AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

3.65/5 (sur 71 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Tartas, Landes , le 14/08/1950
Mort(e) le : 25/02/2016
Biographie :

Diplômé de l'IDHEC, Francois Dupeyron se fait un nom dès ses premiers courts métrages, notamment La Nuit du hibou et Lamento, qui remportent chacun le César du meilleur court métrage, respectivement dans la catégorie documentaire, en 1984, et de fiction, en 1988. La même année, il tourne son premier long métrage, Drôle d'endroit pour une rencontre qui réunit Deneuve et Depardieu et qui est nominée au César de la meilleure première œuvre.

Après le demi échec d'Un coeur qui bat en 1991, il s'essaie au thriller fantastique avec La Machine en 1994, offrant par ailleurs à Didier Bourdon son premier rôle dramatique, puis tourne C'est quoi la vie? avec Eric Caravaca qu'il retrouve en 2001 pour La Chambre des officiers. Evoquant le destin des gueules cassées de la Première Guerre mondiale, le film est présenté en compétition au Festival de Cannes 2001 et permet à François Dupeyron d'obtenir une nomination comme meilleur réalisateur aux César l'année suivante.

Auteur du scénario de tous ses films, François Dupeyron a également coécrit Le Fils Préféré avec Nicole Garcia ou encore Un pont entre deux rives pour Gérard Depardieu. En 2002, il s'attaque à l'oeuvre d'Eric-Emmanuel Schmitt, Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran, un succès théâtral qu'il adapte pour le grand écran avec la complicité d' Omar Sharif en épicier philosophe.

François Dupeyron se penche ensuite sur l'immigration clandestine dans Inguelezi, affirmant ainsi son désire de cinéma social. En 2008, il adopte malgré tout un registre plus léger et réalise Aide-toi, le ciel t'aidera, où il dépeint avec tendresse le quotidien des habitants d'une cité.
+ Voir plus
Source : www.allocine.fr
Ajouter des informations
Bibliographie de François Dupeyron   (5)Voir plus

étiquettes
Videos et interviews (4) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de

Entretien avec François Dupeyron .
Entretien avec François Dupeyron à propos de la parution du livre "Chacun pour soi, Dieu s?en fout", Éditions Léo ScheerPlus d'information : http://www.leoscheer.com/spip.php?article2008


Citations et extraits (51) Voir plus Ajouter une citation
Ce qui est terrible dans la chute d'un homme, c'est qu'il ne sait jamais quand il s'arrêtera de tomber, il s'accroche, il espère, il respire un peu et voilà que ça recommence, une fois, deux, sans fin... il en prend l'habitude, il se dit que c'est ça sa vie, il croit se battre alors qu'il tombe... il ne sait plus qu'il tombe, c'est le propre de la chute.
Commenter  J’apprécie          271
La mort ne voulait pas d'eux ce jour-là, elle s'était contentée de leur voler un morceau d'innocence, c'est précieux l'innocence, il en faut quelques bons kilos pour oublier toutes les vacheries qui nous attendent.
Commenter  J’apprécie          180
Il y a une toile qui l'attend sur son chevalet, chaque jour il passe devant, s'il a un peu de courage, il s'assoit, il la regarde... mais ça reste tout vide à l'intérieur, il n'a plus de muscle, plus cette faim qui fait peindre... il l'a eue, il la connaît si bien, c'est elle qui ne vient plus.
Commenter  J’apprécie          170
On ne mesure jamais jusqu'où on s'expose, se met en danger, tous ceux qui s'arrachent livrent leur kilo de chair aux chiens et aux autres... À chaque exposition, Courbet retraversait le même mur, il le savait... il y a l'homme d'avant et l'homme d'après... il semblerait qu'une chimie s'opère. C'est l'émotion bien sûr de voir ses toiles pendues au mur, c'est surtout le regard des autres qui brutalement n'est plus le même. Tout vient de là, le peintre comme l'enfant qui vient au monde en dépendent corps et âme de cette lorgnette !
Commenter  J’apprécie          160
Courbet avait surpris son regard, c'était son père... Il avait un père ! qui venait s'occuper de son enfant, un père qui l'aimait. (...) ça ne le rendait pas plus fort, ça ne lui donnait aucun courage, ça l'apaisait... c'était comme une caresse, un morceau de chaud autour duquel il s'enroulerait la nuit.
Commenter  J’apprécie          140
Courbet ne s'était pas trompé, la musique allait bien avec sa peinture, c'était une autre main qui caressait l'âme.
Commenter  J’apprécie          140
En six mois, Nanar a prit un coup de vieux. On le voit à des riens, c'est le corps, c'est lui le traître qui dit l'heure, l'horloge terrible.
( p 250)
Commenter  J’apprécie          130
Je suis en train de couler et tout le monde s'en fout...même ici, quand je passe on regarde ailleurs. Bonjour le courage! chacun pour soi et Dieu s'en fout. Ce matin, je suis allée voir l'assistante sociale, évidemment elle ne peut rien faire..et moi, qu'est ce que je peux?
( p 126)
Commenter  J’apprécie          100
Une mère qui meurt fait revenir l'enfant qu'on a été avec elle, on se souvient, on le reste toujours cet enfant derrière la carapace, tout le temps qu'elle vit... mais qu'elle parte et l'enfant la suivra.
Commenter  J’apprécie          100
Dire qu'un pays va mal quand on est à boire une coupe de champagne dans une soirée mondaine, c'est même pas se raconter une histoire triste, on n'a même pas à tourner la page, il n'y en a pas, c'est rien qu'abstrait, on n'y verra jamais personne fondre en larmes... On n'y croit pas, c'est tout ! On jabote, on dindonne, déconne...On boit une gorgée.
Commenter  J’apprécie          80

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de François Dupeyron (131)Voir plus

Quiz Voir plus

Harry Potter à l'école des sorciers

La famille Dursley vit à Privet Drive, à quel numéro exactement?

3
4
6
8

15 questions
6652 lecteurs ont répondu
Thème : Harry Potter, tome 1 : Harry Potter à l'école des sorciers de J. K. RowlingCréer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *} .._..