François David. Premiers poèmes pour tous les jours.
Il y avait ainsi ceux qui lui cédaient et qui en recevaient récompense. Et il y avait ceux qui refusaient de se courber et de se soumettre. Ils n'étaient pas nombreux, mais ils étaient tenaces. Et Jarzaban était le plus tenace d'entre les tenaces.
José un jeune garçon de douze-ans, qui est aveugle, se voit confier un chien guide, quand il entre en classe de 5ème. Après que l’attention se soit porté sur lui est son acolyte, José comprend que ça ne va pas durer. Bien que certain comme Clara ou Julian passe du temps avec lui, les autres semblent l'avoir oublié. Mais quand Julian est avec José et Iahoo, son chien, il arrive toujours quelque chose qui le fait douter de sa sincérité.
Quant à Nathalie une jeune danseuse en herbe, elle reçoit une gifle alors qu'elle s’apprêtait à monter dans un bus pour aller à son cours de danse. Elle, qui, quelques secondes avant se sentait si heureuse est démoralisé et son monde bascule. Qui est cet inconnu qui la gifler sans aucune raison, elle n'avait rien fait de mal, pourtant.
Victime d'un Happy Slapping la jeune fille pourrat-elle sourire à nouveau, retrouvé son insouciance et sa joie de vivre ?
J'ai adoré ces histoires, toutes les deux basés sur la vie de tous les jours. Dans la première partie c'est Iahoo qui raconte, je trouvais ça bien et original ! ce livre est très facile à lire, c'est bien écrit et on sent ces pauvres enfants, jeunes et victimes de harcèlement.
CE N'EST PAS UNE FABLE
Ce n'est pas une fable
ils ne pouvaient plus se voir
Ce n'est pas une fable
ils ne savaient plus s'entendre
Ce n'est pas une fable
ils n'arrivaient plus à s'aimer
Puis soudain par magie,
ils se sont de nouveau adorés.
Eh non, pardi !
Ça, c'est une fable !
Mais peut-être que vous préférez
la fable à la réalité ?
Rêver, cela ne coûte rien.
-Je voudrais la mer
-Je te donnerai les vagues
le sable l'écume les voiles blanches
-Je voudrais la montagne
-Je te donnerai les cimes
les skis les sapins les exquises godilles
-Je voudrais du vert forêt jungle campagne
-Je te donnerai les lianes et les palmiers
les singes et les champignons
-Je voudrais la tranquillité
la paix ne plus bouger
-Je te donnerai un chat
sur moelleuse moquette
sans bouger d'une griffe
ni d'une moustache
Je ne voulais pas qu'on aille à la police. Surtout pas. ça aurait été comme si j'étais coupable, moi. Je me serais sentie trop sale. J'aurais eu trop honte. Et puis, la gifle, elle était sur ma joue, invisible peut-être, mais elle restait. Comment ils allaient me l'enlever ? Ce n'était pas une écharde qu'on ôte avec une petite pince.
La gifle, c'était indélébile.
Personne ne pourra croire cette histoire. Chez une pauvre femme, une réserve de dynamite ! Chez une vieille tante oubliée, la panoplie du parfait terroriste ! Oh non, allons, vraiment !
Et pourtant, c’est vrai, il vous vient de ces idées, parfois, lorsqu’il ne vient personne.
Presque jamais personne.
Et que l’on se trouve toujours seule.
Seule.
Mais au moment d'ouvrir la bouche, je me suis soudainement mise à rire. C'était un rire ample, sonore, qui me saisissait et me faisait vibrer. Je m'y abandonnais tout entière. Et puis, doucement, le rire s'est mué en sourire.
Je souriais ! Je n'en revenais pas. Pour la première fois depuis si longtemps, je me suis sentie mieux.
Comme il me l'a expliqué, il n'aime pas parler si on n'a pas envie de l'écouter. Aussi, il restait assez souvent à part. Discret. Sans se faire remarquer. Et, petit à petit, les autres en avaient presque oublié qu'il était là. Il était présent, mais ils ne le voyaient pas. Ils étaient devenus un peu aveugles aussi.
Toi, le vélo, tu as une chaîne. Alors que moi, pas question, hein ! Je ne veux pas de chaînes !