Yasuko s’adossa au siège et joignit les mains sur ses genoux, elle tourna la tête seulement alors vers Ibuki qu’elle dévisagea. Son visage artificiellement contorsionné sur son buste penché vers l’avant, comme celui d’une femme ligotée, surprit Ibuki par sa sensualité cruelle.
(p.30)
La morale de que Tomo s’était érigée lui interdisait, c’eut été une faute, de porter son amour vers un autre homme que son mari, du moins tant qu’il était encore en vie, et ses désirs refoulés s’étaient peut-être tournés inconsciemment vers les êtres de son sexe . Son regard sur les autres femmes n’était pas un regard de femme, mais bien et sans qu’elle s’en rendit compte, celui d’un homme qui les désire, cherchant en elles une douceur infinie exempte de toute aspérité. Heureuse coïncidence : Miya représentait exactement cette féminité à laquelle aspirait Tomo. p103
Cette féminité subtile faite d'autodépréciation et d'attention à l'autre.
p 127
En disant cela, Ibuki avait l’impression que le froid du béton à ses pieds remontait insidieusement dans ses jambes
(p.50)
Le premier secrétaire a vraiment trop de travail! au moins vous devriez lui permettre de se délasser parfois sur un autre oreiller.
p18
Vivre ensemble non pas jusqu’aux cheveux blancs mais jusqu’aux fausses dents …une vraie désolation.