Oui, je disais que celui qui a tiré ses vingt heures a droit au délassement. C'est qu'il faut se les farcir, les vingt heures ! Les syndicats en réclament quinze. Et ils ont raison. L'homme n'est pas venu sur Terre pour travailler. Nous sommes dans un siécle de loisirs( une industrie comme celle-là, c'est de l'or, du diamant, du platine). Il faut encore développer le temps libre et veiller à ce que chacun ne s'ennuie pas dans sa petite sphère... C'est bien beau de penser aux loisirs. Mais il faudrait aussi penser aux loisirs. Mais il faudrait aussi penser à ceux qui les choisissent pour nous ! A ceux qui nous donnent des besoins afin de mieux vendre leurs produits. Il y en a, dans l'ombre, qui tirent les ficelles et qui se remplissent les poches. Bref, l'homme n'a pas cessé d'être exploité par l'homme... Mais il ne le sait pas encore. Gare au réveil !
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Quatrième de couverture
Quel que fût le champ de vision, le bleu était présent, incompréhensible, secret. Cela dépassait l'imagination, l'entendement, et ne correspondait à rien de connu.
— Le cerveau a-t-il enregistré la manoeuvre ? demanda Aévy à l'androïde.
— Oui, maîtresse Aévy, répondit Vax. Rien ne lui échappe. Son fonctionnement est parfait.
— Bon... Il va falloir opérer un déplacement pour essayer le voir autre chose que... cela.
Vax s'exécuta tandis que la jeune femme et Adran gardaient les yeux rivés sur la sphère.
— Impossible de savoir si nous avançons ou si nous demeurons immobiles, dit Adran. Nous ne disposons d'aucun repère... Dans quoi sommes-nous exactement ?
Chose incroyable on parlait une fois de plus des retraites dont les montants allaient encore baisser. On assistait au discours d’un « spécialiste politique », un discours fait d’une suite ininterrompue de platitudes gonflées occasionnellement de redondances et de formules superfétatoires. Une grosse pilule à faire avaler.
Quatrième de couverture
En atterrissant sur Izaad, troisième planète du système de Bélée, Reg Barmil et ses amis étaient loin de se douter de ce qui les attendait. Venus pour livrer du matériel aux colons, mais aussi pour capturer des animaux sauvages, ils se trouvent mêlés au mystère qui, depuis quelque temps, sème la terreur sur la planète.
D'abord, il y a les étranges apparitions de la vallée de I'Hoa. Puis, c'est la découverte d'un monstre minéral : une montagne rouge qui ressemble à un énorme rubis et qui projette alentour des feux sanglants.
Homme et minéral s'affrontent. Le premier, malgré les armes terribles dont il dispose, demeure impuissant devant le second,
Et si le minéral l'emportait ?
D'autre part, je me demande bien à quels critères une femme devrait répondre pour être .... digne de l'écrivain que je suis ! Ne placez pas ma profession plus haut qu'elle ne le mérite. Je ne vaux ni plus ni moins qu'un autre homme qui travaille honnêtement.
Un jour ou l'autre la nature nous rendra sous des formes multiples et insoupçonnées tous ces gaz, tous ces déchets, tous ces produits toxiques dont nous croyons présentement être débarrassés ! (1978)
- La fin du monde est inéluctable. Ce qui me hérisse, cependant, c’est que les dirigeants de tous les pays font semblant de ne rien voir et qu’ils continuent bêtement de parler de progrès.
Nul ne sait qui IL est. Les Kawars prétendent qu'IL est le maître incontesté de la planète. Les Terriens, eux, n'y croient pas. Venus sur Schanguina-Haari pour récupérer la fameuse « substance E », laquelle se trouve à bord du « Soli-Man », un astronef endommagé, ils s'enfoncent peu à peu dans le mystère. Un mystère qui grandit d'heure en heure : Maloa existe-t-il véritablement ou s'agit-il simplement d'un mythe ?
Avant de sortir de la villa, Luc admira une dernière fois la toile qui était comme une porte ouverte sur un paradis. L'artiste qui l'avait composée avait donné aux arbres une vie étrange en employant pour leur tronc et leur feuillage des verts et des bruns qui n'existaient plus dans la nature. En cette année 2076, cela passait pour un tableau surréaliste.
Les statistiques aidant (toujours les statistiques ne servaient à rien sinon à exploiter plus savamment le petit fonctionnaire !), on avait déterminé un pourcentage de mortalité qui s'élevait à 88%. Taux effrayant qui impliquait une réaction.
Évidemment, il s'agissait de statistiques basées uniquement sur des probabilités.
On commença par... interdire les vols spatiaux !
Et puis, on parla du vaccin miracle.
Pas bête ! On avait affolé la population terrienne pour la rassurer ensuite par de belles paroles, afin de mieux la manier...
On assura aux adultes qu'ils ne couraient absolument aucun danger, que seuls les enfants de moins de seize ans étaient menacés.
Naturellement, il avait fallu beaucoup de persuasion et d'habileté dans les propos pour faire "avaler" cela à l'honnête citoyen. Mais le-dit citoyen, mouton aux dents longues parfois, finit par accepter l'augure.
Et l'on vaccina.