne fais rien. Tu n’as développé aucune passion. Tu restes là, à ne rien faire. Alors forcément … Le monde te paraît …monotone
LA MERE : Qu’est-ce que tu veux que je fasse ?
LE PERE : Je ne sais pas.
LE MERE : Tu vois.
Un temps.
LE PERE : Tu ne t’intéresses à rien. Depuis que les enfants ont quitté la maison, on dirait que … Enfin, il faut que tu te trouves des occupations. Des centres d’intérêt. Des …
LA MERE : Je me suis fait avoir. Voilà l’explication. Je me suis fait avoir. Sur tout la ligne.
LE PERE : De quoi tu parles ?
LA MERE : Il y a eu les enfants, oui. Je me suis occupée d’eux. Ca, on peut dire que je m’en suis occupée, des enfants. Deux enfants, ce n’est pas rien. Enfin, deux … Trois, avec toi. Parce que je me suis occupée de toi, aussi. Et je me suis occupée de cette maison.
LE PERE : C’est vrai.
LA MERE : Mais maintenant tout le monde est parti. Et je me retrouve toute seule. Dans cette grande maison. Plus personne n’a besoin de moi. Et pas un seul coup de fil …
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- Ça se passe bien entre vous ?
- Pourquoi ?
- Non je te pose la question.
- Ça va.
- Parce que j’ai remarqué que la plupart des gens qui font un enfant se séparent dans l’année qui suit…
- Tu dis ça pour me remonter le moral ?
- Non, non, je te dis ça sérieusement. Tu n’as pas remarqué ? Moi, en tous cas, autour de moi, c’est flagrant. […] C’est quelque chose qui me frappe. Pas toi ? Il me semble qu’avant, le fait d’avoir un enfant avait plutôt tendance à consolider les liens entre les parents... Non ?
- Je ne sais pas. Moi, mes parents se sont séparés quand j’avais quinze ans. Les tiens aussi.
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Des murs chutent, des tours s'effondrent, mais dans quelle mesure ces événements changent-ils nos vies? En revanche, à travers le rétrécissement des trottoirs, c'est notre relation à la rêverie qui est bouleversée en profondeur. Si nous ne flânons plus, nous ne pouvons plus contempler le monde de la même façon.
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Soudain, au loin sur la plage, elle crut reconnaître le couple de tout à l'heure, et elle fut prise d'un vertige. Elle avança dans leur direction, et plus la distance qui la séparait d'eux se réduisait, plus son trouble augmentait. Elle avait l'étrange impression de les connaître sinon depuis toujours - du moins depuis très longtemps, tout en sachant très bien qu'elle ne les connaissait pas.
Ils se tenaient face à la mer. La mer montra du doigt l'horizon. Ils étaient, à cet instant, tous les amants du monde, ils étaient le bonheur d'être deux, l'espoir fiévreux et magnifiquement puéril de ne faire qu'un. En les regardant, Amélie fut envahie par une violente mélancolie. Elle n'osa pas s'approcher. Qui étaient-ils? Lui avait une silhouette élancée et portait un costume noir. Pourquoi était-il si élégant sur la plage? Et elle? Elle avait une robe courte et de longs cheveux blonds. Ils sont vraiment beaux ensemble, se dit Amélie. Ils ont l'air heureux. C'est alors que la ligne bleutée de l'horizon lui apparut comme une de ces lignes dont on ne revient pas.
Elle les dépassa. Pourquoi se sentait-elle aussi triste? Elle attendit de s'être suffisamment éloignée pour se retourner une dernière fois. Ils s'embrassaient, là-bas.
Elle était triste parce qu'il lui semblait que tout était destiné à disparaître, à faner, à pourrir. Un jour, il faudra bien se rendre, pensa-t-elle. Un jour, ils se détesteront. Les débuts ne veulent rien dire. Oui, les débuts mentent, et tout disparaît.
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« A l’absurdité du monde, je voudrais répondre par sa beauté. A sa beauté correspond l’émerveillement permanent. »
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la marche et ses célèbres adeptes

"Une randonnée à pied doit se faire seul, car la liberté est essentielle; parce que vous devez être libre de vous arrêter et de continuer, et de suivre ce chemin-ci ou cet autre, au gré de votre fantaisie; parce que vous devez marcher à votre allure." Pourtant R-L. Stevenson (oui l'auteur de l'Ile au trésor) n'était pas si seul quand il a traversé nos Cévennes. Il était accompagné de :

son Chien
un Ane
son Perroquet
un Alligator (pour ceux qui confondent avec Capitaine Crochet)

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