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Critiques de François Weyergans (142)
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Trois jours chez ma mère

Pourquoi les prix Goncourt sont rarement nos livres préférés d'auteurs qui par ailleurs on aime bien, (en ce qui concerne Weyergans lisez "Franz et François" ou "La démence du boxeur" bien meilleurs).

Le narrateur François Weyergraf, écrivain, la cinquantaine désabusé fait un bilan sur sa vie, amoureuse, professionnelle, sociale. Rien de très emballant dans tout ça, il faut bien le concéder. Car le bouquin de Weyergans manque de hauteur, les nombreuses disgressions sont d'un ennui abyssal, alors on essaye de deviner qu'elle est la part de fiction et celle de réalité dans ce double littéraire. L'écriture est agréable mais malheureusement jamais au grand jamais le livre arrive à nous accrocher, ici ou là, on prend espoir (merde c'est le Goncourt tout de même) mais non décidément le plaisir reste à quai.

Comme quoi les gouts et couleurs ne sont par forcément les mêmes que celle de nos illustres jurés des prix littéraires.
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Trois jours chez ma mère

Je n'avais jamais lu François Weyergans, alors le titre m'interpelant j'ai voulu essayer, connaître cet auteur, sans me souvenir que ce livre avait obtenu le Goncourt en 2005. Je me méfie généralement des livres primés et ce n'est pas le prix attribué à une oeuvre qui me le fait acheter. Une fois de plus, ce livre clos, je reste fidèle à mes positions, ce livre méritait-il vraiment le Goncourt, les concurrents de François Weyergans étaient-ils si mauvais cette année-là pour qu'on couronne cette oeuvre? Je n'irai pas jusqu'à déclarer que ce livre est mauvais. Mais par rapport au titre "Trois jours chez ma mère" il ne tient pas ses promesses. Le titre est un leurre, un miroir aux alouettes. En fait je soupçonne ce roman d'être une oeuvre largement autobiographique, dans laquelle le narrateur s'épanche beaucoup sur ses coucheries, ses pulsions sexuelles et explique qu'il a toujours allégrement trompée sa compagne... Là, la situation s'aggrave encore car, écrivain, il est en panne d'inspiration, dépressif et au bord de la saisie judiciaire. Il traverse aussi la période critique du "démon de midi" lorgnant les jupons et les décolletés de jeunes femmes parfois plus jeunes que ses filles et passant à l'acte (juste pour baiser!)...La mère est présente dans le livre certes, mais uniquement par bribes par le biais de souvenirs, car il la voit peu et leurs contacts sont le plus souvent téléphoniques. Cette mère est aussi le sujet du livre qu'il peine à écrire depuis fort longtemps "Trois jours chez ma mère". Ces trois jours chez sa mère, le narrateur finira par les passer chez sa mère, mais en l'absence de celle-ci et en présence de ses soeurs, et le narrateur pourra enfin mettre un point final à son livre. Dans lequel François Weyergans, évoque un narrateur qui se nomme François Weyergraf et choisit comme personnage principal de son roman un François Graffenberg... Pas très simple cette situation, vous ne trouvez pas? Ce qui sauve le livre c'est qu'il est quand même bien écrit, contenant de belles descriptions et que l'humour n'en est pas absent. Mais est-ce suffisant pour en faire un Goncourt? Cette rencontre littéraire ne fut pas pour moi un coup de coeur et je le regrette, j'attendais beaucoup de cette oeuvre, trop peut-être, alors goût amer, et déception de lectrice exigeante.

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Trois jours chez ma mère

Trois jours chez ma mère et plusieurs soirées d'ennui profond !

Je n'y ai sans doutes pas trouvé ce que je cherchais, je me suis agacée à lire ces longs monologues d'un écrivain désemparé qui cherche vainement à écrire un livre (celui là même que l'on est en train de lire) et en profite pour nous détailler dans le désordre ses états d'âme, ses états de corps plutôt car sa sexualité déborde de partout !

En suivant donc le fil déroutant de ses pensées, il est parvenu à me dérouter complétement !

L'écriture est fluide avec parfois quelques délicieux instants littéraires, mais l'ensemble ne m'a rien apporté si ce n'est un arrière goût de tristesse qui ne me convient pas du tout.





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Trois jours chez ma mère

Weyergraf, écrivain en mal d'inspiration, nous livre sa vie 'passionnante', ses problèmes de procrastination, l'admiration pour son père, ses incartades amoureuses, ses gouts musicaux, la relation avec sa mère, les infos du jour, encore ses succès amoureux, ses souvenirs littéraires, ses difficultés financières, encore ses coucheries et ses fantasmes, ...



Il ya des écrivains qui peuvent écrire un roman avec n'importe quoi, ça donne parfois n'importe quoi, un n'importe quoi qui a quand même remporté le Goncourt 2005;-)

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Trois jours chez ma mère

Un auteur que j'ai découvert depuis peu et c'est seulement le deuxième livre que je lis de lui et pourtant, j'ai l'impression que je l'aime déjà.



Dans cet ouvrage, le narrateur, François Weyergraf, est un écrivain d'une cinquantaine d'années, marié à Delphine et père de deux grandes filles. Le roman débute par des souvenirs par des regrets, ceux de François qui estime qu'il ne voit pas assez sa mère et des souvenirs, celui de la mort de son père quelques années plus tôt , son séjour avec ses cinq soeurs auprès de leur mère au prieuré, là où elle demeure, et ces instants qu'ils ont partagés dans la peine mais aussi plus unis que jamais.

François est également un écrivain frustré, qui n'arrive plus à écrire et à terminer tous les romans ou documentaires qu'il a commencés ou pour lesquels il a signé un contrat. Pourtant, il a tout pour être heureux, une famille aimante, une bonne santé, deux adorables filles ainsi qu'une charmante épouse mais malgré tout cela, il n'arrive pas à s'en satisfaire. Aussi, multiplie-t-il les conquêtes amoureuses lors de ses fréquents déplacements en province et n'éprouve apparemment aucun scrupule à tromper sa femme.



Le sexe et la frustrations sont donc au premier plan de cet ouvrage mais derrière cette façade, il y a néanmoins bien plus que cela. Il y a avant tout l'amour, non pas seulement celui que l'on porte à des aventures de passage mais aussi celui que l'on porte à ses parents (pour le cas de François, il s'agit en particulier du lien qui l'unit à sa mère) et qui est un amour inconditionnel et plus fort que tout.

Un livre que j'ai vraiment trouvé très bien écrit, une écriture fluide et limpide et là où j'ai vraiment été scotchée, c'est lors de la mise en abîme qu'inclut l'auteur dans son livre, à savoir lorsqu'il parle du roman que le protagoniste du livre qu'il est lui-même en train d'écrire, un protagoniste lui aussi romancier et qu'il nous dévoile les trois premiers chapitres que ce dernier a rédigé. Alors là, je dis Bravo !

Enfin, ce roman m'a également beaucoup plu car il me rappelle des endroits où j'ai vécu tels Aix-en-Provence ou encore Digne, des endroits où je suis allée et pour moi, ce fut un enchantement que de les retrouver dans ce roman. A découvrir !
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Trois jours chez ma mère

Je ne savais pas si je devais rire ou pleurer avec cet auteur et son personnage, pardon son double. Je me suis demandée si sa mère n’allait pas mourir avant qu’il se décide à aller la voir. Entre son désir - au secours, trouvez moi un synonyme autre qu’envie - et le jour, où, enfin il prend le train, j’ai eu droit à toute sa vie amoureuse, ses fantasmes, les goûts sexuels de ses partenaires, la tolérance de son épouse, ses angoisses d’homme et d’écrivain, ses enfants, ses soeurs, ses amis et son enfance. Talentueux, certes, mais ce serait bien qu’il arrête d’écrire avec son pénis et puis c’est malsain de mêler sa mère à tout ça !
Lien : http://pyrouette.canalblog.c..
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Trois jours chez ma mère

Comment penser que François Weyergraf puisse être quelqu’un d’autre que François Weyergans, lui-même ?



Autobiographique, donc…ce livre qui raconte le cheminement et les états d’âme d’un auteur qui tente de terminer son nouveau roman… un roman qui raconte justement le cheminement et les états d’âme d’un auteur qui tente de terminer son nouveau roman, roman qui raconte justement etc.



Autobiographie et une mise en abyme…Un procédé, la mise en abyme, propre à multiplier à l’infini une absence d’intrigue. On est plutôt ici sur un texte introspectif du genre journal intime, même s’il n’en a pas la structure.

Et cette tendresse pour sa mère…



Une structure assez complexe, il faut bien le dire ; et pas toujours très facile à suivre. Un récit gigogne qui peut parfois ennuyer, mais néanmoins un ouvrage plaisant même si par moments on a l’impression que l’auteur se délecte à s’écouter penser, parfois sur des banalités...

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Macaire le copte

Quelle vie ! S'infliger des tortures et des supplices, mener une vie de vagabond, pour se rapprocher de Dieu, loin des hommes. Ce fut le choix de Macaire, en Égypte à la fin du 4ème siècle après J-C.

Comme beaucoup d'autres moines ermites à cette époque, les Pères du désert, comme on les appelle, voulurent que leur vie soit le plus proche possible de celle du Christ. Mais, à la lecture de ce récit, cette vie semble plus proche de celle d'animaux, d'esclaves, de suppliciés. Il faut replacer la vie de ces ermites dans son contexte historique. D'ailleurs, quelques années après, tous ces moines ermites furent accusés d'hérésie par l’Église.

On peut maintenant se poser la question : Est-ce nécessaire de mener une vie d’ascétisme aussi radical pour se rapprocher de Dieu ? On peut rapprocher ce récit de la voie du milieu prônée par Bouddha. Et peut-être aussi des pensées des philosophes post-socratiques Grecs : Stoïciens, Épicuriens…

C'est un livre que j'ai lu par curiosité historique et spirituelle et que je recommande à tous ceux que le sujet intéresse.
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Royal romance

Premier roman que je découvre de cet auteur et on peut dire que je n'ai vraiment pas été déçue.

En effet, tous les ingrédient qui me sont chers y étaient réunis : amour, lecture et écriture, fragilité de la vie et j'en passe.



Daniel Flamm est un auteur à succès, marié et père de deux filles, partageant sa vie entre Paris et Montréal, entre sa vie réelle si l'on peut dire et sa vie de romancier dans laquelle il entretient une relation adultère avec Justine, une jeune femme d'une vingtaine d'années sa cadette. Cet amour passionné n'est en réalité rien d'autre qu'une passion puisque, même s'ils parlent souvent de s'installer ensemble, Daniel n'a jamais eu réellement l'intention de quitter sa femme pour s'installer et vivre pleinement sa passion avec Justine. Passion est le mot exact puisqu'après Justine viendront d'autres femmes et l'une d'entre elles sera celle de trop, mettant en péril sa condition d'homme marié et père de famille.

Mais dans cet ouvrage, Justine est au coeur de tout. C'est elle qui nous fait réaliser la fragilité de la vie, qui nous fait comprendre qu'il faut savourer chaque moment que l'on passe avec l'autre et surtout, ne jamais rester sur des non-dits.



Un roman bouleversant dans lequel le lecteur voyage beaucoup, accompagnant le narrateur d'hôtel en hôtel, partageant son lit avec plusieurs femmes, découvrant sans cesse de nouveaux paysages mais surtout rencontrant des personnages qui marquent une vie.

Une écriture fluide et légère, jamais vulgaire dans les descriptions des ébats amoureux des amants et criarde de vérité sur le tourment des sentiments humains. Un ouvrage splendide, à découvrir !
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Trois jours chez ma mère

J'avoue mon ignorance : j'ai saisi ce livre sans savoir qu'il avait eu le Goncourt, sans savoir qui était F. Weyergans, et en confondant certainement le titre avec "Trois jours chez ma tante". Je ne savais rien non plus de l'histoire et de sa structure narrative. Quelle ne fut donc ma surprise en découvrant la page 161 de l'édition brochée (Grasset). Ceux qui ont le livre me comprendront. Les autres ne doivent rien savoir.

Je suis heureux d'avoir lu ce livre, qui va me marquer. C'est un texte certainement complexant pour qui essaye d'écrire : cela paraît si facile. On se dit qu'il serait aisé de faire comme l'auteur.

On sort de la lecture en pensant connaître à présent son auteur. A moins que tout ceci ne soit que fiction. Si c'est le cas, c'est encore plus fort !
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Le pitre

Éric Wein se fait psychanalyser par un médecin qu'il surnomme le Grand Vizir. Ils se rencontrent tous les jours. Le dialogue des deux hommes fait songer à un numéro de cirque. Dès la parution du Pitre, en 1973, la critique a reconnu dans le personnage du Grand Vizir un portrait du docteur Jacques Lacan.

Éric raconte tout ce qui lui passe par la tête. Il voyage souvent. On le retrouve à Venise, à Palerme, à Genève. Il est obsédé par les femmes et par la musique. Il écoute surtout un opéra de Richard Strauss : Salomé. Toutes les femmes, pour lui, ressemblent à Salomé. Son psychanalyste tentera de le guérir en lui présentant Charlotte, une jeune Américaine avec laquelle il vivra une histoire d'amour peu banale.

(4ème de couverture de l'édition originale)
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Franz et François

J'avoue que j'ai été un peu moins enthousiaste à la lecture de ce livre, voilà probablement pourquoi j'ai mis un peu plus de temps à le lire que "Royal romance" ou encore "Trois jours chez ma mère" que j'avais vraiment adoré.

L'on ne peut pas dire que j'ai détesté cet ouvrage mais je ne peux pas non plus affirmer que ce fut un vrai coup de coeur.



François Weyergraft est un homme d'une quarantaine d'années, père de deux filles, Zoé et Wogline et partageant sa vie avec Delphine, la mère de ses enfants, est également un romancier et un réalisateur de films, détail que l'on apprend que bien plu tard. L'histoire débute alors que François, qui n'a plus rien publié depuis cinq ans, a entrepris d'écrire un livre sur son père et qu'il se retrouve dans la situation que redoute tout écrivain : celui de la page blanche. C'est pour cette raison que Delphine a décidé de prendre de la distance avec ses filles et de s'éloigner un moment de lui et de leur vie à Paris. C'est l'occasion pour François de remonter dans ses souvenirs et, grâce à de nombreux flash-back, de nous faire découvrir, à nous lecteurs, ce que fut sa vie et quel homme était son père, lui-même auteur d'articles et de livres catholiques et ayant des principes bien tranchés sur la question de la foi en Dieu. Père de six enfants, cinq filles et le narrateur, ce père, Frantz Weyergraft (de son vrai prénom Casimir) est en réalité le personnage central de ce roman car c'est en réalité autour de lui que tout gravite.



Un livre toujours aussi bien écrit qui apporte des morales profondes (bien qu'il ait aussi sa part de contre-morale car il faut avouer que François n'est pas un modèle de fidélité dans son couple), je pense que ce qui m'a déplu dans la lecture de cet ouvrage sont les principaux thèmes abordés dans ce dernier, à savoir la Religion et le Sexe.

Cependant, l'auteur fait un rebondissement extraordinaire à la fin, ce qui m'a un peu réconcilié avec cette lecture. A découvrir !
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Trois jours chez ma mère

Je suis très rarement attirée ou séduite par les Prix Goncourt et je dois avouer que j'ai pris un certain plaisir avec celui-ci. Un écrivain qui pourrait être François Weyergans lui-même, se trouve dans une situation difficile.... Il fait peur à tout le monde et en particulier à sa femme Delphine qui ne le reconnaît plus. Il n'arrive plus à écrire, est criblé de dettes et doit faire face à ses créanciers et ses éditeurs. Il voudrait tout plaquer, changer de nom (!), de vie, de ville et pour cela envisage de passer trois jours chez sa mère, en Provence, un retour aux sources pour retrouver l'inspiration et pour se faire oublier de ceux qui le poursuivent. Ce retour vers celle qui le connaît peut-être le mieux pourrait faire un sujet de livre mais également être un retour sur soi-même, une auto-analyse de son parcours :



"Un homme très désemparé décide, le jour de ses cinquante ans, d'annuler tous ses rendez-vous afin de savoir où il en est. Il souhaite changer de vie, de métier, de femme, de ville et même d'époque." (p136)



Il n'est finalement pas question d'un récit sur ce voyage auprès du giron maternel mais finalement un roman dans le roman, la fameuse mise en abyme, celle d'un auteur en mal d'inspiration et au bout du rouleau, la manière dont il envisage sa sortie de la page blanche et comment s'élabore un roman, d'autant qu'il est écrit sous la contrainte pour apurer les comptes, qu'ils soient financiers ou personnels. Et quoi de mieux que de se pencher sur son passé, son enfance avec l'ombre d'un père féru de cinéma, d'une mère aimante et de cinq sœurs mais également sur sa vie avec un mariage heureux, une épouse "tolérante" et complice, deux filles. Alors aurait-il finalement rien à raconter car sa vie serait parfaite. Ah si un détail : le Monsieur est irrésistiblement attiré par les femmes et multiplie les conquêtes.



Une mise en abyme à la fois sombre et parfois humoristique, voire sans complaisance sur son existence, sur son quotidien et ses amours. Et là l'auteur se dévoile totalement, peut-être même fantasmatiquement,  évoquant ses nombreuses rencontres avec parfois un côté que j'ai trouvé sans fard (même si je pense qu'il en rajoute un peu) et que j'ai trouvé par moments assez pathétique.



Ce n'est pas un livre qui me marquera durablement mais il y a en fond une sincérité que j'ai aimée. Il creuse son passé pour tenter de trouver matière à un nouveau roman, qu'il annonce partout mais qu'il peine à écrire et dont même sa mère l'enjoint de publier et ne dit-on pas qu'il faut toujours écouter sa mère et que la littérature peut sauver. Il se joue des identités afin de ne pas totalement se dévoiler ou seulement à travers peut-être le ou les hommes qu'il rêverait d'être, devenir le héros de son propre roman.



Ce qui m'a particulièrement plu c'est finalement l'écriture : il y a une sorte de jeu, de clins d'œil et à force de s'inventer des personnages l'auteur s'amuse à nous perdre dans son "délire" d'écriture, à brouiller les pistes et je dois avouer que j'ai suivi ses déambulations avec un certain plaisir. Il cherche, il creuse pour finalement aboutir à une ébauche de roman (allant jusqu'à y insérer la couverture imaginée) mais au-delà du roman, il y a également une réflexion au temps, à sa relation avec sa mère vieillissante, qui vit loin de lui et dont il admet ne pas toujours avoir pris soin d'entretenir avec elle une proximité.



J'ai aimé.
Lien : https://mumudanslebocage.wor..
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Trois jours chez ma mère

À l'ouverture de ce livre récompensé au Goncourt, je pensais avoir une surprise de taille.



J'ai navigué facilement avec les différents François. L'écriture est intéressante, le language est calibré et le style est consistant.

Néanmoins, la maîtrise du verbe ne m'a pas suffit.

Je n'ai pas adhéré à l'histoire. Le récit a manqué de piquant pour m'emmener.



J'ai attendu "les trois jours chez sa mère" comme un dû ! Je me suis sentie bernée par le titre, moi qui d'habitude attache moins d'importance à l'étiquette !

En réalité, je souhaitais un coup de théâtre ! Que l'attendu devenu l'inattendu se produise ... Et non. Flop.



À bien y réfléchir, je ne me souviens pas du final.

Un peu plus d'un an après l'avoir lu, mes souvenirs sont déjà confus. Dommage, car la curieuse pirouette, entre le protagoniste réel et les personnages romancés, est plaisante.



Lu en février 2018.
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Trois jours chez ma mère

Déçue, terriblement déçue. Et l’auteur a reçu le Goncourt !!!! Je douterai presque de la valeur de ceux qui décernent les Prix littéraires. Bref, un monologue ennuyeux, même si de temps en temps quelque « information culturelle » essaie de nous sortir de cette torpeur. Il devait être vraiment « déprimé, désorienté, malheureux etc etc » pour avoir écrit ce livre … mais il a réussi à nous coller sa mélancolie. Humour vous avez dit ? mais où donc ? : « … j’avais obtenu dix neuf sur vingt… « tu vois tu n’as pas changé, tu es toujours amateur de monologues ».

Pardon mais ce monologue là n’est intéressant qu’aux cinq dernières pages.Quant aux récits, nombreux, sur ses relations féminines, je ne me permettrais pas d'interprétations psychanalytiques, mais....



Bref, vous l’aurez compris : je n’ai pas du tout aimé. Mais je promets de lire de lui un seul autre livre… dans quelque temps.



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Macaire le copte

Ma pile-à-lire diminue ... Le déconfinement approche ... il était temps !

De François Weyergans, auteur plusieurs fois primés, je n’avais, jusque là, jamais rien lu.

Dans son 4ème roman (1981), il nous retrace la vie d’un de ces ermites « pères du désert » qui, dans l’Égypte du 4ème siècle, cherchait à rencontrer Dieu en s’éloignant des hommes. Diogène dans son tonneau était un joyeux drille, un petit plaisantin en comparaison de ces moines dont la vie fût un calvaire volontaire. D’ailleurs j’ai vu dans ce livre une sorte d’hymne au masochisme, l’Enfer est en effet sur Terre, sur la leur en tous les cas. Si je peux concevoir l’idée de l’ascétisme, si je peux comprendre le besoin de « vie simple » et d’éloignement d’avec la civilisation, je n’ai pas compris cette volonté de souffrir, cette torture physique et psychique perpétuelle ; Pourquoi ?

À la fin du roman, quelques pages remettent en perceptive ce récit dans l’Histoire du début de la chrétienté, et éclairent un peu ce texte âpre et austère.

Déçu donc, par le traitement du sujet et aussi par le style, l’écriture, certes en rapport avec son thème ; sèche et dure, mais sans caractère, ni personnalité. Une écriture néanmoins suffisamment limpide pour m’emmener jusqu’à la fin prévisible de ce roman**. Allez, salut.

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Trois jours chez ma mère

Ceux qui penseront à Albert Cohen et à son livre sublime "Le livre de ma mère" seront bien déçus par ce "Trois jours chez ma mère" où il est question d'à peu près tout ce qui peut passer dans la tête de François, le narrateur et écrivain en panne d'inspiration, tout sauf justement sa mère.

Il faudrait alors plutôt évoquer le Romain Gary d "Au-delà de cette limite votre ticket n'est plus valable", mais François Weyergans ne distille que l'ennui. Il fatigue son lecteur par son parisianisme snobinard, ces détails de pseudo érudit esbrouffeur, ses frasques sexuelles d'acrobate lubrique.

Il est bien le digne sectateur de ces petits critiques des Cahiers du cinéma qui allaient bouffer le monde et cracher leur venin sur les délicieux auteurs qui les avaient précédés.

On ne peut douter que le livre ait beaucoup intéressé les dégarnis obséquieux du Goncourt mais il emmerde le lecteur moyen qui se fout de savoir dans quel hôtel exactement François W. a pu forniquer, quel vin rare et précieux il a englouti, et quel livre d'expert es-critique il emporte dans ses multiples et variés déplacements.

Quand à la forme utilisée pour faire passer ce fatras, elle fait longtemps s'interroger pour savoir qui parle du coq ou de l'âne !
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Trois jours chez ma mère

"Trois jours chez ma mère" ou l'histoire d'un auteur qui écrit un livre sur un écrivain qui écrit un roman sur un autre double qui tente d'en commettre un...roman qui s'intitule pareil...ouf!

Cette mise en abyme du romancier est peut-être le seul intérêt de ce Goncourt...était-ce juste le tour de cet éditeur d'avoir le prix?

De fait je n'ai pas une envie folle de me plonger dans l'oeuvre de François Weyergans, ni Weyergraf ou du dernier...comment s'appelle-t-il? Déjà oublié...

De longs tunnels avec des infos sans grand intérêt sur sa/leur vie sentimentale , le Japon...etc où seules les 10 dernières pages rattrapent un peu la chose!

Humour, émotion et rire si on en croit la 4ème de couverture.

Ne restera pas dans mes annales.

Suivant!



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Rire et pleurer

Voici un roman vide et lent.

Heureusement qu’il se lit rapidement…

Un homme quitté, un roman loupé que dire de plus.

Trouvé dans une boîte à livre où je vais m’empresser d’aller le reposer. Par ce mot j’envoie solennellement mes excuses aux futurs lecteurs qui auront la malchance, comme moi, de le récupérer et de s’ennuyer ferme pendant les 194 pages.
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Macaire le copte

On suit Macaire le Copte (son nom d'ermite) dans sa quête de plaire à Dieu. A première vue tout devait rouler dans cette lecture, roman "historique", retour à l'essentiel, traversée du désert au sens propre comme au figuré, ... mais, il y a un "mais", Macaire est un grand barré. Ce petit bonhomme opiniâtre s'auto-inflige des souffrances sans nom, telles que j'en suis restée pantoise.



Néanmoins la qualité du récit, de l'écriture, de l'intérêt historique y étant, je suis arrivée au bout, bien qu'un peu dubitative.



Peut-être qu'un autre roman du même auteur me conviendrait mieux, intriguée que je suis pas son choix si particulier de sujet?
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