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3.71/5 (sur 45 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Rustenhart , 1981
Biographie :

Frédéric Clémentz né en 1981 à Rustenhart en Alsace, a quitté son travail d’ingénieur dans le nucléaire en 2006 (environ) pour se consacrer à l’écriture, au cœur de la Drôme provençale où il s’est installé.

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Citations et extraits (8) Ajouter une citation
Commencé aux petites heures du matin, je pensais le lire dans la semaine. Mais le talent de cet auteur m'a contrariée dans mes projets. Je l'ai lu d'une traite, ce qui m'arrive peu souvent, pour ne pas dire jamais.

L'écriture est sublime, le verbe est riche, précis, les métaphores sont superbes.

C'est un sans faute tant sur le fond que sur la forme. Car, concernant le fond, je préfère ne rien dévoiler : ce serait "spoiler" un roman qui est très riche en rebondissements. L'auteur nous emmène dans un jeu de pistes et ça fonctionne à merveille car tout est très intelligemment mis en place. Vous pensez avoir compris, non, il vous a habilement mené (e) par le bout du nez.

Je lis beaucoup, des auteurs édités et des auteurs indépendants; j'ai envie de dire que c'est le meilleur roman d'un indépendant lu jusqu'à présent.

J'ajoute que j'ai du mal à croire que ce roman soit un premier roman tant la structure est travaillée jusque dans les moindres détails.

Un roman que je recommande. N'ayez pas peur des passages un peu "glauques", ils confèrent une puissance au récit qui vous happe, vous malmène et sont portés par cette plume magnifique.

Un auteur qu'il convient de suivre de très près.
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Tu dormais ma douce. Morte, ça ne veut rien dire quand vivre est trop violent, trop insoutenable et que la douleur est partout, obstinée à ronger, mordre, déchirer sans cesse. Morte est un mot effrayant pour les bien portants, pas pour ceux qui ne sont plus qu’un hurlement, un corps déchiqueté par le mal.
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« Je ne pleure plus. Mes pages ont été mes kleenex, mes avaleurs de morve, mes éponges à colère. Elles sont là, sous mes yeux, humides et gorgés de mots libres qui sauvent de la vessie hurlante, de la honte, du silence comme une gangrène du tremblement qui éteint. Je les embrasse mes petites pages chéries, je les serre contre mon coeur, je les renifle et me lave de leur odeur. L’odeur douce et légère des choses dites, droites dans leurs bottes »
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Un jouisseur avec une devise inoxydable : « Ne jamais s’encombrer des cons plus de vingt-cinq secondes et ne jamais manquer d’oseille. » Que du bon sens.
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« C’est là, dans ce vieux bâtiment sinistre et déglingué que j’ai hurlé de honte pendant que tu pissais sur le corbeau mort en riant. Oui Obringer, tu riais tandis que, nu et souillé, je vivais mes premières minutes d’enfant violé, éteint, condamné à porter tout ça en baissant les yeux. Je les ai baissés pendant dix-neuf ans. Mais d’où vient cette pensée folle qui oblige les humiliés à devenir leur propre bourreau, à se cracher dessus, se nier, s’enfoncer dans la tête du sale silence qui les ronge et les fait vivre comme des rats ? »
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Difficile de parler de ce livre...
Cet auteur à une écriture c'est hallucinant 😳
Il tricote avec les mots, forme des phrases et c'est magnifique !
Alors oui on est dans du thriller bien psychologique et surtout très original, mais ce n'est pas ce que je retiens de ce tête à tête.
Un petit bémol sur le dernier chapitre qui pour moi n'était pas nécessaire, mais qui n'enlève rien à ce moment de lecture et à cette valse de mots.
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« Cette histoire vous a sans doute bousculé, dérouté, dérangé peut-être. Tant mieux. Un livre, il faut aussi que ça cogne, que ça hurle, que ça se mette en danger. Et bien sûr que ça caresse, que ça tutoie la beauté, que ça s’installe dans le coeur »
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Parfois sauver sa peau passe aussi par l'effacement de ceux qu'on aime.
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