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3.87/5 (sur 326 notes)

Nationalité : Belgique
Né(e) à : Sardaigne, Italie , 1956
Biographie :

Francesco Pittau est un auteur et illustrateur.

Peintre et graveur de formation, il a fait ses études aux Beaux-Arts de Mons. Il fut directeur de collection aux éditions Belem et se consacre aujourd’hui à l’écriture pour la littérature jeunesse.

Il écrit depuis 1990 des histoires que sa compagne Bernadette Gervais, diplômée aussi des Beaux-Arts de Mons, illustre souvent. Ensemble, ils ont réalisé pas loin d’une centaine de livres, des livres drôles, des livres-objets, toujours inventifs et parfaitement adaptés aux enfants.

Parmi eux, "Axinamu" (2008) et "Oxiseau" (2010) qui ont rencontré un grand succès en France et dans tous les pays où ils ont été traduits (Allemagne, Espagne, Pays-Bas, États-Unis).

Poète pour la jeunesse et pour les adultes, il devient aussi l’illustrateur de ses livres.

Il vit dans la région de Bruxelles.

son blog : http://maplumesurlacommode.blogspot.com/

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Source : Ricochet
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Vidéo de

C'est dégoûtant - Album paru en 2001 aux éditions Seuil jeunesse par Francesco Pittau


Citations et extraits (40) Voir plus Ajouter une citation
Quand l'éléphant
a mal aux dents...
la souris
a mal aussi.
Quand la souris
a des soucis...
l'éléphant
est rongé de tourments !
C'est pour ça
que la souris et l'éléphant
vivent dans la même maison grise
depuis tout le temps !
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Marcel et Tête-Dure s’amusent comme ils peuvent.
D’abord, ils jouent à se battre, à se foutre des gnons, à se coller des poings dans la gueule...
Puis ils ont joué aux Indiens et aux cow-boys, aux voleurs, aux gendarmes, aux pompiers...
Et à tout ça, Tête -Dure a toujours eu le dessous.
Il ne lutte pas, ne se rebiffe pas.
Il ne veut pas gagner.
Pour ne pas contrarier Marcel.
Aussi parce qu’il n’arrive pas à imaginer qu’il sorte vainqueur de quoi que ce soit.
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à poils — à plumes
[...]
gourmand — frugal
[...]
frais — pourri
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Mais les autres animaux
se fichent de sa défense abîmée.
Ils ne veulent que s'amuser.
Et l'éléphant est malheureux !
Il pense à son amie la souris
qui avait toujours mal aux dents
en même temps que lui...
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Et après des jours et des nuits
l'éléphant arrive
dans un pays où tout est coloré !
Un pays sans souris !
Dans ce pays lointain
il y a des vaches, des papillons
des cochons, des tigres, des renards...
Et toute la journée ils font les idiots !
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Tête-Dure sait que le pire va survenir. L’Indien est d’ores et déjà condamné. C’est sûr, comme eux et deux font quatre. Le destin est en marche. Inutile d’espérer échapper à son destin. (…) Tête-Dure attend l’inattendu. Il pense à contrecarrer le destin. Il pense à changer le cours de l’action, mais il sent confusément que ce n’est pas bien, qu’il faut laisser le ruisseau couler dans son sens naturel. Alors, il pose l’Indien sur le sol et, d’un doigt assuré, il le pousse vers l’ombre de la chaise. Y a pas de vautours dans les environs. Y en a jamais eu. Un pigeon, peut-être. Ou un canari. Ou un moineau. Un de ceux qui sautillent sur le trottoir, de pavé en pavé, entre les feuilles mortes. Un cloc sourd retentit. L’Indien n’a pas le temps de réagir qu’un autre coup de feu, pan ! claque, suivi d’un autre, et d’un autre encore. Puis le silence, plus épais que tout à l’heure, retombe comme une couverture de laine. Il pourrait remplir une bouche, ce silence, tant il est épais et solide. Tête-Dure soupire. Il aurait pu changer le cours des choses, mais il ne l’a pas fait. Il attrape le soldat (qui est dissimulé derrière un pied de la chaise), le lève à hauteur de ses yeux et l’examine avec une moue de mépris.

Pourquoi faut-il que le soldat gagne à chaque fois ? Pourquoi faut-il toujours que ce soit ce soldat si propre, si sûr de lui, si arrogant, qui sorte vainqueur. Tête-Dure le déteste. Alors, saisi d’une rage brutale, il jette au loin le soldat, qui rebondit sur le revêtement avec de petits clic-clic-clic qui se mêlent à un autre clic – celui du bouton de la radio, suivi presque aussitôt d’une voix tonitruante surprise au milieu d’une phrase.
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PAPA a enfilé sa veste en cuir, puis il a refermé bruyamment la porte sur le champ de bataille. Son pas a tiqueté dans l’escalier.

Maman n’a pas bougé ; elle est encore affalée sur le balatum (elle ne pleure plus) et elle crache un mot, comme un bout de tendon : – Salaud…, d’une voix qui va s’affaiblissant.

Tête-Dure est immobile comme un caillou. Il est aussi comme un insecte qui attend le soleil. Il est comme un jouet en bois. Il est comme une goutte de cire froide sur la nappe en tissu. Il ne bouge pas. Il ne peut pas bouger. La lumière du jour glisse doucement sur le sol, sans heurt, irréelle et nette. Il s’entend respirer et son coeur est une bouchée de silence.

Mais Maman le rappelle d’un reniflement à la réalité. Il ne rêve pas. Le regard de Maman est une aiguille de haine dirigée vers l’intérieur de sa tête, puis vers lui, mais cela il l’imagine. Il comprend qu’elle ne le voit pas. Il a gardé le camion serré sur sa poitrine ; ses mains transpirent sur le métal et le coin du pare-chocs lui fait mal.

Maman rabat sa jupe sur ses cuisses et, avec des gestes cassés, elle se remet debout.

On voit qu’elle ne veut plus pleurer, ni maudire, ni se lamenter.

Elle évite de regarder en direction de Tête-Dure, qui sent le nœud de sa gorge descendre lentement jusqu’à l’aine. Puis s’effiler, puis se dissoudre.

Puisant au robinet près de la fenêtre de la rue, Maman se passe de l’eau froide sur les paupières et sur le front, et un peu sur les joues. Il lui faut un temps fou pour faire ça. Elle a l’air vieille soudain, courbée sur l’évier en grosse faïence ; elle souffle en animal fatigué.
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Thomas n’a pas beaucoup d’amis.
Il n’en a même pas du tout.
Et les trois garçons qui pourraient être
Ses amis sont toujours en train
De jouer au ballon.
Thomas n’aime pas jouer au ballon.
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Même quand il dort, le petit éléphant pète.
Il pète si fort, prouuuuuuuuuuuuuttttttt que le drap s'envole au plafond.
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Quand je serai grand... ça ne me fera rien d'avaler de la moutarde.
... je pourrai manger autant de glaces que je veux.
... j'aurai plein de hamsters.
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