C'est si vide une ville lorsque quelqu'un vous manque. Les gens que l'on croise ne sont que des ombres, au mieux des fantômes, leurs conversations vous traversent sans jamais vous pénétrer. (...) Rien n'y fait quand l'absence vous étreint. Le dessin d'une nuque, le mouvement gracile d'une main, un sourire lointain, un timbre ou une intonation de voix, un parfum, le moindre rien vous rapproche de l'autre et vous éloigne de vous.