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Critiques de François Busnel (25)
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Jim Harrison : Seule la terre est éternelle

Ça vous dit une balade dans mon combi Volkswagen ? C’est un sacré voyage que je vous propose.

Départ de Missoula dans le Montana, la fameuse école du Montana où des écrivains comme Rick Bass,Raymond Carver, James Lee Burke, Richard Ford et j’en oublie ont su me séduire avec leurs œuvres.

Après le Montana direction le Wyoming suivi d’une virée dans le Dakota du sud avec un arrêt à Wounded Knee, une sorte de pèlerinage, un lieu de massacre celle des amérindiens de la nation Lakota.« Courage seule la terre est éternelle «

Après avoir essuyé nos larmes on prend la direction de la rivière Nobrara chère à Dalva.

On en revient à la raison de ce voyage. Une sorte d’hommage à un écrivain qui a vécu, écrit et aimé ces régions, cet homme est Jim Harrison. Un visage buriné par le temps, une cigarette à la bouche.

Ce livre de François Busnel « Seule la terre est éternelle « est la touche finale sur la vie et l’œuvre de Big Jim, il est la suite du film sorti en 2021. Jim Harrison en bon épicurien savait apprécier les bonnes choses de la vie, manger, boire, pêcher…. Et puis écrire. On trouve dans ses romans beaucoup de nature c’est même un personnage à lui tout seul, des femmes, pleins de femmes avec un caractère bien trempé comme Dalva et puis les peuples amérindiens avec leurs souffrances et leurs légendes.

Il est temps de reprendre la route, ce n’est pas la route du retour, un arrêt s’impose à Denver, Colorado histoire de se dégourdir les jambes et suivre la route de Kerouac. Prochaine pause pipi dans le désert de l’Utah, le parc national des arches cher à Edward Abbey, attention aux crotales. Nous approchons du but, nous allons prendre la direction de l’ouest, Joshua tree en Californie, encore un endroit à voir, une végétation hors norme, la faune sauvage, la flore, avec un peu de chance vous pourrez admirer la caille colin. En route pour la destination finale Patagonia en Arizona. L’endroit où Big Jim venait passer l’hiver loin des frimas du nord.

J’espère que le voyage vous a plu, et peut-être aurez vous envie de découvrir les romans de Jim Harrison, dans son œuvre littéraire tout ne se vaut pas, il y a les incontournables comme Dalva ou la route du retour, légendes d’automne ou encore la femme aux lucioles….

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Mon Paris littéraire

Petit livre commandé alors que je ne l’avais vu que de très loin, révélation lorsque je l’ai reçu des mains de ma libraire : un missel ! c’était bien cela, un missel, et j’étais devenue première communiante, et on me remettait le livre sacré qui allait m’accompagner dans mes aventures parisiennes. Un bel ouvrage à la couverture façon cuir, aussi sobre qu’une livre de prière, avec un ruban bleu faisant office de marque-page et délicieusement lourd, lourd de toutes les richesses qu’il renferme.



On y visite le Paris littéraire, arrondissement par arrondissement, avec une carte pour bien se situer, les librairies à visiter, certaines mythiques, et toutes renfermant leurs spécialités jalousement gardées il me semble. Et près de ces librairies, François Busnel nous guide : où se restaurer ? où boire un verre ? Où bouquiner ? Que voir dans le coin ? Force est de constater la richesse littéraire des rues de la capitale !



Des librairies pour tous les goûts : Vous jardinez ? La librairie du jardin des tuileries est ouverte pour vous, vous souhaitez vous mettre dans les pas de grands écrivains ? Une librairie qui accueillit Colette, Aragon, Cocteau vous ouvre ses portes, vous cuisinez ? vous trouverez l’adresse de la librairie qui vous convient.



Ce recueil sera également l’occasion de visiter Paris en empruntant ses passages couverts qui cachent de bien agréables surprises. Et de rue en rue, vous vous recueillerez devant les domiciles de nombre de poètes et d’écrivains.



Je ne manquerai pas de l’emmener pour flâner dès que Dame Covid me le permettra, pour aller déambuler dans les rues de Paname.



Un magnifique ouvrage aux finitions soignées, que vous serez heureux de tenir en main, ne serait-ce que pour le délicieux contact qu’il offre.
Lien : https://1001ptitgateau.blogs..
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Le 1 nouvelles - 2017

Ailleurs...Ce mot évoque irrésistiblement pour moi les merveilleux nuages de Baudelaire. Et plutôt que vers un espace géographique lointain, il m'emmène dans les méandres du rêve et de l'imagination.



C'est le mot à partir duquel les différents auteurs réunis dans ce recueil ont écrit une nouvelle ( à l'exception des textes de le Clézio et Orsenna qui proviennent d'oeuvres antérieures). Toutes ces nouvelles ( 11 en tout) m'ont plu, certaines ont bien sûr eu plus de résonance en moi.



Les "rats de rue" de le Clézio, enfants mexicains passant la frontière par les égouts , nous serrent le coeur. En écho, " La jetée", de Nathacha Appanah présente de façon sensible le destin cruel de jeunes pauvres, dans un pays indéterminé, dont le seul moment de joie est leurs retrouvailles sur la jetée, leur ailleurs.



Deux autres textes ont capté particulièrement mon attention : tout d'abord, la très émouvante " fin de l'insouciance" de Karine Tuil, où elle trace avec amour le portrait de son père, disparu justement après la publication de son livre " L'insouciance" . Et la magnifique rencontre du personnage féminin de Catherine Poulain avec un chevreuil, au sein de la forêt canadienne.



Lydie Salvayre et Véronique Obaldé n'ont pas , à proprement parlé, écrit une nouvelle, ce sont plus des réflexions, fort intéressantes, sur cet écartèlement ambivalent entre la recherche d'un ailleurs et la volonté de rester ici.



Véronique Obaldé note:" Ailleurs, pour moi, depuis l'enfance, c'est l'autre nom du désir et du rêve ". Je suis assez proche de cette définition. Et pour vous, qu'est-ce que l'ailleurs?
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Lettres à mon libraire

Je crois que c est à nous libraire de vous remercier vous, auteurs, de ces missives. À vous qui avez compris que nous aimons ce que nous faisons, malgré nos coups de gueules et les difficultés actuelles. Que nous tentons comme nous pouvons d apporter de la magie et un supplément d âme à ce qui nous entoure (et je le dis meme si ça semble pretentieux). Même si c est difficile. Et que le plus beau,c est de voir des yeux qui brillent (et pas que chez les enfants) et des gens revenir nous dire : "conseillez moi encore, c était si bien la dernière fois !"

Alors, mesdames messieurs, merci pour nous et rien que pour ça nous continuerons plus fort encore.
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Lettres à mon libraire

Je tiens à présenter mon gros gros coup de coeur Lettres à mon libraire qui est composé de superbes déclarations d'amour de grands auteurs à leur petit libraire. Qu'elles soient drôles, poétiques, passionées ou émouvantes, elles m'ont beaucoup touchée par ce que je suis moi même libraire mais aussi car ces auteurs parlent des livres avec une passion communicative. Un moment beau et touchant à mettre entre toutes les mains.

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Les grands mythes: Dieux et héros de la mytho..

Déjà admirative de la série animée diffusée sur Arte, c'est avec empressement que je me suis emparée de la version écrite de ces "grands mythes". Bonne pioche ! On y retrouve la verve du passeur François Busnel, les sublimes dessins auxquels viennent s'ajouter peintures et sculptures illustrant parfaitement les histoires.

Dans le fond, deux cas m'interpellent : Prométhée et Antigone, pour leur libre arbitre, leur capacité à faire des choix et à en assumer les conséquences.



Pour conclure, peut-on espérer que "Arte éditions" poursuive sur cette lancée en proposant des oeuvres de même envergure sur d'autres mythes (nordiques, africains, asiatiques...) ?

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Lire n°413

Le dossier proposé dans ce numéro, sur les vampires, retrace aussi bien la genèse de cette créature fantastique que l'actualité de ce mythe dans nos sociétés, et les façons dont les écrivains l'ont adapté pour répondre à la vision que nous avons de nous-mêmes et des sujets comme la peur et l'amour.

Bien sûr, difficile de passer à côté de l'oeuvre de Bram Stoker, à la fois le livre le plus célèbre sur les vampires et le roman le plus célèbre de l'auteur. Sans oublier l'histoire du prince roumain qui a "inspiré" le nom du plus célèbre des vampires ( Dracula ).

L'entretien avec Anne Rice est assez inégal, quant à l'article sur les vampires au cinéma, il est plus que "faiblard", donc mieux vaut oublier ce dernier dans la lecture du dossier.
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Mon Paris littéraire

Quel lecteur ne connait pas François Busnel ? Animateur de La Grande Librairie, réalisateur de documentaires (je vous conseille Les Carnets de route aux USA), il nous livre un guide précieux pour tous les amoureux de lecture !



Premier point positif : le format du livre est vraiment très agréable, il donne envie de se plonger dans ce Paris littéraire et de partir à l'aventure avec ! Je compte d'ailleurs faire le tour de quelques librairies recommandées à ma prochaine escapade à Paris et ce livre sera à mes côtés. Il faut souligner que ce livre n'est pas un journal, un essai ou autre, c'est un guide. Un guide touristique littéraire parfait !



J'ai adoré découvrir de véritables pépites que je n'ai pas encore eu l'occasion de visiter, j'ai vraiment hâte d'entrer dans ces temples de la culture, de rencontrer les libraires dont parle Monsieur Busnel avec beaucoup de chaleur, c'est un vrai hommage à ce métier si essentiel ! Le guide est ainsi agrémenté d'anecdotes, de plans, de photos, des endroits où lire, prendre un verre, où marcher sur les pas de grands écrivains : c'est un bel objet dans la forme comme dans le fond !



Pour moi c'est vraiment une bonne idée de cadeau pour Noël pour un lecteur. J'aurais juste aimé que les photos soient de Monsieur Busnel (pour rendre ce "carnet" un peu plus intime) mais sinon ce livre remplit parfaitement son rôle : celui de mettre en avant les librairies de Paris. En effet, lorsque je visite une ville ce que j'aime avant tout c'est de capter son ambiance au travers de ces lieux littéraires, alors ce guide est pour moi excellent si vous souhaite visiter Paris de manière unique et originale !



En définitive, un guide à mettre sous le sapin pour tous les lecteurs !

Publié par Léa TouchBook à 07:00
Lien : http://leatouchbook.blogspot..
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Le 1 nouvelles - 2017

Des nouvelles, encore des nouvelles, toujours des nouvelles… Une passion naissante ?

Oui et non, en réalité, je lis en ce moment un pavé (798 pages) qui me tue les bras et les poignets et qu'il m'est impossible de trimbaler dans tous mes déplacements. Alors, l'envie m'est venue d'acheter un poids plume facile à transporter : c'est Nicole du blog Mots pour mots qui m'en a donné l'idée ! Il s'agit d'un hors-série du journal « Le 1 » : des nouvelles sur le thème de « l'ailleurs ».

Et ça tombe plutôt bien car l'été, souvent, on va effectivement voir « ailleurs », histoire de se changer les idées, de se reposer, de rencontrer d'autres gens et de rompre avec le train-train quotidien.

Évidemment, ce sujet a retenu mon attention car il faut que je vous avoue une chose : j'ai un mal fou à m'extirper de chez moi. Bien sûr, en théorie, je trouve les voyages intéressants, enrichissants, instructifs et en effet, lorsqu'il m'arrive d'être « ailleurs », je cours dans tous les sens, photographie tout ce qui bouge ou ne bouge pas, cherche à goûter l'inconnu sous toutes ses formes.

Mais voilà, le problème, c'est qu'il faut s'arracher, sortir de son trou, prendre la voiture (embouteillages + chaleur+ risques d'accidents), l'avion (beurk, archi beurk, terreur ab-so-lue), le bateau (= mal de mer), le train (c'est encore ce que je supporte le mieux même si j'ai horreur des gares) et sur place… d'autres réjouissances commencent : de nouveau, la chaleur (bon, je n'ai qu'à aller dans le nord, me direz-vous!), les touristes en grand nombre, les moustiques et autres dangers naturels, les vols (oui, les papiers, l'argent…), la fatigue, les péripéties en tous genres, très amusantes à raconter APRÈS mais qui demeurent un calvaire PENDANT.

(Et si en plus vous voyagez avec des enfants, vous passez tout votre temps à chercher des toilettes ou à faire la queue pour acheter des glaces - le bonheur...)

Fondamentalement, je suis très oblomovienne (au fait, avez-vous lu Oblomov de Gontcharov ??? Non ??? Pas possible !!! Un indispensable, incontournable, essentiel chef- d'oeuvre de la littérature russe ! A lire ab-so-lu-ment !)

Donc, je reviens au sujet principal de mon article, ces onze nouvelles sur le thème de l'ailleurs, écrites par de grandes pointures de la littérature contemporaine, avaient tout pour retenir mon attention et c'est avec délice que j'ai lu pour commencer celle de Lydie Salvayre (oh, comme j'aime ce qu'elle écrit !!!) : sa nouvelle s'intitule « Je déteste l'ailleurs », ah, ça commence bien, non ?

« J'ai pour ma part la religion de l'immobilité.

Voici comment je la pratique.

C'est simple. Je me fixe quelque part. Un lit peut faire l'affaire. Ou un fauteuil douillet. Je baisse mes paupières. Et voici que les océans s'ouvrent, que se dressent les monts, que se creusent les vaux, voici que l'Amérique déroule ses tapis et m'accueille, ou le Belize (sans ses moustiques), ou la Chine (sans ses fumées)…

J'ai la religion de l'immobilité. Elle a, entre autres vertus, celle de ne point fatiguer et celle, surtout, de se marier parfaitement avec ma religion de la lecture. Essayez de lire en marchant, ou à bord d'un bateau qui tangue, ou en escaladant une paroi des Alpes, ou en vous extasiant devant les ruines de Pompéi. Vous constaterez que c'est tout à fait impossible. »

Oh comme tout cela me plaît ! Ce n'est pas pour rien que mon blog s'appelle Lire au lit !

Sympa aussi la nouvelle de Véronique Ovaldé qui n'est pas sans points communs avec celle de Lydie Salvayre d'ailleurs, vous verrez !

Et puis, vous trouverez les « beaux récits » : celui de J.M.G. Le Clézio qui met en scène des gamins des rues qui rêvent de passer une frontière pour aller vers un ailleurs plus riche ou celui de Nathacha Appanah : trois hommes, pauvres eux aussi, rêvent le soir sur une jetée d'un avenir meilleur, ailleurs…

Karine Tuil, quant à elle, évoque de façon très touchante la mort de son père trois jours après la parution de son excellent roman L'Insouciance, un homme qui s'en est allé ailleurs : magnifique portrait de père… Un autre très beau portrait, celui de la grand-mère de Valentine Goby qui toute sa vie et pour des raisons bien indépendantes de sa volonté n'a jamais pu vraiment se fixer ; alors, pour elle, l'ailleurs est synonyme d' « arrachement, de mouvement perpétuel et de manque. Il est le contraire d'un «chez soi» - une expression dont la douceur déborde dans sa bouche : elle évoque la chaleur d'un foyer, l'espérance d'un lieu sûr . Ailleurs, c'est nulle part. »

C'est avec beaucoup d'humour aussi et d'autodérision que Tonino Benacquista raconte un retour Melbourne - Bangkok - Amsterdam virant au cauchemar (de toute façon, pour moi, même dans d'excellentes conditions, ce genre de voyage EST un cauchemar!)

Et l'on retrouve avec plaisir le style de Catherine Poulain dans une très belle nouvelle intitulée : La mouche, le chevreuil et le poulain fou.

Pour ma part, j'ai été peut-être un peu moins conquise par les nouvelles d'Erik Orsenna, de Kenneth White et de Metin Arditi mais à vous de vous faire votre avis !

Allez, que cet article ne vous retarde pas et ne vous fasse pas oublier de finir votre valise (ah oui, j'avais oublié une autre de mes saintes horreurs : faire des valises…)

Bon, j'arrête mes lamentations et me replonge dans mon ailleurs actuel : ah oui, j'ai oublié de vous dire que depuis une semaine... je suis à Venise...

Vous connaissez certainement Venise ?

C'est le printemps dans la Venise que j'arpente chaque jour…

Le printemps 1516.

Et l'épais et délicieux pavé qui me conduit à lire des nouvelles quand je me déplace (pas loin, rassurez-vous!) s'intitule Les enfants de Venise de Luca Di Fulvio.

Un sacré voyage !

Dépaysement assuré !

Je ne ramènerai pas de photos mais des images, pour sûr, j'en ai plein la tête !
Lien : http://lireaulit.blogspot.fr/
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Jim Harrison : Seule la terre est éternelle

Jim Harrison tient une place à part dans le monde littéraire américain. Jim, c’est une ‶gueule‶, une dégaine ! Mais, c’est avant tout Dalva, son grand roman, par lequel comme Busnel, j’ai fait la découverte de Jim Harrison. Busnel a lié avec lui une relation spéciale, et lui a consacré de nombreux documentaires, en particulier ses célèbres et superbes carnets de route. Peu de temps avant la mort de l’écrivain, il est parvenu à le filmer, l’écouter, chez lui, avec ses amis de toujours, Jim Fergus notamment. Tout cela est devenu un merveilleux film, dont ce livre est à la fois le prolongement et le complément.

Busnel s’attache en premier lieu à expliquer son Jim, ce qu’il représente pour lui, comment l’a-t-il rencontré, ce qu’il lui a appris. Busnel explique également la genèse du film, puis du livre. L’homme qu’est Jim est au cœur de cet ouvrage au même titre que son environnement pour lequel il s’est battu tout au long d’une vie qu’il a consumé par les deux bouts, tel un boulimique de la vie de toutes ses bonnes choses, comme de des moins bonnes. Jim est un tout, un excessif, un écorché vif, un homme profond, talentueux, un marginal attachant.

En second lieu, Busnel nous propose une anthologie toute subjective du ‶propos Harissonien″, tirée de son abondante bibliographie présentée en fin d’ouvrage.

Enfin, la troisième partie, est une évocation, d’un retour sur les lieux, en forme de road trip, entre les deux tanières de Jim, reliant le Montana à sa ″Casita‶ du Nevada où il s’est éteint. Une sorte de chemin des écoliers, que Busnel et ses compères cameramen ont emprunté sur les routes de l’ouest à l’écart des touristes.

Pour ceux qui ont vu le film, et se sont régalés avec l’épaule de porc, la recette est ici dévoilée…un plat typiquement Harissonien, et bien arrosé comme il se doit !



Un bel ouvrage, bien équilibré entre le texte sobre et soigné, et la photographie , qui m’a donné envie de revenir à l’œuvre de Jim Harrison. Jim valait bien l’hommage qui lui est ici rendu !




Lien : https://leblogdemimipinson.b..
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Mon Paris littéraire

"Mon Paris littéraire" est un pari gagné. Moi qui adore me promener dans Paris et la littérature, je suis gâtée. Car ce guide est un cadeau que j'ai reçu pour Noël.

François Busnel a compilé des informations sur les librairies par arrondissement qu'il accompagne d'une description des lieux où l'on peut s'arrêter pour lire. J'ai bien aimé aussi les adresses en rapport à la littérature (comme les immeubles où ont vécus ou sont morts certains écrivains).

J'adore surtout le format et la présentation qui ressemble aux anciens guides de transport en commun avec, en guise de présentation des chapitres, une carte de l'arrondissement de Paris avec des numéros pour localiser les librairies évoquées.

Et puis il y a les citations qui ponctuent ces chapitres.

Dommage que ce livre soit un peu lourd pour le laisser en permanence dans mon sac. Mais tout ça donne envie d'aller acheter des livres et de les lire bien sûr.



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Jim Harrison : Seule la terre est éternelle

Tout d'abord, ce livre, que je qualifie sans qualifie de magnifique ne peut que s'adresser qu'aux lecteurs de Big Jim ou ceux qui, en ayant entendu parler, veulent le connaître, savoir qui est ce curieux vieux baroudeur.

Un cas à part dans la littérature américaine.

Il y a deux façons de tourner les pages de ce bouquin imagé qui reprend le film de François Bunuel. Soit, on visionné le film et on le lit ensuite, soit le contraire, ce que je preconise.

La bio de Jim Harrison par celui qui le connaissait si bien et sait si bien nous parler de lui dans "sa grande librairie" et dans ces "carnets de route".

On a juste envie qu'il remette le couvert avec Jim Fergus, Collum MC Cann, Peter Fromm, etc etc

Les images du film sont époustouflantes. Cette Amérique des grands espaces, ses montagnes, ses lacs.

Et Big Jim pour nous guider.

Si ce n'est déjà fait..... Lisez 'Dalva'. Peut-être sa plus belle réussite littéraire.
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Le 1 nouvelles - 2017

11 nouvelles, 11 auteurs pour jouer avec le mot " ailleurs" et c'est délectable....
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Le 1 nouvelles - 2017

Il semble donc que cette initiative inaugurée l'année dernière par l'intéressant hebdomadaire Le 1 devienne une habitude estivale. Tant mieux car le hors-série de l'été dernier m'avait beaucoup plu et je trouve l'idée excellente, le format particulièrement adapté à la lecture en vacances, facile à glisser dans son sac de plage pour picorer un texte de temps en temps.



Ce sont ainsi de nouvelles plumes qui s'attèlent au thème de l'ailleurs, identique à celui de l'an dernier. Certains auteurs livrent un texte inédit, d'autres ont puisé dans leurs archives pour tenter de coller au sujet, avec plus ou moins de bonheur. Forcément, chaque lecteur sera plus ou moins sensible à l'approche des uns et des autres mais tous ces textes ont le mérite d'inviter au voyage et surtout à la réflexion. J'avoue avoir particulièrement apprécié les approches de Lydie Salvayre et Véronique Ovaldé avouant "détester être ailleurs" avec des raisons qui peuvent se rejoindre et une façon de s'emparer de la notion même d'ailleurs, de jouer avec, qui me réjouit et me parle.



J'ai été très émue par le récit de Karine Tuil dont le père est parti "ailleurs" à peine trois jours après la parution de son dernier roman, L'Insouciance en août dernier. J'ai été très convaincue par la nouvelle de Le Clézio (dont je n'ai pas lu grand-chose à ma grande honte) et qui parvient en une dizaine de pages à trousser une histoire poignante, troublante et forte avec ses Rats de rue. Bien sûr, je me suis régalée avec le regard toujours aussi acéré de Tonino Benacquista qui interroge avec ironie la notion de touriste et d'aventurier... un vrai bonheur !



Mais c'est le très beau texte de Valentine Goby, Un mot blanc qui m'a vraiment bouleversée. Car cette notion d'ailleurs qui peut évoquer le voyage, la découverte, le plaisir, peut aussi être synonyme d'exil, de départ, de nostalgie et de mélancolie. Elle parvient à illustrer de façon vraiment parfaite cette résonance intime que l'évocation de ce mot peut provoquer en chacun de nous.



De toute façon, il n'y a rien à jeter dans tout ça. Erik Orsenna nous emmène le long du Saint-Laurent, ceux qui ont lu Le Grand marin seront curieux de retrouver Catherine Poulain dans un exercice très différent (mais un environnement toujours aussi sauvage). Les amoureux de la plume de Natacha Appanah seront ravis de retrouver son univers si particulier.



Bref, ce recueil se trouve dans toutes les bonnes librairies, les kiosques à journaux et les points presse des gares et des aéroports. Sa couleur orange fluo fait qu'on ne peut pas le manquer. Et son prix - 6,90 € - finit de vous convaincre.
Lien : http://www.motspourmots.fr/2..
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Mon Paris littéraire

Prenez ce livre comme un guide touristique de Paris, pas de Tour Eiffel ni de musées en tout genre mais plutôt des librairies et des coins où s'installer pour lire, boire et manger.

François Busnel que l'on connait comme animateur de l'émission littéraire La Grande Librairie, découpe la capitale en arrondissement avec pour chacun d'entre eux une carte, des adresses de librairies accompagnées de la photo de devanture et de choses à voir comme l'endroit où est né Gérard de Nerval ou encore celui où Charles Swann a habité (personnage de Marcel Proust), des citations de roman, où boire un verre, faire une balade, s'installer pour bouquiner...

J'ai pu piocher dans ce guide de nombreuses adresses et endroits à découvrir comme des librairies d'occasion situées dans des coins de Paris particuliers, des librairies spécialisées comme pour les mangas (à transmettre à ma petite soeur) ... tout ça pour vous dire qu'il y en a pour tous les goûts et ce serait dommage de s'en priver.



"La vie parisienne est féconde en sujets poétiques et merveilleux. Le merveilleux nous enveloppe et nous abreuve comme l'atmosphère; mais nous ne le voyons pas." (Charles Baudelaire)

Alors partons à la découverte de ces endroits merveilleux que François Busnel a su voir pour nous.
Lien : http://stemilou.over-blog.co..
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Mythologie grecque : Contes et Récits

Ma première rencontre de la mythologie grecque remonte à l'école primaire. J'étais fan de ces dieux aux pouvoirs fabuleux ; un peu moins lorsqu'ils intervenaient dans la vie des mortels. Je n'avais plus le souvenir des anciens dieux, titans et autres cyclopes. le point de départ qui me revient en mémoire est l'affrontement entre Zeus et son père, Cronos. J'ai donc refait connaissance avec le bestiaire de ces dieux grecs, de Zeus et son désir des femmes qu'il satisfait expressément en se transformant de bien des manières, essayant d'échapper à la rage de sa femme Héra. face aux frasques de son mari, elle trouve toujours à se venger. Tous ses dieux bourrés de vilains défauts comme les humains constituent les mythes fondateurs du bassin méditerranéen puis d'une grande partie de l'Europe. François Busnel (animateur de la Grande Librairie le mercredi soir sur France 5) raconte avec sa faconde et son érudition habituelle une histoire mythique antique, accessible aux pré-adolescents.

Mon histoire préférée est celle d'Eros, le premier des dieux consacré à l'amour.
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Le 1 nouvelles - 2017

"Ailleurs" était le thème de ce hors série du 1 cet été. 11 nouvelles sur l'ailleurs. Parmi les auteurs, Lydie Salvayre, JMG Le Clézio, Tonino Bennaquista, Catherine Poulain, Kenneth White... Sur 11 nouvelles, 10 sont formidables. Seule celle d'Eric Orsena m'a déçue: ce n'est pas une histoire, c'est un chapitre de géographie. Mais j'ai ri avec Bennaquista; j'ai pleuré avec Catherine Thuil; j'ai savouré la langue avec Kenneth White; je me suis agacée avec Lydie Salvayre. Une excellente lecture d'été.
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Mon Paris littéraire

Partons à la découverte de chacun des quartiers de Paris, où la vie littéraire bat son plein. Vous vous apercevrez tout au long du livre que certains arrondissements parisiens sont plus riches en librairies et en anecdotes littéraires que d’autres. Cependant, on peut vivre l’évolution de cet art et comprendre l’ambiance dans laquelle ces librairies se sont implantés.
Lien : http://auria.fr/mon-paris-li..
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Lettres à mon libraire

Ce petit livre regroupe des lettres écrites par une quarantaine d’auteurs et publiées pour la première fois sur le site Le Choix des libraires, dans la rubrique du « courrier des auteurs ». Comme le titre de l’ouvrage l’indique, ces textes sont une ode à ce lieu si particulier que sont les librairies. Certains écrivains évoquent leurs souvenirs d’enfance, d’autres remercient un libraire ami fidèle ou imaginent une librairie idéale. Mais derrière tous ces textes émouvants apparaît un grand amour pour les livres et la lecture en général.



Un petit livre plein d’un bonheur communicatif, à picorer au gré de ses envies.

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Le 1 - Livre : Philip Roth, L'oeil de l'Améri..

Après sept ans d'immersion dans le "Rothland", Blake Bailey publie une biographie impressionnante sur le légendaire écrivain et ses démons intérieurs.
Lien : https://www.lexpress.fr/cult..
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