Il ne suffit pas d’enquêter sur des phénomènes, d’adhérer verbalement, d’améliorer l’apparence, d’éduquer la conscience d’autrui, de faire du prosélytisme et de conquérir les faveurs de l’opinion, aussi respectable que cela soit, sur le plan physique. Il est indispensable de méditer sur la connaissance de nos potentiels infinis, les appliquant, à notre tour, au service du bien.
Nous sommes donc un gigantesque ensemble d’Intelligences syntonisées dans le même niveau vibratoire de perception, intégrant un Tout constitué de quelques milliards d’êtres qui forment, pour ainsi dire, l’Humanité Terrestre.
André Luiz vient vous raconter, lecteur ami, que la plus grande surprise de la mort charnelle est de nous placer face à notre pro p re conscience où nous édifions le ciel, stationnons dans le purgatoire ou nous précipitons dans l’abîme infernal ; il vient rappeler que la Terre est un atelier sacré, et que personne ne la méprisera sans connaître le prix de la terrible erreur à laquelle le coeur s’est soumis.
En lisant ce livre, qui retrace quelques expériences des messagers spirituels, beaucoup de lecteurs concluront certainement, avec les vieux concepts de la Philosophie, que «tout est dans le cerveau de l'homme», en raison de la matérialité relative des paysages, observations, services, et évènements.
Force est de reconnaître, toutefois, que le cerveau est un appareil de raison et que l'homme désincarné, par la simple circonstance de la mort physique, ne pénètre pas les domaines angéliques, restant face à sa propre conscience, luttant pour illuminer son raisonnement et pour se préparer à poursuivre son perfectionnement dans un autre champ vibratoire.
Personne ne peut trahir les lois de l'évolution.
La mort ne fournira de passeport gratuit pour le bonheur céleste à personne. Jamais elle ne promouvra automatiquement les hommes au stade d’ange. Chaque être franchira cette douane de l’éternité avec, exclusivement, les bagages qui auront été semés, et il apprendra que l’ordre et la hiérarchie, la paix du travail édifiant, sont des caractéristiques immuables de la Loi, de tout temps.
Chimistes et physiciens, géomètres et mathématiciens, élevés à la condition d’investigateurs de la vérité, sont aujourd’hui, sans qu’ils l’aient voulu, des prêtres de l’Esprit. En conséquence de leurs recherches acharnées, le matérialisme et l’athéisme seront forcés à disparaître, par manque de matière, base qui assurait leurs spéculations négativistes.
Les laboratoires sont des temples où l’intelligence est encouragée au service de Dieu, et, même quand l’activité intellectuelle se pervertit, transitoirement subordonnée à l’hégémonie politique génératrice de guerres, le progrès de la Science, en tant que conquête divine, demeure dans l’exaltation du bien, se dirigeant vers l’avenir glorieux.
Rares sont ceux qui triomphent car nous sommes presque tous liés à un passé de fautes criminelles qui déforment notre caractère. A chaque cycle de réalisations terrestres, nous croyons plus à nos tendances inférieures du passé qu'aux possibilités divines du présent, compliquant ainsi le futur. C'est comme ça que nous continuons, là-bas, attachés au mal, oublieux du bien. Parfois même, nous en arrivons à la déraison, interprétant les difficultés comme des punitions alors que tout obstacle apporte une occasion vraiment précieuse à tous ceux qui ont des « yeux pour voir ».
Une mystérieuse joie me dominait, sublime espoir qui
illumina mes sentiments. Le désir de collaborer et d'aider les
autres, ce désir que Narcisa avait allumé dans mon for
intérieur, semblait remplir la coupe vide de mon coeur. Oui,
je travaillerai, je connaîtrai la satisfaction des collaborateurs
anonymes avec la félicité d'autrui. Je chercherai par le
service et l'aide à mes frères la prodigieuse lumière de la
fraternité.
Auparavant, lorsque nous nous intéressions aux fluides de la chair, nous pensions, à tort, que la vanité et l’égoïsme étaient le fait des hommes incarnés. La théologie, malgré le ministère respectable de sa charge, nous a limité l’esprit par des conceptions fantaisistes du royaume de la vérité. Nous attendions un paradis facile à conquérir par la faiblesse humaine et nous craignions un enfer qui aurait des difficultés à nous régénérer. Notre idée de la mort se conformait à ces limitations ridicules. Aujourd’hui, cependant, nous savons qu’après le tombeau, il y a simplement continuation de la vie. Ciel et enfer résident en nous-mêmes.
Le Centre prépare des êtres qui deviennent des lettres vivantes d'assistance envoyées à ceux qui souffrent dans le Seuil, sur la surface de la Terre et, dans les Ténèbres. Croyez-vous, par hasard, que tout ce travail n'est destiné qu'à la simple gestion des nouvelles ? Agrandissez vos vues. Ce service est le même qui est fait dans plusieurs villes spirituelles des plans supérieurs. Ici, de nombreux compagnons sont préparés pour diffuser l'espoir et la consolation, les instructions et les avis dans les divers secteurs de l'évolution planétaire. Je ne parle pas seulement des émissaires invisibles. Nous organisons des groupes d'apprentis pour la réincarnation. Des centaines de médiums et d'enseignants sortent d'ici chaque année. Préparés par notre Centre des Messagers, des quantités considérables d'ouvriers du réconfort spirituel se dirigent vers les cercles charnels.