Gail McHugh

- Je t'aime, Emily, murmura-t-il au bord de ses lèvres. Je crois que je t'aime depuis la première seconde où j'ai posé les yeux sur toi, dit-il, poussé par le besoin de partager ce qu'il éprouvait. Je ne m'attends pas à ce que tu me dises la même chose. J'aimerais seulement que tu saches que ce n'est pas qu'une histoire de sexe pour moi. Je veux tout, Emily. Je veux passer mes nuits à te donner la main, je veux qu'on s'envoie des messages à longueur de journée. Je veux des rires et des baisers sur le front. Je veux qu'on passe nos soirées à regarder des films. Qu'on prépare le petit déjeuner ensemble. Je veux qu'on se balade en voiture la nuit, qu'on admire le coucher du soleil, je veux les disputes et les pleurs. Et je tiens à ce qu'on se réconcilie sur l'oreiller après ces disputes et ces pleurs. Je veux le meilleur, le pire et tout ce qui existe entre les deux. C'est tout ça qui va faire que nous seront merveilleusement bien ensemble.

- Je t'aime, Emily. Tu seras toujours ma meilleure amie. tu seras toujours ma... Molly. Tu es la mère de mon enfant. Toi et Noah, vous mettez de la couleur dans ma vie, vous êtes ma lumière. Peignons ensemble la vie de toutes les couleurs et illuminons notre ciel, ma douce. Je vous aime tous les deux plus que tout au monde. Plus encore que les chocolats de la Saint-Valentin.
Je crois en l'amour éternel, comme le nôtre. Nous sommes la définition de l'éternité. Ca fait peut-être ringard, mais tous les deux, c'est là que nous allons. Tu me donnes des papillons dans le ventre Emily Cooper. Je n'avais jamais connu ça avant toi, et je suis prêt à tout pour ne pas le perdre. Jamais. Un jour, je t'ai demandé de venir vivre avec moi et tu as accepté. Maintenant, je veux la totale. Fais le chemin jusqu'au bout avec moi, jusqu'à ce qu'on soit vieux, assis dans nos rocking-chairs, à regarder nos petits-enfants bourrés de sucre jouer dans notre jardin. J'ai déjà fait le tour du monde mais maintenant, j'aimerais le faire avec toi. J'aimerais, non, j'ai besoin que tu sois ma femme. Je veux me réveiller tous les matins à coté de Mme Emily Michelle Blake.

- Tous les jours, je remercie le Ciel de t'avoir, Emily Cooper. Tu le sais ?
Je remercie aussi le livreur qui a démissionné le jour où tu es entrée dans ma vie. Je remercie le Ciel chaque fois que tu fais brûler une casserole et que tu enfumes l'appartement.
Je remercie le Ciel pour chaque minute que tu m'as donnée. Même les mauvaises. Un jour tu m'as dit que tu croyais avoir brisé notre couple. Tu n'as rien brisé, mon cœur. Tu nous as réparés. Ces moments sombres nous ont forgés tels que nous sommes aujourd'hui. Ils nous ont préparés à construire notre couple. Notre rencontre était écrite et je ne changerai aucune ligne de notre histoire d'amour. Les bonnes, les mauvaises, et l'entre-deux. C'est nous. Ca nous appartient.

Être une jolie petite amie à exhiber comme un trophée ne faisait pas partie de la liste de ses aspirations. Toutefois, depuis qu’elle vivait à New York, Dillon semblait l’inciter à tenir ce rôle. Quand elle était sortie avec lui, il l’avait fièrement promenée à son bras pour la présenter aux quelques amis qu’elle avait rencontrés. Elle avait aussi noté qu’il se montrait plus possessif qu’auparavant. Parfois, c’était mignon, mais la plupart du temps c’était étouffant. Néanmoins, en cet instant, alors que ses sens s’imprégnaient de lui et de tout ce qu’il avait fait de bien pour elle, Emily acceptait leur relation comme elle était.

- Merci d'être tombée amoureuse de moi. Merci de te donner à moi. Merci de ne pas avoir eu envie de m'étrangler chaque fois que je t'ai couru après. Je sais que je t'ai mise dans une situation délicate mais je ne pouvais pas...
Je ne parvenais pas à me passer de toi, reprit-il à voix basse. Je l'ai senti dès que tu es entré dans mon immeuble. Tiens, même avant que tu n'entres. Je n'ai jamais rien connu de semblable. Des images m'arrivaient par flashs : le mariage, les enfants, vieillir ensemble. Tu m'attirais et je savais... j'ai tout de suite su que nous étions faits pour être ensemble.

Il y avait quelque chose de mystérieux dans ses yeux, d’un bleu si clair qu’ils semblaient presque la supplier de se soumettre, de lui obéir, de faire avec lui les choses les plus coquines qu’elle puisse imaginer. C’était peut-être dû à la forme de ses pommettes, qui n’étaient pas loin d’être trop hautes. Possible que cela vienne de sa voix suave, aux tonalités rauques, qui, dès les premières paroles qu’il lui avait adressées, l’avait désarmée et privée de toute faculté de raisonner.
Sa voix et ses yeux sont de véritables appels au sexe.

- Tu me donnes l'impression d'être dans un rêve. Comme si j'étais somnambule sans le savoir. Tu sais que je peux fermer les yeux et... te faire confiance. Tu es la couleur sur ma toile vierge, ma lumière dans l'obscurité, l'oxygène dans mes poumons, et j'ai failli te perdre. J'ai failli nous saboter avant même que nous existions. Je n'ose pas imaginer ce que je serais sans toi, en ce moment. Dis-moi que tu sais à quel point je t'aime, Gavin. J'ai besoin de l'entendre.

- Bon, vous n'avez pas répondu à ma question. Vous désirez du lait ou du sucre ?
- Vous n'avez pas répondu à ma question. (Il haussa son sourcil impeccable.) Prenez vous du lait ou du sucre avec votre café ?
Certaine de perdre la bataille, elle céda.
- Les deux.
- C'est donc vrai, les opposés s'attirent. Parfait. (Il se carra dans la banquette, et croisa les bras.) Je prends le mien noir, s'il vous plait.

Il la dévora du regard, admirant ses délicieux mamelons roses dressés par l’excitation. Autant de sensualité… elle se passa la langue sur sa lèvre supérieure irritée par ses baisers. La regarder suffirait à le faire jouir, il en était conscient. Il le savait depuis le premier instant. Toutefois, il avait une folle envie de la pénétrer et de sentir son joli petit sexe le comprimer.

- Mais enfin, Emily, c'est nous que je veux ! Tu es faite pour moi, pas pour lui, railla-t-il. Chaque partie de toi est faite pour moi. Tes lèvres sont faites pour m'embrasser, tes yeux sont faits pour me voir te regarder au réveil, dans mon lit, tous les matins, et ta bouche pour prononcer mon nom. Je suis plu sûr de nous que d'avoir besoin d'oxygène.