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3.76/5 (sur 98 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Casablanca , 1943
Biographie :

Né en 1943 à Casablanca au Maroc (lire Casa le roman de ses origines), François Salvaing aura passé quelques années dans le théâtre (sur et devant les planches), puis aura fait carrière dans le journalisme, notamment à la télévision où il entre après 1981, ce qui mettra son travail d’écrivain en sourdine jusqu’en 1988 où Misayre ! Misayre ! obtient le Prix du Livre Inter. Styliste impeccable et observateur lucide du monde, il développe son œuvre romanesque comme une véritable radioscopie de notre siècle.

Source : CNL
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Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
L’impératrice était fillette encore et sujette à pavor nocturnus. Plus que tout nous redoutions ces nuits où, accouru le Régent, il fallait à quatre pattes feindre de traquer dans la chambre l’iguane du cauchemar puis, bredouilles et relevés, nous défaire de nos uniformes, ôter nos sous-vêtements et attendre que Sa Majesté reconnût et désignât au coutelas du bourreau, avant de se rendormir, l’un des lézards que nos nudités livraient à son enfantillage.
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Nous arrivâmes dans une campagne humide où des fermes basses passaient sans grâce, posées de loin en loin sous la morosité des collines. Paysage de maraîchages, d'étangs. Paavo paria, au retour, d'épingler un canard ou deux.
Nous entrâmes dans des cours aux chiens vindicatifs.
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Le crime étatiquement organisé demeure à l'ordre du jour, mais de plus en plus se manifeste l'instance anonyme suprême qu'est le "marché mondial", qui déclare superflues des potions toujours plus importantes de l'humanité, et ce non pas à coups de propagande malveillante, d'ordre du Führer ou de décision du parti, mais par la logique quasi naturelle de son fonctionnement propre, dont de plus en plus de gens se retrouvent exclus, Le résultat n'en est pas moins meurtrier, mais il est plus difficile que jamais d'identifier un coupable.
Hans Magnus Enzensberger, La grande migration
Cité en préface de "La boîte"
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Le Temps est cet enfant têtu, désastreux, qui joue à remplir les ravins en y lançant des pierres, mais chacun de ses jets, leur ricochet, leur écho, creusent l'abîme un peu plus.
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L'aube se levait, je caressais son dos nu endormi contre ma cuisse. sa peau, le lit, la fenêtre donnant sur un ciel cloisonné, tout avait la blancheur d'un rêve éteint.
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L'allemand (la langue allemande) s'élevait dans son crâne comme une falaise devant un homme sans mains.
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S'il sent que la Mort est en chemin, il peut rester des jours et des nuits à guetter son arrivée, sans bouger ni dormir, tendu qu'il est vers le projet de se glisser dans le trépas d'autrui.
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On va par monts et par vaux, et soudain s'est votre paysage. Celui, à votre insu, qui vous attendait en vous même. On en a vu pourtant des sites, traversé, revu, les uns subis, les autres choisis, on n'avait pas le temps pour eux ou tout son temps au contraire. Parfois on les a imaginé dans la durée, on s'y est projeté par jeu, devant aucun on ne s'est pris à penser : celui là! Et soudain, cette pensée vous tombe dessus comme une foudre. Et pourtant ci, et pourtant ça, on en a vu de plus glorieux, de plus gais, de plus doux, de plus chaleureux, de mieux équilibrés. Mais c'est lui. On n'en revient pas. On s'assoit, on s'écoute bondir le cœur, on découvre qu'on est d'ici depuis toujours peut-être. Qu'on n'y reste ou pas, on en est et il est en vous.
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Dans la Quercy, qu'aima-t-il d'emblée? L'épaisseur des murs, qui n’empêchait pourtant pas l'élégance des bâtiments. Les toits de tuiles à deux pentes, leur désinvolture in extremis. La blancheur de la pierre, qui lui dénonçait le gris de Pech. La gaieté générale des choses. L'accent, de même, proche de l'ariégeois et pourtant son contraire : au lieu d'un âpre raclement, un roulement gaillard et guilleret. Les alternances du paysage et du climat: quelques kilomètres et l'on passait du sec à l'humide, du causse à la vallée, des céréales à la vigne, des noyers aux figuiers.
(A propos d'Albenque)
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Non comme le commun se dispute, avec des rognures de mots, avec des faces d’apoplexie, mais de la façon suivante, mâchouillant doctement : Misayre ! Misayre !
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