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3.43/5 (sur 81 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Laon (Aisne) , le 26/06/1935
Mort(e) à : Paris , le 22/09/2022
Biographie :

François Bott est un écrivain français qui s'est longtemps consacré au journalisme.

Après une licence de philosophie, il débute comme journaliste à France-Soir. Il dirige ensuite les pages littéraires de l'Express puis fonde Le Magazine littéraire en 1967.

L'année suivante, il rejoint l'équipe du journal Le Monde où il dirige Le Monde des livres pendant une dizaine d'années et au sein duquel il tiendra une chronique d'histoire littéraire. C'est en 1995 qu'il décide de quitter le journalisme pour se consacrer à l'écriture.

François Bott est l’auteur d’une trentaine d’ouvrages, parmi lesquels des romans et des essais littéraires, comme La Demoiselle des Lumières, Sur la planète des sentiments, des ouvrages sur les écrivains, les femmes de lettres ou les femmes d'exception.

Fondateur du Magazine Littéraire et directeur du Monde des Livres.

Membre du jury du prix Roger Vailland, il participe régulièrement à des manifestations sur l'œuvre de cet écrivain. Il a notamment publié un ouvrage de référence sur l'écrivain : Les saisons de Roger Vailland chez Grasset en 1969.

Collaborateur de la revue Service littéraire, il y publie régulièrement des textes sur des écrivains comme Roger Vailland, Jules Supervielle, Gustave Flaubert, Louis Calaferte.
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[…] les auteurs d'aphorismes, surtout lorsqu'ils sont cyniques, irritent ; on leur reproche leur légèreté, leur désinvolture, leur laconisme ; on les accuse de sacrifier la vérité à l'élégance du style, de cultiver le paradoxe, de ne reculer devant aucune contradiction, de chercher à surprendre plutôt qu'à convaincre, à désillusionner plutôt qu'à édifier. Bref, on tient rigueur à ces moralistes d'être si peu moraux. […] le moraliste est le plus souvent un homme d'action ; il méprise le professeur, ce docte, ce roturier. Mondain, il analyse l'homme tel qu'il l'a connu. […] le concept « homme » l'intéresse moins que les hommes réels avec leurs qualités, leurs vices, leurs arrière-mondes. […] le moraliste joue avec son lecteur ; il le provoque ; il l'incite à rentrer en lui-même, à poursuivre sa réflexion. […] On peut toutefois se demander […] s'il n'y a pas au fond du cynisme un relent de nostalgie humaniste. Si le cynique n'est pas un idéaliste déçu qui n'en finit pas de tordre le cou à ses illusions. […] (Roland Jaccard.) 0:00 - Joseph Joubert 0:09 - Mark Twain 0:29 - Jonathan Swift 0:43 - Giovanni Papini 0:57 - François George 1:20 - Honoré de Balzac 1:33 - Marcel Proust 1:46 - Paul Valéry 1:59 - Nicolas de Chamfort 2:09 - Sigmund Freud 2:23 - Oscar Wilde 2:38 - Pierre Loti 2:54 - Jerry Lewis 3:06 - Milan Kundera 3:40 - Pie XII 3:53 - Remy de Gourmont 4:07 - Jacques Bainville 4:19 - François Bott 4:36 - Johann Nestroy 4:46 - Générique Vous aimerez peut-être : DICTIONNAIRE DU PARFAIT CYNIQUE #3 : https://youtu.be/A6¤££¤73DictionnaireDuParfaitCynique69¤££¤ DICTIONNAIRE DU PARFAIT CYNIQUE #2 : https://youtu.be/ER32fi_Jcn0 NI ANGE NI BÊTE : https://youtu.be/aBUASQxO9z4 S'IL N'Y AVAIT DE BONHEUR QU'ÉTERNEL... : https://youtu.be/bHCEHBhdLLA LES CHIENS CÉLESTES : https://youtu.be/zZ-0H1qTlJg PETITE FOLIE COLLECTIVE : https://youtu.be/Ge4q_tfPWjM AD VITAM AETERNAM : https://youtu.be/YjvEBidvMXM QUE SUIS-JE ? : https://youtu.be/sbWh58UeGvE LA LUCIDITÉ POUR LES NULS : https://youtu.be/mMXwZq9N2kk Philosophie : https://www.youtube.com/playlist?list=PLQQhGn9_3w8pT0¤££¤48LA LUCIDITÉ POUR LES NULS79¤££¤9ptGAv Référence bibliographique : Roland Jaccard, Dictionnaire du parfait cynique, Paris, Hachette, 1982. Images d'illustration : Joseph Joubert : https://fr.wikipedia.org/wiki/Joseph_Joubert_(moraliste)#/media/Fichier:Joseph_Joubert.jpg Mark Twain : https://theysaidso.com/quotes/author/mark-twain/ Jonathan Swift : https://www.sciencephoto.com/media/228587/view/jonathan-swift-english-author Giovanni Papini : https://catalogo.beniculturali.it/detail/HistoricOrArtisticProperty/0900118123#lg=1&slide=0 François George : https://www.cultura.com/p-alceste-vous-salue-bien-3179668.html Honoré de Balzac : https://www.librairielaliberte.com/balzac-le-journalisme-comme-sciences-des-moyens Marcel Proust : https://www.humanite.fr/culture-et-savoirs/litterature/il-avait-tout-pour-finir-dans-l-oubli-et-marcel-proust-devint-un-ecrivain-national-7

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Citations et extraits (39) Voir plus Ajouter une citation
Avec l'ami Pablo (Picasso), nous méditions sur la tristesse et la tragédie des clowns, quand s'éteignent les derniers rires et qu'ils se démaquillent, seuls dans leur loge. Ce monde, je le peignais à la hâte, comme pour le préserver, le sauver de je ne sais de quel naufrage, quel désastre. J'adorais le music-hall, les fêtes foraines, les manèges et les rêves d'enfance. (p.41)
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D'Alembert était arrivé dans la "bonne société" avec une étude sur la "cause des vents". Ce fut en quelque sorte son ticket d'entrée. Le sentiment de la nature n'était pas encore à la mode, mais on se piquait de curiosité pour les variations d'humeur et les caprices du ciel. Avec Mlle de Lespinasse, d'Alembert aurait l'occasion de s'interroger sur la météo des âmes. (p.43)
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J'ignorais ce qui m'attendait de l'autre côté des choses mais j'emportais avec moi le regret de cette planète. Je l'aurai tellement aimée, cette existence ! Je l'ai trouvée merveilleuse, surprenante, épatante,Je ne me suis jamais ennuyé. 'La vie est belle, et l'oeuvre est plus belle encore que la vie..." J'avais écrit cela en 1927, dans mon livre sur Rembrandt. A présent, je ne sais si je pense toujours la même chose. (p.14)
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Sous le brillant de la vie, je peignais la solitude. Je peignais la tristesse sous le maquillage, le désespoir sous le fard, le vide des regards sous les paillettes...Comme si les fêtes n'étaient qu'une façon de s'oublier, de s'étourdir dans le tourbillon de l'existence. (p.92)
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Parfois, le désamour est aussi foudroyant, aussi violent, aussi prompt que l'amour. L'autre est relégué tout de suite à des années-lumière.
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Moi, Kees Cornelis Van Dongen, le peintre, je suis mort à Monaco, le 28 mai 1968, alors que la France s'agitait. J'avais 91 ans. La radion me donnait des nouvelles de ce remue-ménage. Les Français s'offrent périodiquement une révolution. C'est dans leurs habitudes. C'est même leur distraction favorite. (p.11)
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Comme les écrivains, les peintres sont des voraces, des voleurs. Ils transfèrent, transportent les paysages et les visages dans leurs rêves et leur monde. (p.48)
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Les coups de foudre de l'amitié, cela existe aussi. Ils ne sont pas moins irrésistibles que ceux de l'amour-passion. Ils surviennent également comme des évidences : "Parce que c'était lui, parce que c'était moi", disait Montaigne, évoquant son amitié avec Etienne de La Boétie. Nous ne savions pas encore que La Boétie n'était pas seulement le nom d'une rue de Paris, dans le huitième arrondissement. C'était excusable à notre âge.
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François Bott
Loin d'altérer certains visages, les rides du temps les rendent encore plus émouvants.
Ce n'est pas la vieillesse du visage que nous devons redouter,
mais celle du cœur et de l'esprit, qui fige le langage et alourdit les traits.


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Ces demoiselles des années 1960 ne savaient pas encore que les époques se remplacent, s'évincent très vite, les unes et les autres, avec une terrible ingratitude, et que l'un des malheurs de la vieillesse, c'est d'être démodée. (p.27)
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Pastiches littéraires

"L'hiver, la Glavoise est un torrent boueux dont les flots tumultueux charrient des arbres morts, des rochers noirs et des sangliers surgelés. Pourtant, sitôt passées les dernières neiges de mai, elle se métamorphose en une rivière paisible qu'on traverse à pied sec au lieudit du Gué-de-la-Corde. C'est là que le voyageur qui arrive à Courtonac par la route de Saint-Hilaire franchit la Glavoise, au Roc-de-la-Châtre. Un peu en aval, la route en pierre traverse le moulin abandonné du père Plasson. Devant le triste spectacle des ronces qui dévorent les meulines à foulon et les flaterets à courroie, on a bien du mal à croire que, jadis, les ânes, les boeufs et les femmes de Courtonac déchargeaient là leurs ballots de bressac frais pour qu'on les y moulût. Solide comme un linteau, son éternelle bamborgne à la bouche, le père Plasson transformait ici les précieuses gousses en une fécule à cataplasme, délicate comme de la peau d'oreille et fraîche comme un cul de pouliche." "Les engoulevents de la Grange-aux-Loups" est un pastiche des romans signés:

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Thèmes : humour , pastiche , jeux littéraires , littérature , clichés , best sellerCréer un quiz sur cet auteur
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