A Vaugirard, je repris ma vie de recluse. Je n'avais commerce avec aucun mortel, hors Monsieur de Louvois, et je n'écrivais de lettres à personne, excepté mon frère. Dans cette demeure magnifique et cachée, les jours ressemblaient aux jours mais j'avais trop à faire pour m'ennuyer. Mon bonheur eût été parfait sans l'infirmité de mon petit prince : j'avais des livres, des arbres et des enfants; il ne m'en jamais fallu davantage pour louer Dieu de sa création et faire monter à mes lèvres des chants d'allégresse.