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4.12/5 (sur 330 notes)

Nationalité : Allemagne
Né(e) à : Cologne , le 28/05/1957
Biographie :

Frank Schätzing est un auteur allemand de science-fiction.

Il a suivi des études de communication à Westdeutsche Akademie für Kommunikation à Cologne avant de devenir rédacteur au sein d’agences internationales et de fonder une agence de publicité.

Au début des années 1990, il a fait ses premiers pas d'écrivain. Après quelques satires et diverses nouvelles, c'est en 1995 qu'il publie son premier roman : "La mort et le diable" ("Tod und Teufel").

En 2004, son thriller de science-fiction écologique intitulé "Abysses" ("Der Schwarm") connaît un très grand succès éditorial et devient rapidement un best-seller classé numéro un des ventes en Allemagne pendant plusieurs mois. Il obtient le Prix allemand de science-fiction 2005.

Ce roman est adapté en 2021 en une mini-série télévisée internationale appelée "Abysses" ("The Swarm" / "Der Schwarm"), avec Cécile de France. Dans un interview donnée au magazine allemand "Zeit", Frank Schätzing critique vivement l'adaptation de son ouvrage.

Son roman d’espionnage, "Breaking News", est paru en 2014.

Frank Schätzing est marié à Sabina Valkieser-Schätzing et vit à Cologne.
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Source : Wikipédia
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Vidéo de

Bande-annonce d'"Abysses", nouvelle série de France 2


Citations et extraits (46) Voir plus Ajouter une citation
On ne supporte pas la vue de ce qui rampe, se traine, grouille, ça nous fait peur. Et pourtant, il n'y a pas de quoi. Heureusement que nous ne voyons pas les hordes d'acariens qui bougent dans nos pores en se nourrissant de notre sébum, les millions d'arachnéens minuscules qui envahissent nos matelas, les milliards de bactéries qui se la coulent douce dans nos intestins !
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C'est en ce mercredi que se scella le destin de Juan Narciso Ucañan, mais le monde n'en fut pas informé.
Quelques semaines plus tard, l'information fut diffusée sur une vaste échelle, mais le nom d'Ucañan ne fut jamais prononcé. Car des noms, alors il y en avait trop,  et il faisait simplement partie du lot. S'il avait été possible de l'interroger immédiatement après et de lui demander ce qui s'était passé à l'aube de ce mercredi, la similitude avec des événements qui s'étaient produits au même moment tout autour du globe aurait sauté aux yeux. (...) Mais Juan Narciso Ucañan ne dit mot, et le Pacifique, au large de Huanchaco, dans le nord du Pérou, ne révéla rien non plus. Ucañan resta muet, comme les poissons qu'il avait pêchés toute sa vie durant. Lorsque, finalement,  on le retrouva dans une statistique, l'affaire était déjà passée au stade supérieur et les détails le concernant (...) ne présentaient plus qu'un intérêt mineur.


14 janvier - Huanchaco,  côte péruvienne 
(Prologue)
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- Je sais où tu veux en venir, dit-il après un moment de silence. Tu penses que pour traiter l'animal de façon plus humaine, il n'est pas nécessaire de lui trouver un maximum de similitudes avec l'homme.
- Exactement! confirma Alicia avec véhémence. C'est de l'arrogance!
- Tu as raison. (...). Mais les gens ont besoin de croire que plus une créature vivante ressemble à l'homme,  plus elle mérite d'être protégée. Tuer un animal, c'est plus facile que tuer un homme, et ça le restera toujours. Ce ne sera plus difficile que lorsqu'on aura considéré cet animal comme un proche parent. Il y a beaucoup de gens qui admettent cette idée maintenant, mais sans accepter pour autant que nous ne soyons pas les rois de la création et que nous n'occupions pas la première place sur l'échelle de la valeur de la vie… que nous soyons sur le même plan.
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Le crâne de la baleine avait surgi des flots sans le moindre bruit. Il était si près qu’il touchait quasiment le caoutchouc du bateau. Il se dressait hors de l’eau sur plus de trois mètres cinquante ; la gueule ridée était parsemée de crustacés parasites et de protubérances. Au-dessus de la bouche fendue vers le bas, un œil grand comme le poing fixait l’occupant du Zodiac, presque à hauteur de visage. On apercevait le début d’énormes nageoires pectorales au-dessus des vagues. Immobile comme un rocher, la tête semblait posée sur l’eau. C’était le bonjour le plus impressionnant qu’Anawak eût jamais connu.
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- Au fond, je me demande depuis des années quel est notre véritable but, reprit-elle. Je crois que si je connaissais la réponse, j'arrêterais de chercher. La réponse est toujours la fin de la quête. Peut-être est-ce la solitude de notre existence qui nous tourmente. L'idée d'être un hasard qui ne s'est reproduit nulle part. Mais peut-être voulons-nous apporter la preuve au contraire qu'il n'existe personne en dehors de nous et que la place que nous occupons dans la Création nous revient de droit.
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- C'est la malédiction du déracinement, Léon. Au final, tu n'es chez toi nulle part, ni à l'étranger ni dans ta patrie. Les indiens ont été déracinés. Les Blancs font maintenant leur possible pour réparer, mais comment veux-tu qu'ils nous aident, puisqu'ils se sont déracinés eux-même? Ils détruisent le monde qui les a vus naître. Eux aussi ont perdu leur patrie. D'une manière ou d'une autre, nous sommes tous dans le même cas.
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- Au fond, je me demande depuis des années quel est notre véritable but, reprit-elle. Je crois que si je connaissais la réponse, j'arrêterais de chercher. La réponse est toujours la fin de la quête. Peut-être est-ce la solitude de notre existence qui nous tourmente. L'idée d'être un hasard qui ne se reproduit nulle part. Mais peut-être voulons-nous apporter la preuve au contraire qu'il n'existe personne en dehors de nous et que la place que nous occupons dans la Création nous reviens de droit.
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Le crâne de la baleine avait surgi des flots sans le moindre bruit. Il était si près qu’il touchait quasiment le caoutchouc du bateau. Il se dressait hors de l’eau sur plus de trois mètres cinquante ; la gueule ridée était parsemée de crustacés parasites et de protubérances. Au-dessus de la bouche fendue vers le bas, un œil grand comme le poing fixait l’occupant du Zodiac, presque à hauteur de visage. On apercevait le début d’énormes nageoires pectorales au-dessus des vagues. Immobile comme un rocher, la tête semblait posée sur l’eau.
C’était le bonjour le plus impressionnant qu’Anawak eût jamais connu.
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Shalom, reprend Carmichael en tortillant sa barbiche. Tu sais que je n'ai rien contre les Arabes, j'ai des amis arabes, j'ai des amis juifs, chacun a ses bons côtés, mais ils deviennent dingues, ça ne peut que s'achever dans le chaos, rejoins ta famille, tout de suite, protège ta famille, tu n'as le droit de ne penser qu'à rien d'autre, vas-y, mais ne fait rien non plus de précipité, repasse vite ici boire un café, tu as forcément le temps, God save the Queen.
King, répond Shalom machinalement.
Depuis trente-six ans.
Ah oui. Le Britannique secoue la tête. Bizarre. J'avais justement une vision. Peu importe. Ce pays vous met les idées en bouillie.
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Parce que les taliban ont compris que cette guerre ne se gagnera que dans les médias. Et les médias en ont assez de zoomer sans arrêt sur la même flaque de sang. Aussi tragique que puisse être le fait que des civils sont réduits en charpie et que des caporaux rentrent au pays dans des cercueils, le monde s’y habitue. Qui pose encore la moindre question sur l’attentat quotidien à la voiture piégée en Irak? Ce ne sont plus des informations. C’est un bruit de fond.
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