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3.64/5 (sur 53 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Franck Hériot, journaliste à Valeurs actuelles est spécialisé dans les enquêtes judiciaires et politico-financières.

Après La Femme que j'aimais (Le Cherche midi, 2009), La Vengeance du djinn est son deuxième roman (Le Cherche midi, 2010).

La femme que j'aimais a obtenu le Prix des Mouettes-création littéraire en 2009 et le Prix du Printemps des lecteurs 2010.

Il a publié en collaboration avec Laurent Chabrun La fortune engloutie des Orléans (2005) et Les corrompus de Saddam Hussein (2006).

Franck Hériot et Jean-Christian Tirat, journaliste, pointent les contradictions de l'enquête judiciaire sur la catastrophe d'AZF dans AZF : l'enquête assassinée (Plon, 2009).

Source : http://www.plon.fr
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Bibliographie de Franck Hériot   (18)Voir plus

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Citations et extraits (22) Voir plus Ajouter une citation
Une phrase de Hermann Hesse sur le passé m'est vaguement revenue à l'esprit. Je me souvenais de l'avoir lue dans l’Éloge de la vieillesse. (...)
"Nous ne devons pas nous efforcer de retenir le passé ou de le reproduire. Il faut être capable de se métamorphoser, de vivre la nouveauté en y mettant toutes nos forces. Le sentiment de tristesse qui naît de l'attachement à ce qui est perdu n'est pas bon et ne correspond pas au véritable sens de la vie."
Qui sait ce qu'est le véritable sens de la vie ? Serai-je capable d'autant de sagesse ? Serai-je assez fort pour me métamorphoser - car c'est bien de métamorphose qu'il s'agit -, ne pas me laisser vaincre par la nostalgie, accepter le présent, fuir le passé et me tourner résolument vers l'avenir ?
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Notre espèce est décidément faite d'une étrange alchimie, capable tout autant de créer l'harmonie, de magnifier, de célébrer la beauté en chaque chose, que de s'avilir dans le sang et la fureur ultime, de se délecter de sa pestilence !
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En même temps que je me relevais, et sans que j'y puisse rien faire, je sentais monter en moi un parfum d'amertume, cette aigreur sournoise, poudre diaphane qui s'insinue dans chaque pore de la peau et comble nos plus infimes fissures avant de cimenter tout notre être, de le rendre plus dur que la pierre, inaccessible et froid.
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"Peut-être, avec le temps, finit-on par apprendre quelque chose. Peu m'importait ce que c'était. Tout ce que je voulais c'était de savoir comment vivre. Peut-être, en apprenant comment vivre, pourrait-on finir par comprendre ce qu'il y a en réalité au fond de tout ça."
J'avais noté cette phrase quelques années plus tôt sans me douter évidemment qu'elle me ramènerait à mon état actuel, qu'à mon tour je me poserais cette même question : comment vivre ?
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Pisser. Ce mot m'a colonisé l'esprit jusqu'à l'obsession. Il plombe chaque heure de ma vie. Cela peut prêter à sourire mais cet acte naturel est devenu un handicap, une contrainte physique si pesante qu'elle en modifie mon comportement, me déséquilibre, m'assombrit, m'interdit toute spontanéité et transforme insidieusement ma personnalité.
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Certains ne sont pas revenus. Je m'y attendais. Effectivement, ils n'ont pas dû supporter le spectacle. Je peux les comprendre, moi-même je ne me supporte pas. (...)
Il y a ceux aussi à qui je fais peur, à qui la réalité fait peur, comme s'ils venaient seulement de découvrir que la lune a une face cachée toujours plongée dans les ténèbres. Alors ils prennent conscience, là, soudainement, face à l'éclopé, dans cette chambre triste et froide, que ce qui m'arrive peut aussi leur arriver, n'importe où, n'importe quand. Je suis le cancéreux que l'on fuit par crainte de la contagion.
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"L'abîme obscur, hagard, funèbre, illimité [...]
On n'entend pas le cri qu'on a poussé soi-même
On sent les profondeurs qui s'emparent de vous [...]
Et l'on songe à la vie, au soleil, aux amours
Et l'on pense toujours, et l'on tombe toujours !
Et le froid du néant lentement vous pénètre !
Vivants ! Tomber, tomber, et tomber, sans connaître
Où l'on va, sans savoir où les autres s'en vont !
Une chute sans fin dans une nuit sans fond
Voilà l'enfer [...]"

Jamais ces vers de Victor Hugo ne m'ont tant parlé, tant remué.
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A trop se cacher des autres on finit toujours par se cacher à soi-même.
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On se persuade que ce n'est qu'un passage, un sans avant le retour vers la lumière même si pour la plupart d'entre nous il n'y aura pas de retour, pas de lumière, juste cette cruelle évidence de devoir apprendre à vivre autrement, le cul vissé sur un fauteuil, deux roues à la place des jambes. Il y a ceux qui acceptent. Et puis les autres, les plus nombreux.
Quand doit-on rendre les armes, admettre l'évidence ? Comment ne pas se laisser happer par les ténèbres ?
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La trouille, est-ce que ça veut dire que je tiens encore à la vie ou plutôt simplement que je crains de souffrir ? Que la peur de la mort serait plus forte que la peur de vivre immobile ? Ce n'est probablement qu'un réflexe, l'instinct de survie, cette part animale qui subsiste en chacun, qui ne renonce jamais. Je comprends que c'est elle qui va m'aider, me pousser à me battre, à ne pas baisser les bras - l'expression vaut ce qu'elle vaut en ce qui me concerne...
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