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Critiques de Fredric Brown (348)
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Martiens, go home !

"Il existe une base secrète E.T sur Mars. L'humanité est déjà en contact avec une fédération galactique." Haïm Eshed, Général et ex-chef de la sécurité spatiale. Cnews.fr le 09/12/20...( Des petits hommes verts?)



Des Martiens, mais alors, leurs noms ?

"Les Martiens n'en portent pas, coutume ridicule."

-Salut, Toto!

Luke découvrit un petit homme vert. Ils étaient un milliard à envahir la Terre! (suite aux sondes envoyées sur Mars?)



Les Martiens étaient, hélas, "arrogants, acariâtres, atrabilaires... diaboliques et aimaient faire vaciller la raison de quiconque entrait en contact avec eux."

En "couimant", ils se glissent partout, traversant les murs, en dévoilant les secrets les plus cachés, "vu la prédilection des Martiens, à colporter des commérages".



Et la religion ? Une branche de l'église situait l'enfer sur Mars et "les martiens, comme des créatures de l'enfer venues nous punir..." (le paradis serait alors sur Vénus !)

D'ailleurs, seuls les chats supportèrent la présence des martiens, avec un calme olympien.



J'espère que le monde me croira, car "la vérité est ailleurs!"

J'ai peur des petits hommes verts, des hommes en blanc et... des hommes en noir! Des Men in Black:

- Svp, regardez ce stylo bien en face. FLASH! Vous allez effacer cette critique et en écrire une autre!



"Nous n'abîmerons pas Mars. Vous croyez? Nous, les Terriens, nous avons le don d'abîmer les belles et grandes choses." Ray Bradbury, Chroniques martiennes.
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Martiens, go home !

Du grand Fredric Brown!

Et quand on pense que ce roman date de 1957!

Fredric Brown n'y va pas de main (ou de tentacule) morte...

C'est une palanquée de petits êtres verts qui déboulent d'un coup sur notre belle planète bleue. Et les petits bougres s'y entendent pour flanquer une pagaille aussi monstre qu'hilarante. Et nul n'est à l'abri des farces douteuses et des mauvaises surprises!

Une belle façon, par Luc Devereaux et martiens interposés, pour Fredric Brown de soulever gaiement et hardiment bien des questions que nous, terriens, nous posons encore!

S'il ne doit rester qu'un seul livre de SF sur votre table de nuit, gardez Martiens, go home qui vous tiendra en bonne humeur!
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Regrets éternels

L'immense Fredic Brown excellait tout autant dans le roman policier que dans la science-fiction!

Ce numéro12 de la Série33 de chez Clancier-Guenaud en témoigne plus qu'amplement!

Ce récit a beau être d'un classicisme certain, il n'en est pas moins passionnant, bien mené sur une trame d'escroquerie et d'accusation post-mortem! Ed et Ham Hunter, dont je fais la connaissance dans cet opus, vont faire la lumière sur cette affaire par trop évidente!

On est à Chicago, et Wanda est un peu la vamp de l'histoire...

La jolie fille, les deux détectives privés, la brute et la castagne font un bon plat à déguster en se tordant les méninges juste ce qu'il faut pour que cela reste un vrai plaisir!

L'édition est de 1988, et si vous la trouvez au coin d'une bouquinerie, ne la loupez surtout pas... C'est du bon, voire très bon Brown (Fredric)!

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Paradoxe perdu

Si vous voulez vous payer quelques tranches de bon temps (oui, le temps...parlons-en), lisez chacune des nouvelles de ce recueil de Fredric Brown, écrites entre 1943 et 1963.

Nouvelles, pour la plupart, de science-fiction, elles nous ramènent à notre éternelle condition d’êtres humains, nous qui avons (souvent) des difficultés à nouer le contact avec des « étrangers », qui avons (souvent) une propension à obéir au pouvoir, quel qu’il soit, avant de réagir (peut-être).

Nouvelles qui nous font réfléchir aux apparences. Qu’est-ce que la réalité, finalement ?

Nouvelles qui renversent les points de vue habituels pour nous interroger sur nos pratiques quotidiennes.



C’est très bien écrit, jouissif, intelligent, interpellant, marrant.

Une petite dose de méditation qui ne fait pas de mal, en ces temps de vacances où l’esprit peut se déployer...

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Martiens, go home !

Pour le background : Le livre a été écrit en 1955 et publié en france en 1957, et il situe l'action en 1964. Vous l'aurez donc compris, le contexte socio-politique n'est plus du tout d'actualité, Mais on s'en fiche, car ce n'est absolument pas le propos du livre.



Un écrivain victime de la page blanche se voit importuner par un drôle de petit martien omnipotent, capable, de tout voir, de se téléporter partout, désireux de révéler les moindres secrets, qu'on ne peut toucher ni atteindre d'aucune façon (et on va essayer de les détruire de nombreuses fois au cours du roman). Ce qu'il prend pour un délire personnel va s 'avérer être en fait un "fléau" mondial.



En 1955, les extra-terrestres étaient pour la plupart, des envahisseurs, grosses bêtes méchantes, vicieuses, malfaisantes. Le martien de Brown n'échappe pas à la règle, mais d'une toute autre façon, pas de supers armes, d'enlèvements de jeune fille en détresse : Il est agaçant au point d'en être drôle.

Bon, vous ne rirez pas à gorge déployée, mais les situations décrites (avec en plus ce style délicieusement rétro) vous arracheront à de nombreuses reprises un sourire, voire un petit rire.



Si vous avez aimé le guide du routard galactique (qui reste la référence de la sf humoristique quand même) ce livre est pour vous.



Laissons tomber le côté psy de la peur de l'étranger, l'acceptation de l'autre, la nécessité du secret et les dangers de la vérité à tout prix...

Un livre court (point trop n'en faut), qui vous fera passer un agréable moment de détente sans prétention.
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L'Univers en folie

Invité en week-end chez son patron, Keith Winton, journaliste dans une revue de science-fiction vit une drôle d’aventure : assis sur un banc de rotin, il rêve à Betty Hadley quand, sans qu’il ne comprenne comment ni pourquoi, il se retrouve dans l’herbe et la maison de son patron n’est plus en vue. Peu importe, une indication lui laisse à penser qu’il n’en est pas très loin. Il trouve un fermier qui accepte de l’emmener à la ville voisine. Il essaie de téléphoner, mais pas d’abonné à ce numéro et aucune personne du nom de son patron n’a un abonnement téléphonique. Et je ne parle pas des Luniens, aux lèvres pourpres et aux crocs de cinq centimètres de long.

C’est amusant, déjanté et… plus sérieux qu’il n’y paraît. Un chef-d’œuvre.

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La nuit du Jabberwock (Drôle de Sabbat)

Il ne se passe jamais rien de palpitant à Carmel city.

Doc Stoeger, le rédacteur en chef du Clarion, la feuille de chou locale et spécialiste à ses heures perdues de l'oeuvre de Lewis Carrol comble l'ennui en passant son temps à jouer aux jouer aux échecs et à s'enfiler des verres de whisky au bar du coin chez Smilley jusqu' à une nuit de folie où il ne sait plus ou donner de la tête...

de divagations en surprises dans un coffre pas fort,

à la rencontre d'un fou dans une maison hantée, de gangsters doubles et d'un troisième type..

On plonge en plein délire éthylique

sauf que Doc sait encaisser et a plus d'une tour, d'une reine et d'une flasque dans son chapeau pour faire échec et mat au surnaturel.

Un mélange des codes du roman noir, du polar et du fantastique qui s'accordent à merveille avec Alice et Fredric Brown.

La nuit du Jabberwock, on en voit plus de 36 chandelles...romaines !
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Martiens, go home !

D’emblée j’ai aimé le style décalé et l'humour simple et facile.



Publié en 1954 (traduit en français en 1957), ce roman est le plus drôle que j’ai pu lire en science-fiction ! Toutefois il ne se résume pas, selon moi, à une grosse farce mais va plus loin que cela. On peut y trouver une critique acerbe de nos sociétés dont l’auteur se plaît à montrer tous les travers.

L'arrivée des Martiens est massive et prive les humains de toute intimité. A la différence des « Monades » de Silverberg (lu peu avant), cette privation n'est pas bien acceptée. L'humain d'ailleurs est décrit comme un être juste prêt à se saouler ou se battre contre les hommes verts. Rien de plus au départ. J’ai savouré ce côté railleur et délirant avec du rythme dans l’écriture et quelques phrases incisives.

Très amusant également lorsque l’auteur fait le point sur la situation mondiale et expose les effets néfastes d’une telle invasion, que ce soit au niveau politique, économique, psychologique… et avec moult jargons (pseudo) scientifiques. Et que dire du médecin qui « ne soigne pas » notre personnage principal : jubilatoire !

Brown est très souvent de connivence avec son lecteur ce qui ajoute un ton singulier à son écriture. La fin du roman en est un exemple certain ! Il semblerait que ce Brown prenne absolument tout en dérision, rien n’y échappe !

Concernant la date de parution, certes le roman est ancien mais à mon sens il n’a pas « mal vieilli » au contraire ! Il conserve un charme désuet comme si on lisait un roman historique se déroulant dans les années 60. J’ai aimé me retrouver à cette époque. D’ailleurs il est intéressant de replacer ce roman dans son contexte d’écriture, en 1954, bien avant les premiers pas de l’homme sur la Lune, et autres sondes ou satellite envoyés dans l’Espace.

J’ai trouvé l’ensemble très équilibré entre les trois parties, dont la seconde plus longue à raison : arrivée des Martiens / séjour des Martiens / départ des Martiens. Si cela peut paraître très basique lorsqu’on feuillette le roman, ça ne l’est plus en le lisant mais prend tout son sens ! L’intrigue est sacrément bien ficelée et les divers éléments habilement dosés ! Je pourrais m’étendre davantage sur ce point toutefois je ne veux rien spoiler pour un futur lecteur, ce serait vraiment dommage !



C’est un roman à lire, pour le meilleur et pour le Rire !
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La fille de nulle part

Weaver déprime , tourne en rond,

il a de quoi, son boulot d'agent immobilier le soûle

et sa femme Vi aussi qui aussi se soûle...

du coup il prend goût aussi à la bibine .

Besoin de faire un break, il part à Taos au nouveau Mexique

un bled perdu, ou il trouve refuge par hasard dans une maison paumée

où a eu lieu il y a 7 ans le meurtre d'une jeune femme pas tout à fait résolu.

Pas grand chose à faire de la journée à part finir les fonds de bouteille , alors pourquoi pas jouer un peu les détectives à l'ancienne, un verre de vin à portée de main en attendant sans hâte que Vi vienne le rejoindre...

Fréderic Brown a le goût pour les détectives improvisés un peu éméchés.

Celui-ci a de l'allure mais file à faible allure, plutôt de traviole

dans son investigation qu'il mène de large, de travers et en rond

de quoi peut-être le ramener à la case départ...

En bon bougre de lecteur naïf, j'ai rien vu venir

Epoustouflé par la fin, j'en ai renversée ma tasse...de café

et éclaboussé les poils de mon chat qui

du coup tout mouillé a craché et miaulé.

La fille de nulle part, du Brown tout.. craché !
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Martiens, go home !

Qu'est-ce qu'il y a Toto ? Tu veux ma photo ?



Elle te revient pas, ma superbe gueule ronde et verte ? T'es jaloux ? Faut dire que toit t'es moche, Toto. Vous êtes tous moches, vous les Humains.



On vous embête depuis qu'on est apparu chez vous hein ? C'est la dépression économique et nerveuse. Vous pouvez pas bouger un cil sans que ça nous fasse crouler de rire. Faut dire que vous êtes si ridicules, avec vos hobbies, vos professions, vos coïts, vos religions, vos armées, vos secrets. Mais pas de secrets avec nous, Chouquette. Nous on dit la vérité. Difficile de faire de la politique, de l'espionnage et de tromper sa femme, du coup, pas vrai ?



Vous aimeriez nous mettre un coup de pied au derrière hein ? C'te bonne blague. Vous pouvez même pas nous toucher. On apparaît et on disparait instantanément. On couime, et vous vous couinez.



T'as pas compris que c'est pas nous le sujet, Toto ? Qu'on est qu'un miroir redressant et sarcastique sur votre excuse de civilisation ? Qu'est-ce que vous êtes drôles dans votre stupidité. Nous on fait que vous mettre le nez dedans, comme l'avait fait votre « grand humaniste » Érasme dans son éloge de la folie (encore un grand couillon lol).



Vous avez de la chance en fait. On est apparu que dans un livre, cette fois. On s'est imposé à votre auteur Fredric Brown. le pauvre il a pas supporté. Son bouquin est dinguefoufou, lewiscarrollien. Du coup ça vous fera rire. Vous rirez de vous-mêmes, Toto et Chouquette.



Oui, vous avez de la chance que ce soit un bouquin.

Parce que dans la réalité, on est pire !

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Le loup des étoiles

Bonne pioche, que ce Fredric Brown trouvé dans une brocante!

Le volume fut publié en 1978, dans cette collection Futurama animée par...Jean-Patrick Manchette!

Sous la couverture sympa et colorée, style "comics" et "space opera", court une fiction datant de 1957.

Il s'agit-là d'un captivant roman d'aventure futuriste mettant en scène la rencontre de deux êtres de solitude. Le lecteur y assistera aussi à la formation très rapide (vraiment très rapide) d'une nouvelle planète "clef en main" entre Mars et Vénus!.. Nouvel éden qui ne laisse personne atteindre sa surface, sauf... le dénommé Crag.

Fredric Brown savait être extrêmement distrayant, en délivrant quelques messages important sur le pouvoir politique et les aspirations individuelles de personnages pittoresques humains ou non.

C'est de la bonne science-fiction, que Le loup des étoiles, avec cette patine parfois un peu démodée des textes du genre écrits dans les années 50.

Un régal.



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Martiens, go home !

Fan de SF pure et dure, passez votre chemin (sauf si vous avez dans l’envie de vous marrer un bon coup). L'ingrédient principal des écrits de Fredric Brown, c'est un humour à la fois noir et absurde.

Ce récit loufoque est une bonne tranche de rigolade doublée d'une caricature de l'époque, en pleine Guerre Froide. Que l’age du roman ne vous rebute pas, son « message » est intemporel, tout comme le ton enjoué de l’auteur.

A prendre au cinquième degré, même si le propos est moins idiot qu'il n'y parait (il faut essayer de se plonger dans l'état d'esprit de l'époque).

Un auteur unique si on adhère à son humour si particulier.
Lien : http://gruznamur.wordpress.com
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La nuit du Jabberwock (Drôle de Sabbat)

Quelle histoire délicieuse ! l'Amérique de Capra y croise l'Angleterre de Lewis Carroll. Le héros pourrait reprendre la dédicace qui clôt « La Vie est belle »: « un homme qui a des amis n'est pas un raté.» Doc Stoeger vit dans une petite ville tranquille où il désespère de sortir un bon article, d'autant plus qu'il écarte tous les sujets intéressants dès lors que leur publication pourrait nuire à de braves gens. Une nuit de délire lui permettra de passer de l'autre côté du miroir pour une chasse au Jabberwock. Nouvel Alice, en moins rêveur et beaucoup plus alcoolisé, Il affrontera les slictueux toves [qui] /Sur Vallouinde gyraient et vriblaient. / [alors que], Tout smouales étaient les borogoves ;/ [et que] Les verchons fourgus bourniflaient. 

Le lecteur finira le roman et sa nuit blanche tout ébouriffé, son cerveau droit et son cerveau gauche réconciliés, l'oeil humide de constater que les méchants sont trop crétins pour s'en tirer et que les gens honnêtes sont généralement récompensés, sauf si on les tue avant ou s'ils ne tiennent pas le whisky.

« Apportez bien vite les verres et les flacons,

Parsemez la table de boutons et de son :

Des chats dans le café, des rats dans la verveine…

Trois fois trente hourrahs pour Alice la Reine. »





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L'Univers en folie

Keith Winston est responsable d’une revue de Science-fiction pulp. Il va être accidentellement propulsé dans un univers parallèle où cette science-fiction de roman de gare est la réalité. Fredric Brown se régale en nous inventant une science-fiction kitsch, loufoque et rafraîchissante, avec plein de petites idées farfelues : par exemple, dans ce monde parallèle, la découverte du voyage dans l’espace est due à un fabricant de machines à coudre. On côtoie sur terre les habitants des autres astres du système solaire, et la Terre est en guerre contre Arcturus. N’ayant pas les codes de ce monde, il est soupçonné d’être un espion arcturien.

Fredric Brown se joue des codes de la SF Pulp : rythme soutenu de l’action, image du futur avec un design à la mode des années 50 et des idées d’avancées scientifiques sortie d’un chapeau de magicien (la machine à coudre), héroïne très sexy, héros infaillible, il se moque d’un certain style de science-fiction où les humains sont beaux et les extraterrestres forcément laids et sournois. Cela donne un résultat farfelu, un roman très plaisant à lire pour ses inventions, son détournement du genre, et facile à lire. Cette dernière qualité en fait aussi son défaut, un défaut mineur, mais une modestie qui l’empêche d’être un roman vraiment marquant.
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L'Univers en folie

L'univers en folie de Fredric Brown est un classique de la science-fiction paru en 1949 qui a pour thème les univers parallèles.

C'est aussi un roman qui parodie de façon humoristique un certain nombre de clichés employés par de nombreux écrivains de science-fiction de l'entre-deux-guerres pour faciliter la narration d'aventures mirobolantes (avant que John W. Campbell ne publie dans sa revue Astounding science-fiction, à partir des années quarante, ces grands auteurs que sont Heinlein, Asimov, Sturgeon et quelques-autres) : découvertes inopinées d'inventions incroyables, planètes peuplées d'extraterrestres aux formes pittoresques et comportant toutes des atmosphères respirables pour les êtres humains, héros sauveurs de l'humanité aux prodigieuses capacités…

En recourant à ces clichés, qu'il grossit parfois démesurément pour s'en moquer (les machines à coudre transformées en machines permettant de voyager dans l'espace...), Fredric Brown a écrit un excellent roman d'aventures dont les péripéties s'enchaînent sans laisser aucun répit au lecteur !

Le personnage principal, Keith Winton, est rédacteur d'une revue de science-fiction dont les couvertures représentent souvent de belles jeunes femmes en tenues minimalistes poursuivies par d'horribles BEM ( Bug Eyed Monsters : monstres aux yeux pédonculés) aux desseins peu recommandables...

Se trouvent à proximité d'une explosion, il est éjecté dans un univers parallèle, un univers semblable à celui des histoires qu'il publiait dans sa revue (!) : on peut donc y rencontrer des extraterrestres, certains amicaux qui se baladent tranquillement dans la rue ou qui vont boire un coup au bistro du coin, et d'autres hostiles (les abominables Arcturiens contre lesquels la Terre est en guerre et qui peuvent s'emparer de l'esprit de certains êtres humains).

Malheureusement, Keith Winton, étranger à cet univers, est pris pour un espion arcturien…

Contraint de fuir et de se cacher, il découvre qu'il existe dans cet univers un autre Keith Winton, et il se met à sa recherche…

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Fantômes et farfafouilles

Quarante-deux nouvelles sautent d'un univers à l'autre pour le plus grand plaisir des dévoreurs d'histoires. Histoires très courtes ou histoires qui allongent l'ombre de leur mystère sur plusieurs pages. Et presque toujours la magie opère. Est-ce drôle, absurde, décalé, horrible, intrigant, tragique ? Tout cela à la fois.

Le dépaysement est total, pourtant souvent ces histoires s'accrochent à un pan de la réalité. Elles nous font justement frémir parce qu'elles frôlent une part de vérité. Il suffit parfois de regarder les choses sous un autre angle pour voir les choses autrement. Si on nous offre en prime une vision à plusieurs facettes, l'évidence nous traverse.



Entité-piège, Dessinateur humoristique, Agnelle, Pas encore la fin, Contact, Jicets, cauchemar en bleu ont ma préférence.

Agnelle est d'une écriture incroyablement efficace. On marche sur la pointe des pieds de la folie du personnage, on entre dans sa tête et c'est réellement perturbant.



Entrez dans le mystère de ces nouvelles. En avant ou en arrière, la machine aux ailes de papier vous envolera.



Envolera vous papier de ailes aux machine la, arrière en ou avant en. Nouvelles ces de mystère le dans entrez



Appuyez sur le bouton pour aller dans le sens qu'il vous plaira

N.I.F.



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Martiens, go home !

Un roman parodique de science-fiction écrit en 1955 débordant d’humour noir ! Les Martiens sont effectivement des petits hommes verts, ils ont effectivement débarqué sur Terre mais pas à bord de soucoupes volantes, en “couimant” directement depuis mars !! Un million apparu simultanément à travers le monde !



Ils ne cherchent pas à coloniser, ils trouvent les humains, idiots, laids, totalement inintéressants ! Ils ne sont venus que pour les observer et leur pourrir la vie, grosso modo !



A partir de là l’auteur a fait preuve d’une imagination débordante, avec une plume acérée qui n’épargne aucune catégorie d’êtres humains, tout le monde passe à la moulinette de son analyse, les martiens ne mentant pas et ne se taisant jamais !



J’ai passé un bon moment de lecture et je remercie Sflagg de l’avoir sorti de ma liste !



Challenge MAUVAIS GENRE 2021

Challenge RIQUIQUI 2021

Pioche dans ma PAL septembre 2021 : par Sflagg

Lecture THEMATIQUE septembre 2021 : Première rencontre !
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Martiens, go home !

« Bonjour les Babélionautes !



-Salut les nazes !



-Comme vous pouvez le remarquer, Méchante Déidamie tient la forme.



-Pas comme toi, la mocheté. C’est ta faute, aussi ! Si tu dormais ton quota d’heures, tu n’aurais pas l’air aussi décomposée.



-*soupir* Aujourd’hui, on va parler de SF humoristique avec Martiens, go home !, de Fredric Brown, lu dans le cadre d’une LC sur le forum des Trolls, et je sens que j’ai pas fini de me mordre les doigts de l’avoir lu…



-Tu vas faire un truc pour ton visage ou tu vas le laisser au naturel comme le thon ? Parce que, bon, à ce niveau, ça relève de la cause humanitaire, hein.



-Or donc Luke Devereaux s’enivre paisiblement tout seul dans une cabane…



-… au fondg du jarding… j’y vais quand j’ai beusoing…



-… au fond du désert ! Il planche ou plutôt sèche sur son prochain roman. Voilà-t-y pas qu’il lui vient une idée farfelue… et qu’un Martien toque aussitôt à sa porte. Ce Martien n’est pas tout seul : d’autres envahissent notre monde et tous prennent soin de nous rendre la vie insupportable. Pour savoir comment ils s’y prennent, voir plus haut.



-C’est pas sympa pour tes lecteurs de leur faire lire deux fois la même chose, Chouquette. Tu crois vraiment qu’ils ont du temps à perdre ? ‘Fin, s’ils sont là, ils en ont, oui…



-Aaaah… cette critique va être loooongue…



-T’avais qu’à voter pour l’autre bouquin dans la LC, débile.



-Mais l’autre bouquin, il était pas dans ma pilalire ! Oh, et puis pourquoi je réponds...



J’ai trouvé le début de ce roman fort amusant, j’ai adoré lire les affreuses méchancetés des abominables petits hommes verts. Brown a inventé les trolls avant qu’Internet ne s’en occupe. Les conséquences de leurs actions sont longuement décrites et m’ont bien divertie, non seulement sur le fond, mais aussi sur la forme : vous trouvez des paragraphes d’énumération… non, je ne vous spoile pas la boutade, mais ces énumérations possèdent un petit truc particulier.



Je me suis demandé d’ailleurs si ces Martiens n’avaient pas inspiré les fantômes de Peggy Sue, de Brussolo. Quelques différences, certes, mais aussi beaucoup de points communs.



-‘Ttendez les nazes, j’vais vous traduire. « Oh, regardez comme je suis intelligente, je vois des rapports et des liens là où il n’y en a sans doute aucun. »



-Mais les uns me font penser aux autres, je n’y peux r… pffff… Bref. En revanche, vers le milieu du roman, l’histoire prend une autre direction et je trouve qu’elle baisse en intensité. Je regrette aussi la présence d’un humour d’un goût… euh… discutable… je pense que certaines choses sont très datées…



-Prout.



-Ca, c’est indémodable, en revanche… En conclusion, Martiens, go home ! représente un petit roman idéal pour se détendre entre deux lectures plus complexes ou en période de fatigue, ce qui tombait plutôt bien, ma foi. »

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La nuit du Jabberwock (Drôle de Sabbat)

Doc Stoeger est propriétaire-rédacteur en chef du Carmel City Clarion, gazette locale d’une petite ville de l’Illinois, et passionné de littérature, grand fan de Lewis Carroll. À Carmel City, il ne se passe jamais grand chose, mais cette nuit va dépasser toutes les espérances de Doc, accident de la route, cambriolage de banque, poursuite de bandits, assassinats, plus une mystérieuse affaire fantastique, en lien avec les écrits de Lewis Carroll. Le rythme est effréné, l’humour très présent, l’alcool aussi. J’ai beaucoup aimé l’intervention du fantastique dans ce polar déjanté, j’ai aimé les moments où l’on ne sait plus trop où se situe la réalité, si on est en pleine ivresse, ou crise de delirium tremens, ou si l’on est passé de l’autre côté du miroir. C’est une lecture addictive, je n’ai pu lâcher ce livre avant d’en connaître la fin. C’est bien écrit, rythmé, érudit, et un peu fou comme j’aime, mais cela reste un polar avant d’être un récit fantastique, c’est peut-être mon seul regret.
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Martiens, go home !

Le début est assez déroutant... J'avoue que je me suis demandé où j'allais dans cette histoire, et si j'allais vraiment apprécier.

Et puis en tournant les pages, je me suis laissée prendre au jeu, et si je n'ai pas franchement ri, j'ai quand même souvent souri en me demandant, comme tout le monde, je pense, ce qu'étaient ces affreux gremlins fureteurs et indiscrets, il n'y a pas d'autre mot ! (ça me fait pareil à chaque fois que je lis du Fredric Brown, ce gars est total déjanté dans ses écrits, en fait....)



La chute est excellente, enfin, pour les "fadas" qui ont parfois pensé à la même chose que l'auteur, et j'en fais partie, du coup j'ai un peu relevé la note parce qu'elle est quand même assez surprenante !



C'est léger, amusant et pas prise de tête (si on n'a pas envie de se la prendre, évidemment, sinon il y aurait de quoi dire sur la philosophie du "Toute vérité est-elle bonne à dire ?", mdr !).

Bref, c'est juste ce qu'il me fallait !

Bonne petite lecture commune du forum des Trolls de Babel, et plus spécifiquement dédiée au challenge "grimoires alchimiques" dudit forum...
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