Au Cachemire, écrivait Sri Aurobindo en 1940, les hindous dominaient tout à fait. Maintenant, si l'on accède aux exigences des musulmans, les hindous seront anéantis. » Et c'est exactement ce qui est arrivé ! Tout le monde a aujourd'hui oublié que l'entière population de la vallée du Cachemire fut hindoue, puis bouddhiste, avant d'être convertie par les musulmans il y a six siècles. Il est vrai qu'aujourd'hui ces habitants du Cachemire ont non seulement accepté une religion que leurs ancêtres abhorraient, mais ils ont souvent fait leur le cri militant de l'islam, en chassant leurs frères hindous qui ne se sont pas convertis. Savez-vous par exemple qu'au début du siècle, il y avait encore 25% d'hindous dans la vallée du Cachemire et que les 350 000 derniers se languissent actuellement dans des camps de réfugiés à Delhi, ayant laissé derrière eux maisons et terres ? Aujourd'hui on rejette toute la responsabilité de l'imbroglio cachemiri sur les gouvernements indiens successifs. Cependant ceux qui connaissent bien le Cachemire, la mentalité des Cachemiris, et qui se sont rendus là bas fréquemment durant ces deux dernières décennies, n'ont aucune illusion sur ce qu'on appelait encore il n'y a pas si longtemps la « Suisse himalayenne ». En fait, il existe plusieurs illusions quant au Cachemire, illusions véhiculées par la presse indienne.
La Saraswati et l’Indus auraient donc constitué les deux grands fleuves durant la période védique, mais leurs affluents, dont quelques-uns existent toujours aujourd’hui, même s’ils ont dévié de leur cours, ont également joué un rôle important : les rivières Sindhu, Yamuna, Ghjulm, Chenab, Sutlj et Ghaggar.
Les Carthaginois, qui combattaient pour leur propre existence, se défendirent toujours avec un acharnement incroyable, repoussant toutes les attaques, remportant même un grand nombre de victoires. C’est sous les murs de Tunis que le général romain Atilius Régulus fut attaqué et fait prisonnier par Xantippe qui commandait l’armée carthaginoise, Régulus ayant refusé de se sauver par un parjure, fut torturé et mis à mort.
On ne peut pas deviner aujourd’hui que Tenzin Gyatso eut un caractère impulsif et qu’il se mettait même en colère lorsqu’il perdait un jeu !
Mais, sous l’égide de son nouveau précepteur, Serkong Rinpoché, le Dalaï Lama apprit à maîtriser son caractère impulsif et quiconque le fréquente aujourd’hui ne l’a jamais vu se mettre en colère et s’emporter.