Jardins de Saint-Cloud
Reportage sur la manifestation "l'
art des
jardins" au parc de Saint-Cloud qui accueille 500 pépiniéristes et paysagistes.- Interview de
Philippe NEDELEC, paysagiste, sur un nouveau fertilisant à base de cacao.- Interview de Jean-François
VALLET, jardinier, qui parle de l'engouement des gens pour le
jardinage.- Interview de Lionel BOUVIER, architecte-paysagiste, sur la mode des
nains de
jardin....
Petits princes en guenilles, marionnettes émancipées, potaches en révolte, anges gardiens ou tambours briseurs de vitres : c'est toute la saga de l'enfant au cinéma que ce livre raconte, des films de l'âge d'or d'Hollywood et du néoréalisme italien jusqu'aux films de Truffaut, Comencini, Bergman, Wenders. Réinvention permanente, émerveillement face à la première image du monde, l'enfance au cinéma cesse d'être une simple représentation, un âge dans la vie. Elle est un art.
Petits princes en guenilles, marionnettes émancipées, potaches en révolte, anges gardiens ou tambours briseurs de vitres : c'est toute la saga de l'enfant au cinéma que ce livre raconte, des films de l'âge d'or d'Hollywood et du néoréalisme italien jusqu'aux films de Truffaut, Comencini, Bergman, Wenders. Réinvention permanente, émerveillement face à la première image du monde, l'enfance au cinéma cesse d'être une simple représentation, un âge dans la vie. Elle est un art.
Un patient quelque peu déprimé se rend chez son médecin. Ce dernier l'écoute avec beaucoup d'attention et rédige ainsi son ordonnance : "Lire pendant dix jours les poèmes suivants matin et soir :
Agir, je viens de Henri Michaux,
Oser encore d'Andrée Chedid,
Sur le rivage de Rabindranath Tagore."
Il lui remet la petite feuille et conseille en tapotant son épaule : "Après guérison, continuez le traitement. Il n'y a rien de meilleur pour le moral.
Les feux grégeois racontent comment Antoine, un enfant mal aimé, s'initie au langage le plus simple et le plus authentique dans ses rendez-vous secrets avec Suzanne, petite sourde et muette.
"Les gestes appris, recommencés sans cesse, cette forêt de signes qu'Antoine a désormais dans le corps, dans les mains, au bout des doigts, valent mieux que tous les oracles du monde" écrit l'auteur.
Les mots, Antoine, s'en méfie, sauf lorsqu'ils racontent, lorsque à leur lecture "ils coulent, heurtent des récifs et peuvent tout dire, le visage des femmes, la couleur de leur iris, la poussière des chemins, les arbres, les toits des maisons.". Les autres mots, trop vite prononcés, dits à la sauvette, risquent de "s'embraser, s'incarner, monter en flammèches, être des feux grégeois propulsés par des balistes dans l'air nocturne, dont la flamme dans sa trajectoire siffle dans l'air et continue à brûler sur l'eau, incendiant des surfaces océanes.3
Rares sont les livres qui atteignent un tel summum de communion silencieuse entre deux êtres blessés par l'existence.
(Quatrième de couverture)
Dans une ville portuaire, un homme se cache, fuyant son crime. Depuis les mansardes d'un vieil hôtel abandonné, il observe la rue comme on se retranche d'un monde noyé de brumes. Comme on dérive.
Près de lui, un enfant replié sur son propre mystère : par son silence, ses danses et son chant rituels, il va lui apprendre à faire de ce naufrage une fête, aux confins de la peur et de l'oubli absolus. Mais de nombreux souvenirs affleurent, la passé cogne aux fenêtres noircies...
Nous sommes tous des porteurs de poèmes, ceux déjà écrits, ceux qu'il reste à écrire, ceux que nous pouvons lire et relire sans cesse, qui dégagent une ouverture vers des hauteurs où notre regard oublie trop souvent de se diriger. N'oubliez jamais cela... On finit par devenir le poème que l'on adopte. Pourquoi ne pas vous approprier ces textes et la vie qu'ils recèlent ? A leur lecture de chaque instant, pourquoi ne pas connaître la vie côté soleil ?
Je n'aurais jamais cru que la lumière fût aussi blessante. Sa douleur s'étend sur les paupières, les cils, le bout des ongles, les orteils. La lumière de la rue m'était depuis l'oubli, depuis toujours, venue à travers un écran de poussière. Aujourd'hui, elle est partagée. La saleté n'empêche plus son éclat. Il n'y aura jamais assez de lumière pour tout le monde.
Ne te décourage pas, persévère,
il y a des choses divines
soigneusement enveloppées.
Je te jure qu'il y a des choses divines
plus belles que les mots
ne sauraient dire
Walt Whitman
Ton désir impérieux
est de toucher les lèvres
les falaises,
érafler le gré des villes.
Touche, effleure, érafle
ce qui se montre tel,
sans artifice.
Yves Simon
"Hâte-toi de transmettre ta part de merveilleux de rébellion de bienfaisance
Effectivement tu es en retard sur la vie
La vie inexprimable.
René Char