Découvrez le premier extrait de la Route des coquelicots de Véronique Biefnot et Francis Dannemark en livre audio chez Hardigan.
Et n'oubliez pas, vous pouvez télécharger GRATUITEMENT votre premier livre audio sur audible.fr !
? http://bit.ly/2eOEvhR
Sortie en DÉCEMBRE 2016 !
---------------------------------------------------------
? de quoi ça parle : ?
L'amour ne connaît pas de frontières.
Olena, qui vient d'Ukraine, a 27 ans et le rêve d'une vie meilleure. En 1992, sans papiers, elle travaille à La Moisson, une maison de retraite où règne une douce fantaisie. Parmi les pensionnaires de la maison, nous rencontrons des personnages hauts en couleur : la tendre Lydie, l'altière Flora, autrefois danseuse, et l'intransigeante Henriette, sans oublier Charles le sage et Théo le séducteur. À la faveur d'un épisode sentimental, Olena, au volant d'une Opel brinquebalante, va traverser l'Europe avec ces trois vieilles dames et sa fille. En route pour Lisbonne !
Véronique Biefnot est l'auteur de cinq romans, dont une trilogie parue chez Héloïse d'Ormesson (2011-2014). Francis Dannemark est l'auteur de textes courts et d'une dizaine de romans chez Robert Laffont, le Castor Astral et Belfond parmi lesquels le grand jardin et Histoire d'Alice qui ne pensait jamais à rien (et de tous ses maris, plus un).
---------------------------------------------------------
Pour retrouver tous nos ouvrages chez Audible c'est par là :
? http://bit.ly/AudibleHardigan
---------------------------------------------------------
Passez nous dire bonjour sur Facebook : http://facebook.com/playhardigan
Suivez nous sur Twitter : http://twitter.com/playhardigan
Rejoignez le cercle sur Google+ : http://google.com/+HardiganFrance
---------------------------------------------------------
Les musiques utilisées, le contenu des livres audio est copyright Hardigan et nécessité une autorisation pour diffusion. Hardigan est une marque protégée.
+ Lire la suite
Je n'ose plus entrer dans une librairie parce que je me ruine à acheter des livres que j'empile autour de mon lit et un peu partout dans mon appartement, ce ne sont plus des livres puisque je ne les lis pas, ce sont des meubles.
… on ne peut pas forcer les gens à reconnaître l'amour, il faut qu'ils le reconnaissent eux-mêmes - ce qui n'est pas facile quand ils ne savent pas ce que c'est.
KNOWLEDGE
Tout ce que nous savons et tout ce que nous croyons savoir.
Toutes les choses que nous avons faites
et celles que nous ferons et celles
que nous ne ferons pas.
Combien de tiroirs faudrait-il ? Combien de livres, de budgets,
de bilans, de projets, de rêves possibles et impossibles ?
Mais les mêmes dix doigts suffisent pour écrire et pour compter,
pour montrer la route qui se divise et
le chemin qu’il faut emprunter.
Les mêmes dix doigts suffisent pour serrer une main,
entourer une épaule,
caresser ton visage.
"Combien de temps dans une vie?
C'est comme demander combien de pièces
dans un puzzle, dit-il. L'un en compte douze,
l'autre douze fois plus, il en faudra mille ici,
là quarante. Et chemin faisant,
on comprend que chacun aura
très exactement le temps
de compléter le sien, et que le nombre
de pièces n'aura rien signifié,
et que le temps lui-même,
cent ans, dix secondes, n'aura jamais été
qu'un instant,
une fabuleuse fraction
d'éternité."
Francis Dannemark, "Une fraction d'éternité".
Ecrivain belge, auteur, poète, romancier, éditeur,
1955 - 2021/09/30, Ottignies, Brabant wallon, Belgique
PEOPLE
Sans doute faudrait-il penser de temps en temps
au peuple fantasque, innombrable et sans cesse mouvant
des flocons de neige.
Nul n'a jamais pu à l'œil nu
distinguer l'un de son voisin, l'autre du suivant.
Sans doute faudrait-il fermer les yeux
et se rappeler qu'ils tombent par milliards.
Qu'ils se ressemblent mieux que deux
gouttes d'eau - mais que jamais il n'y en a eu
deux identiques, et que jamais il n'y en aura.
- Les décisions importantes se prennent toujours vite, je crois. Elles mûrissent en secret et puis, le moment venu, elles tombent en un instant.
Shaping the future
Les grands joueurs d'échecs,
depuis la nuit des temps et l'aube des jours,
savent cela : il s'agit,
non pas de croire qu'on va créer une nouvelle partie,
mais de deviner dans laquelle
on se trouve engagé.
Ainsi la forme du futur ne s'invente pas, elle se
retrouve.
Et ne surprend pas
celui qui s'est laissé prendre par elle.
S'il fallait jouer au Monopoly sans règles, a-t-il dit, vous devinez aisément de qui arriverait. Il suffit de faire le test avec des enfants. Sans règles du jeu, c'est le chaos. Tôt ou tard, on se jette les pions à la tête, on piétine les billets, on sort en claquant la porte. Je vous demande d'imaginer maintenant ce qui se passerait si l'on remplaçait les six ou huit pages qui expliquent traditionnellement les règles par une centaine de volumes de grand format comptant chacun mille ou deux mille pages en très petits caractères. Qui pourrait encore jouer ? Pour ma part, je dirais : le banquier, ses amis et quelques tricheurs. Il m'arrive de penser que c'est cette version-là du Monopoly qui s'impose aujourd'hui.
...
Il suffirait peut-être de s'arrêter un moment et de se demander quel est le but du jeu, le vrai but du jeu.
Quand on a perdu une chose importante, quelle qu'elle soit, on peut pratiquement perdre tout le reste. Et le reste, ce n'est pas grand-chose.
[ L'hiver ailleurs ]
De la même manière qu'une main se glisse sous un gant, que des yeux vivent derrière des verres teintés, il est des voix qui portent un voile.