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3.75/5 (sur 57 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Lyon , le 28/04/1934
Biographie :

François Charles est un écrivain français de roman policier et roman de jeunesse.

Après des études partielles de droit et de sciences politiques, il entame des études complètes de philosophie et de théologie qui le conduiront à devenir professeur au collège, puis éducateur enseignant dans un lycée professionnel pour handicapés physiques.

À la retraite, il vit aujourd'hui à Paris.

Quand il écrit, il aime le genre polar, surtout pour la logique de l'enquête, mais ne veut pas s'y laisser enfermer. Il s'intéresse à tout ce qui concerne l'histoire, celle des guerres, 14-18 ou 39-45, mais aussi à tout ce qui touche à la vie des enfants ou des adolescents, au monde de l'école et de l'éducation.


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Bibliographie de François Charles (II)   (12)Voir plus

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Citations et extraits (6) Ajouter une citation
D'où viennent ces lueurs dans le matin ?
J'ai levé les yeux vers le ciel
Un nuage couleur de miel
Jouait dans les rayons de soleil.
Il avait la forme de ton visage.

D'où vient cette musique à midi ?
C'est le ruisseau derrière moi
Qui a emprunté ta voix.
L'eau était tout en émoi,
De rocher en rocher, elle fredonnait ton nom.

D'où vient ce parfum dans le crépuscule ?
Le vent m'a dit son secret :
- Tout près d'elle je suis passé
De son souffle, j'ai volé.
Face à l'étoile du Sud, j'ai rempli mon corps de brise.

C'est pour toi que le jour se lève
C'est de toi que parle la brise
Ton visage est en tout
Ta voix résonne partout
Ton parfum emplit tout.
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Quelques marches de pierre , ornées de part et d'autre d'une statue de lion à tête de femme avec un enfant en croupe , permettaient d'accéder à la terrasse sur laquelle ouvrait la porte principale à larges baies vitrées .
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LE SUSPECT

– Donc, vous rouliez à vélo...

– Oui, monsieur l’inspecteur, je roulais.

– Vous rouliez, vous rouliez, c’est vite dit, ça, que vous rouliez !

– Je roulais, je vous assure, je roulais.

– Tous feux éteints, en pleine nuit. Bon, reprenons tout à zéro.

Au lendemain de cette nuit tragique, l’inspecteur MacLaglann interrogeait le « témoin numéro un », qui, pour lui, était plus suspect que témoin, John Becker, un homme d’une quarantaine d’années à l’allure massive, un peu rougeaud de figure et presque complètement déplumé.

– D’où veniez-vous, où alliez-vous ?

– Je vous l’ai déjà dit : je sortais du pub de Sisrow ; je buvais de la bière en jouant au whist avec des amis. On s’est attardés un peu, comme chaque samedi ; mes amis vous le confirmeront.

– Oui, pour ça je veux bien vous croire ; c’est ce que vous avez fait APRÈS qui m’intéresse.

– Après, je suis rentré chez moi à vélo.

– Il était quelle heure lorsque vous avez quitté le pub ?

– Un peu plus de onze heures et demie, je crois.

– Et pourquoi rouliez-vous tous feux éteints ? C’est interdit, ça, et dangereux, en plus !

– Je n’ai pas de phare sur mon vélo : c’est un vieux clou. J’emporte une lampe de poche avec moi, mais je ne prends pas la peine de la fixer sur mon guidon. Je connais la route par cœur, monsieur l’inspecteur, j’ai toujours habité là.

– Où, là ?

– À Talbean, une ferme à un kilomètre de la route.

– Et sur la route, vous n’avez rencontré personne ?

– Personne, sauf...

– Sauf ?

– Sauf la pauvre Miss Lloyd...

– Bien sûr, bien sûr, coupa l’inspecteur, donc personne ne vous a vu ?

– Il n’y avait pas un chat, à cette heure.

– Pas un chat, sauf Miss Lloyd et vous. Nous sommes d’accord.

– Plus un autre, monsieur l’inspecteur, plus un autre, forcément !

– ... que vous n’avez pas vu. Mais que vous avez entendu !

– J’ai entendu un air d’harmonica.

– Un étrangleur qui étrangle en jouant de l’harmonica. Vous ne trouvez pas ça bizarre ?

– L’harmonica, c’était avant le hurlement.

– Il ressemblait à quoi, ce hurlement ?

– Un cri très court, aigu, affreux.

– Comment expliquez-vous que vous n’ayez pas vu l’assassin ?
– La nuit était noire et je m’étais figé sur place, encore loin du lieu du crime.

– Mais vous avez vu la victime... vous vous contredisez, mon ami !

– Je l’ai vue en arrivant dessus ! Elle était étendue au milieu de la route, dans sa robe blanche.

– Vous ne rouliez plus, vous venez de me dire...

John Becker ne put retenir un geste d’agacement.

– J’ai attendu un peu, et je suis reparti, forcément, en me méfiant quand même : j’avais peur de l’étrangleur.

– Étrangleur, étrangleur, et comment saviez-vous qu’il s’agissait d’un étrangleur ?

– Je l’ai su quand j’ai vu le cou de Miss Lloyd !

– En pleine nuit, sans éclairage, vous avez de bons yeux, vous...

– J’avais une lampe électrique dans ma poche, je vous l’ai dit. J’ai éclairé le corps, la ficelle était encore autour du cou ; c’était horrible.

– Vous l’avez tout de suite reconnue ?

– Je la connaissais, Miss Alice Lloyd, comme tout le monde dans le coin.

– Vous saviez donc qu’elle était riche.

– Je le savais, oui.

– Alors, son sac à main vous a tenté...

– Mais non, elle n’avait pas de sac !

– On n’a pas retrouvé de sac, c’est vrai. Ça ne veut pas dire qu’elle n’en portait pas AVANT d’avoir été étranglée.

– Enfin, monsieur l’inspecteur, vous ne pensez quand même pas...

– Je pense que vous étiez sur la route la nuit dernière, à l’heure et sur les lieux du crime, c’est tout.

– Je n’aurais jamais pu commettre un acte pareil ! Et je n’aurais pas téléphoné à la police après avoir découvert le corps !

– Mais si, vous auriez téléphoné. C’était habile de votre part puisque, de toute façon, vous vous doutiez bien qu’on l’aurait su, que vous rouliez sur la route à l’heure du crime.

– Monsieur l’inspecteur, je vous jure que...

– On verra, on verra. Bon, ça va pour cette fois. Restez à la disposition de la police. Au fait, vous en jouez, vous, de l’harmonica ?

– Non, monsieur l’inspecteur. Je joue du cornet à pistons.
Illustration
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Alice Lloyd n’était pas peureuse ; elle n’était pas bricoleuse non plus. C’est pourquoi, lorsqu’une roue arrière de sa somptueuse limousine avait crevé à moins de deux kilomètres de chez elle, elle avait préféré rejoindre à pied son domicile plutôt que d’effectuer la réparation – à peine savait-elle où était « caché » le cric !

Il était tard et la route qu’il lui restait à parcourir n’était pas des plus engageantes.

Célibataire de vingt-six ans, elle habitait seule avec un ménage de domestiques – les Brown – dans une vaste propriété située à proximité d’Édimbourg. Cinquante ans auparavant, c’était une demeure « de campagne », mais la banlieue avait gagné du terrain et la propriété Lloyd était presque rejointe par des quartiers réputés peu sûrs.

Alice Lloyd avait attendu quelques instants à côté de sa portière ouverte, mais, à cette heure tardive, elle avait peu de chances de voir briller les phares d’une voiture secourable.
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Lucien comprit pourquoi Jésus n'avait pas choisi notre époque pour descendre sur terre. C'était évidemment pour éviter d'avoir un nom de famille. Il ne risquait pas de se retrouver, comme lui, avec un nom idiot dont tout le monde se serait moqué. Que serait-il arrivé s'il était né de Marie et de Joseph Cuvert ? Jésus Cuvert ! Tout le monde aurait rigolé. On ne l'aurait pas pris au sérieux et il n'aurait jamais pu être le "sauveur du monde".
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« Bientôt minuit, constata-t-elle en son for intérieur. Évidemment, la bonne Mme Brown aura trouvé le prétexte d’une insomnie pour m’attendre et me faire une scène en affirmant que je suis folle de marcher seule sur la route à une heure pareille. Mais qu’y puis-je ? Je n’ai pas le choix ! »
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