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3.8/5 (sur 474 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Aubignan, Vaucluse , le 02/04/1966
Biographie :

Frédéric Richaud est un romancier français et un scénariste de bandes dessinées.

Fils d'un père artiste-peintre et d'une mère pianiste, il effectua une partie de sa scolarité au lycée Saint Joseph de Carpentras.

Installé à Paris, il se consacre à l'écriture de romans, de biographies et de scénarios de bandes dessinées.

Il co-écrit avec Makyo la série "Le Maître de peinture" (dessin de Michel Faure, Glénat), scénarise "La Prison", tome 12 de Destins, (dessin de Sicomoro, Glénat) et adapte son propre roman "La Ménagerie de Versailles" (2007) sous le titre "Le Peuple des endormis", pour le dessinateur Didier Tronchet (Dupuis).

"La Bataille", adaptation du roman de Patrick Rambaud, avec Ivan Gil, a obtenu le Prix Historia de la Bande dessinée historique 2014.

Parallèlement à ces incursions dans le monde des bulles, Frédéric Richaud poursuit une fructueuse carrière d'homme de lettres, entamée à la fin des années 90.

Il publie alors plusieurs biographies consacrées aux écrivains Luc Dietrich (1998), René Daumal (1998) ou encore Boris Vian (1999), et collabore régulièrement avec de nombreux magazines (Le Figaro, Le Nouvel Observateur, L’Écho des Savanes…).

Mais ce sont ses ouvrages de fiction qui le feront connaitre : "Monsieur le jardinier" (1999), "La Passe au diable" (1999), "Jean-Jacques" (2008), tous publiés chez Grasset et traduits dans de nombreux pays.

page Facebook: https://www.facebook.com/frederic.richaud.5

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SECONDE PARTIE TABLE RONDE Samedi 22 janvier 2022 14h30 - 17h30 Librairie A. Pedone - 13, rue Soufflot - Paris Ve Les chefs-d'oeuvre de la littérature sont si divers qu'il paraît impossible d'en donner une définition générale pertinente. Outre l'intérêt durable qu'ils suscitent, la plupart partagent cependant au moins deux caractéristiques : leur lecture demande un effort et ils transforment la vie du lecteur. On n'est plus le même après avoir lu Proust, Musil ou Joyce. Arrêtés par l'effort à fournir, beaucoup passent à côté du plaisir qu'apporte cette expérience. Peut-on la faciliter en contractant ou en transposant l'oeuvre ? le sujet fait débat. Chaque fois qu'un grand classique est porté sur la scène ou à l'écran, on entend des voix s'insurger contre l'inévitable simplification de l'ouvrage. Et lorsque les mêmes chefs-d'oeuvre font l'objet d'une bande dessinée ou d'une édition abrégée, d'aucuns vont jusqu'à crier au sacrilège ! À l'occasion de la parution de la substantifique moëlle de l'Homme sans qualités – une version contractée par François de Combret du chef-d'oeuvre de Musil – et de Proust pour tous – une transposition par Laurence Grenier en 500 pages des sept tomes d'À la recherche du temps perdu –, les Éditions du Palio organisent une table ronde autour de la question : « Comment faciliter l'accès aux chefs-d'oeuvre de la littérature ? » * Introduction : « Pourquoi faciliter l'accès aux chefs-d'oeuvre de la littérature ? » Luc Fraisse, professeur de littérature française à l'université de Strasbourg Première partie : « Contracter un chef-d'oeuvre littéraire : est-ce le trahir ou le soutenir ? » Autour des auteurs de la substantifique moëlle de l'Homme sans qualités et de Proust pour tous, les intervenants s'interrogeront sur les bonnes pratiques à respecter quand on entreprend de simplifier ou traduire un chef-d'oeuvre de la littérature pour, selon l'expression de François de Combret, « mettre en appétit de lecture ». François de Combret, Laurence Grenier Marine Molins, professeure agrégée de lettres modernes, co-autrice de « Translatio : traduire et adapter les Anciens » (Garnier, 2013) Didier de Calan, ancien directeur de la pédagogie aux éditions Nathan Animation : Jean-Jacques Salomon, Éditions du Palio Seconde partie : « Transposer un chef-d'oeuvre littéraire : est-ce le réduire ou le promouvoir ? » À partir d'expériences de transposition d'oeuvres littéraires à l'écran, sur la scène, en bande dessinée, etc., on se demandera comment conserver l'esprit d'un chef d'oeuvre quand on le déplace hors du champ littéraire. Valentine Varela, actrice et réalisatrice Frédéric Richaud, romancier et scénariste de bande dessinée Anne Armagnac et Bernard Dollet, membres de la Société des Amis de Louis Aragon et Elsa TrioletHélène Waysbord, autrice de « La chambre de Léonie » (Le Vistemboir, 2021) Animation : Céline Mas, co-fondatrice de Love for Livres Conclusion Hélène Waysbord * Table ronde organisée en partenariat avec la librairie A. Pedone, l'Association des amis d'écrivains, organisatrice du Salon international des amis d'écrivains, et Love for Livres, initiative pour la promotion de la lecture par les émotions

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Citations et extraits (94) Voir plus Ajouter une citation
Il observait la vaine agitation de ces hommes et de ces femmes qui n’avaient jamais pensé qu’ils mourraient un jour et qui avaient tout simplement oublié de vivre.
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Nous étions en septembre, sur la route de Smolensk à Moscou. On avait passé le Niémen en juin... Le fleuve à peine franchi, les malheurs commencèrent... La famine régnait. Quand l'avant garde arrivait dans un village, elle n'y trouvait rien.
Les maisons? Vides.
Les récoltes? Brûlées !
Les troupeaux? Emmenés!
En chemin, on avait connu des combats brefs, mais sanglants.
Mais pas d'Austerlitz !
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Chacun voit ce que tu parais,
Peu perçoivent ce que tu es.

Nicolas Machiavel, Le Prince
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Ils ne furent qu'une poignée à passer le Niémen. Ils laissaient derrière eux des milliers d'hommes et de femmes que le rêve d'un seul avait conduits au désastre... Durant des mois, des ombres avancèrent vers la France, titubant comme des ivrognes. Certains perdaient l'équilibre, ne se relevaient jamais. D'autres saignaient du nez en . Le sang glaçait à leurs barbes. Des particules de gel voletaient. Les pieds nus des hommes claquaient comme des sabots, la peau de leurs jambes se détachait, on voyait les os. Ils ne sentaient rien.
Ainsi rentrait le troupeau des éclopés, l'armée des larves...
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Il s'approcha sans faire de bruit et fut stupéfait de trouver l'abbé en train de lire la Bible aux bêtes et de les bénir en même temps.
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- La source d'inspiration? Et c'est quoi exactement?... Concrètement?
- Eh bien... Parfois, souvent même, lorsque je peignais, il se passait quelque chose de très... fort ! Entre la palette, le pinceau et l'image qui faisait que mes toiles devenaient beaucoup plus que des toiles ! Et ce quelque chose, appelle-le comme tu voudras : grâce, inspiration, dieu ou diable, j'ai fini par le rechercher de manière quasi obsessionnelle !... Ce qui n'a fait que m'en éloigner régulièrement, et presque irrémédiablement ! C'est a devenir fou....
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Si L'apprentissage de la ville se présente comme la suite immédiate du Bonheur des tristes, la différence entre les deux ouvrages est de taille. Avec ce livre aux accents picaresques, le nouvel adepte de Gurdjieff entend moins, cette fois-ci, se complaire à décrire son passé que s'appuyer sur lui pour dresser le portrait d'un homme qui, après avoir longtemps été fasciné par le vide , s'éveille à la conscience de soi, ce "métal inconnu". Tant pis si le résultat ne contente pas le lecteur : "J'ai atteint un but, écrit Dietrich à Lavastine. J'ai donné ma pleine mesure. J'ai le sentiment, la certitude de ne pas pouvoir faire mieux maintenant. "
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Ce récit enthousiasma le marquis :
"Nous y voici! Dis-moi : les hommes de ton village, est-ce qu'ils chasseraient pour moi?
- Je crois pas, monsieur. Ils ont eu trop peur.
- Et si je leur donne des cauris, beaucoup de cauris?"
Le Noir sourit : "Tu as peut-être beaucoup de cauris, monsieur. Mais eux, ils ont qu'une vie."
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Le voyageur qui arrive de l'est ne voit d'abord de Brest que des dos de maisons qui font comme un grand rempart de pierres grises. cette ville n'est pas faite pour la terre qu'elle regarde à peine. Elle est faite pour la mer et le ciel qu'elle contemple sans cesse. La cité s'incline vers le port, vaste place encombrée d'hommes, de caisses, d'animaux, de cris. Il faut du temps pour apercevoir la mer, tellement sa surface est couverte de navires et de pontons, tellement l'horizon est rempli de mâts et de voilures.
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Peu à peu les sources se tarirent, l'herbe verte se raréfia. Ils ne longèrent bientôt plus que des terres assoiffées et des coteaux nus, traversèrent des forêts de petits arbres secs à l'ombre odorante mais pauvre. Parfois, un village se détendait dans l'air en tremblant; des silhouettes d'hommes ou d'animaux surgissaient au détour d'un champ.
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