AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Gamal Ghitany (13)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées
Épître des destinées

Aux amoureux de l'Egypte, aux admirateurs d'Alaa El Aswany et de Naguib Mahfouz, je recommande chaleureusement la lecture d'Epître des destinées de Gamal Ghitany.

Le titre n'est pas accrocheur et l'auteur souffre d'un déficit de notoriété sur Babelio, une injustice que je souhaite réparer en vous faisant découvrir cet auteur particulièrement talentueux. Gamal Ghitany, adoubé par Naguib Mahfouz, fut tour à tour dessinateur de tapis, journaliste, opposant politique à Nasser, ce qui lui valut une incarcération. Un parcours atypique pour ce conteur exceptionnel qui transporte le lecteur dans la société égyptienne des années 70. Il est le narrateur de plusieurs récits intimistes qui s'entrecroisent parfois, mettant en lumière l'immense solitude des hommes et de des femmes dont il dresse un portrait lucide, plein de compassion et d'humanisme, mettant à nu les renoncements, la cupidité des personnages, dans une société gangrénée par la corruption, les magouilles, les difficultés économiques et le poids des convenances sociales et religieuses. Mais derrière cette mélancolie teintée d'amertume, on s'en poindre l'humour de Gamal Ghitany qui semble s'être assis face à nous dans un café du Caire pour nous parler d'anciens militaires, d'une jeune institutrice, d'un calligraphe, d'un pâtissier, croisés au cours de son existence.

C'est poignant, cruel et prenant jusqu'à la dernière page.

Commenter  J’apprécie          230
Muses et égéries

Un homme vieillissant nous fait la description minutieuse de ses nombreuses conquêtes, réelles ou le plus souvent, imaginaires. Je mettrai plutôt à ces récits une étiquette "science-fiction" que "roman d'amour"!

Il nous promène dans les contrées les plus diverses, je n'en retiendrai que la visite de la Grande Mosquée de Cordoue, source d'émotion esthétique et spirituelle.

Pour le reste, l'auteur égrène souvenirs et réflexions mélancoliques, sans arriver à émouvoir sa lectrice. Notre homme est troublé, brûlant de désir et d'excitation, il étale ses états d'âme avec un tel narcissisme qu'il est difficile de partager ses expériences.

Un exercice de style, mais rien qui nous ensorcelle ou nous plonge dans les flammes de la passion!
Commenter  J’apprécie          130
La mystérieuse affaire de l'impasse Zaafarâni

Dans l'impasse Zaafarâni, tout le monde se connaît depuis des lustres. Les craintes et les rêves de chacun sont connus de tous, les disputes familiales et de voisinage constituent le principal divertissement du quartier, et les habitants vivent dans un mélange de solidarité et de jalousie dévorante.



Mais voilà, ce petit monde vole en éclats après les agissements d'un cheikh. Ce dernier, qui a toujours fait partie de l'impasse sans jamais faire de vague, décide de priver les hommes de leur virilité, afin de provoquer un choc dans la population et de poser les bases d'un monde meilleur. Pour que les habitants retrouvent leur situation initiale, ils devront suivre ses instructions : interdiction des disputes, prise de repas en commun, abolition des différences sociales, etc. Ces instructions, loin de transformer l'impasse en un monde meilleur, la plongent dans le marasme : les couples se déchirent, et certains habitants, qui voient les rêves qu'ils poursuivaient depuis des années détruits, sombrent dans la folie.



J'ai eu un peu de mal à comprendre le propos de ce livre, qui commence comme un farce légère, et se termine dans une ambiance pesante et désespérée. Après quelques recherches, il semble que l'auteur ait voulu illustrer les importants bouleversements politiques qu'avait subis l'Égypte, et le chaos que cela avait provoqué dans une société déboussolée. Le fait que le lecteur soit très impliqué dans la vie intime des habitants au début du récit empêche à mon sens d'avoir une vue si large du récit.



En ce qui concerne l'écriture, l'auteur multiplie les points de vue : narrateur omniscient, coupure de journaux, notes des services secrets, … Le mélange des genres offre un cocktail assez réussi.



J'ai quand même l'impression d'être passé à côté du propos du livre, comme ça m'arrive trop souvent avec les livres étrangers qui ne traitent pas de problèmes universels.
Commenter  J’apprécie          120
Mahfouz par Mahfouz, mémoires parlées du prix N..

Le contenu de ce livre est un entretien entre Gamal Ghitany, écrivain égyptien né en 1945, et Naguib Mahfouz, prix Nobel de littérature, né en 1911. Il ne s’agit pas vraiment d’un ping-pong verbal entre ces deux hommes, Gamal Ghitany laissant longuement la parole à son interlocuteur. Le jeu des questions-réponses n’existe donc que brièvement au début du livre.



Naguib Mahfouz aborde certains thèmes tels l’enfance, ses débuts d’écrivain, les corrélations entre certains de ses personnages et certains de ses contemporains, la politique…..On découvre combien Gamaliyya le quartier de sa prime enfance fut celui qu’il préféra parmi les autres où il vécut par la suite. Il y resta jusqu’à l’âge de 12 ans pour déménager à Abbassiyya mais ce quartier était plus emblématique d’une classe moyenne alors que Gamaliyya était beaucoup plus varié et lui plaisait d’avantage. Il redit l’importance des ruelles, de ce que l’on devine des bâtisses et ceci se retrouve d’ailleurs dans ses romans. Il y a finalement beaucoup de thèmes développés de façon succincte dans ce court texte.



Je retiens qu’il était casanier car il avoue avoir épousé une femme qui n’avait quasiment pas de famille car il détestait ces réunions familiales imposées socialement et ne pas avoir à recevoir ou à se déplacer lui convenait très bien. D’ailleurs hormis Le Claire et Alexandrie, il ne voyageait pas dans le pays ni même ailleurs. Il ne se rendit qu’en Yougoslavie et au Yémen. Il n’alla même pas chercher son prix Nobel de littérature à Stockholm : il envoya ses filles à sa place. Il faut aussi replacer l’homme dans son contexte car pour ceux qui sont nés au tout début du 20ème siècle, la mobilité géographique ne faisait pas vraiment partie du quotidien ou des mentalités.

Je me demande si le contenu du livre n’a pas été amputé à la fin car cela se termine de manière abrupte comme s’il manquait des pages. Quoiqu’il en soit, ce fut un plaisir « d’entendre » cet homme que j’aime profondément et qui est mon écrivain préféré.



J'aurais encore tant d'autres choses à vous dire de ses romans.



Lorsque je lis une de ses anecdotes au sujet du mariage d’un ami copte et où l’on se rend bien compte qu’il dit « copte » comme il aurait dit « blond » ou « chauve », on ne peut être que consternés de voir que ces coptes ne font plus partie des relations amicales, sociales, qui existaient entre eux et les musulmans.

Commenter  J’apprécie          90
La mystérieuse affaire de l'impasse Zaafarâni

Dans l'Impasse Zaafarâni, c'est la débandade... et c'est le cas de le dire... Un jour, les hommes sont frappés d'impuissance sexuelle. Touchés dans ce qu'ils ont de plus symboliques, comment les hommes vont-il réagir? Et les femmes? D'aucunes prétendent que l'impuissance sexuelle frappait déjà les hommes de l'Impasse bien avant l'envoûtement...



Car dans cette impasse, c'est tout un monde, un microcosme qui se déploie devant le lecteur... Les femmes au balcon étendent le linge, parlent, ragotent, zieutent... il faut être au courant de tout. Les hommes passent. Tiens, on a vu Rachida rentrer plus tôt. Et son homme, que fait-il? Et ainsi de suite. Avec un art consommé de la formule, Ghitany dépeint une société à cheval entre passé et modernité. D'ailleurs, dans cette impasse, on trouve encore des vestiges du temps des Mammelouks.



L'auteur va alors nous passer en revue cette société égyptienne en proie au changement. Femmes répudiées, "bonnes" épouses, mariages entre jeunes filles et vieux barbons, un serviteur dans des bains qui s'offre aux clients, l'activiste de gauche libéré de prison, un père en proie à la folie et qui se prend pour un général, ses fils programmés pour devenir médecin et ingénieur et qui ne veulent pas, le fils parti au loin qui envoie des nouvelles de temps en temps, le femme qui a fait des études et dont personne ne veut, le patron du café, etc. Et surtout, le cheikh, que l'on ne verra jamais, mais dont la voix sera répercutée partout dans l'impasse. Couvre-feu imposé, menus obligatoires, habitudes à changer... car le cheikh est (dit-i) à l'origine de l'envoûtement...



L'écriture de Ghitany n'est pas limpide, ni fluide. Car il a pour ambition (et le résultat est à la hauteur) d'écrire comme viennent les ragots et les rumeurs. Comme le signale le traducteur, l'arabe se prête mieux que le français à ce genre d'écriture.



Puis Ghitany parsème son texte de rapports, d'articles de presse... Car l'affaire remonte aux plus hautes instances. Les autorités s'émeuvent. Dans de nombreux pays, le cheikh fait des émules. La révolte gronde.Tant vis-à-vis du cheikh que des autorités. Les autorités très critiquées par Ghitany avec les noms qu'il donne aux départements ministériels, aussi farfelus que probables d'ailleurs.



Un roman très pudique, malgré le sujet. Très finement observé. Crédible, dirais-je même, malgré une tendance à l'exagération (mais toujours très mesurée). Qui montre la multiplicité de la société (égyptienne ou d'ailleurs).



On pense évidemment à la montée des intégrismes. De la religion, ou de la dictature. On sent une volonté de s'impliquer par l'écriture dans le devenir de la société. Le propos est politique au sens large, noble, du terme. Ghitany a fait de la prison dans les années 60, pour avoir critiqué Nasser. Le roman date de 1977 mais n'a pas vraiment pris de ride.
Commenter  J’apprécie          40
Zayni Barakat

Le Zayni Barakat est un personnage inconnu ou presque lorsqu'il prend la charge de Grand censeur du Caire, en l'an 912 de l'hégire (soit le début du XVIème siècle). La charge de Grand censeur est très importante, c'est probablement le personnage le plus important du Caire après le sultan mamelouk qui règne alors. "Il doit veiller à ce que les poids et mesures soient conformes aux prescriptions de l'Islam, il doit combattre les fraudes, malversations et abus commis au fait des commerces de denrées, doit contrôler et fixer les prix de celles-ci. [...] Il doit surveiller les droguistes, et également appliquer l'ordonnancement du Bien et l'interdiction du Mal, punir les outrages aux bonnes moeurs" etc etc.



Inconnu donc ce Barakat Ibn Moussa. Inconnu même du chef de la police, le Grand Maître des espions Zakariya in Râdhi. Furieux de s'être laissé dépasser par les évènements.Homme presque tout puissant, possédant dans sa demeure sa propre prison, Zakaryia écume de rage, d'autant plus que sa demande d'audience avec le nouveau Censeur demeure pendant plusieurs jours sans réponse. Que le Zayni affirme avoir à sa disposition sa propre armée d'espions.

Du Zayni Barakat du titre, nous ne saurons finalement pas grand chose. Uniquement ce que les différents narrateurs du roman, au nombre de quatre, savent, devinent, imaginent. Et ces informations s'avèrent souvent fausses ou partielles.



Je me suis demandé au fil de ma lecture ce que voulait raconter Gamal Ghitany, l'auteur égyptien de ce roman. Sur internet j'ai pu lire qu'il s'agissait d'une allégorie de l'Egypte de Nasser. En effet, l'auteur fut emprisonné en 1966-67, trois mois après la défaite de l'armée égyptienne face à Tsahal (parallèle évident avec la défaite du sultan El-Ghoury face aux troupes de l'Ottoman en 1517 qui est décrite dans le roman). Il publie son roman en 1974.



Et certains passages décrivent une dictature de la pire espèce: brutale, froide, calculatrice, impitoyable, corrompue. La réunion des Grands Maîtres venus des royaumes alentours, fait notamment froid dans le dos. Le rêve de Zakaryia: des citoyens tous fichés, de leur naissance à leur mort, numérotés (les noms, c'est trop compliqué,cela peut porter à confusion), suivis à la trace etc.



Mon avis sur ce roman est mitigé. J'ai beaucoup apprécié de découvrir en toile de fond le sultanat mamelouk, la société cairote du XVIème siècle. Cependant, le style de l'auteur et la construction de l'oeuvre m'ont parfois déroutée, il me faut l'admettre. Des ellipses de plusieurs années, parfois sans motionner de quelque manière que ce soit le bond dans le temps, des faits apparemment importants qui ne sont tout simplement pas relatés, ont amené dans ma lecture de la confusion.



Les personnages ne sont pas particulièrement attachants, et finalement Ghitany nous parle plus d'un système que des individus qui le peuplent. C'est une mécanique terrible qu'il dénonce: le populisme et la démagogie qui font qu'un peuple suit aveuglément un personnage qui se donne des apparences de probité, pour en fait mieux cacher ses larcins, ses vices. Et la dictature dégénérescente qui en découle. Cela vous rappelle quelque chose?



Intéressant, donc, mais pas inoubliable.



A noter qu'une fois de plus, la quatrième de couv est un brin à côté de la plaque.
Lien : http://ya-dla-joie.over-blog..
Commenter  J’apprécie          20
Muses et égéries

"Je suis belle ô mortels comme un rêve de pierre" .

Le vers célèbre de Baudelaire sied, à mon avis particulièrement bien aux Muses et égéries qui traversent la vie, survolent les carnets de Gamal Ghitany, car de l'utérus indéniable de la mère à l'objet du désir impalpable, la route est longue pour cheminer en quête d'identité.

Fantasmes;"apparitions charmeuses"; corps convoités la faim au ventre;villes personnifiées; images de voyages glanées par ci par là le temps d'un regard, d'une musique, d'un parfum, d'une couleur, d'une forme; entre réel et irréel, la frontière est parfois imperceptible; de la séduction au chavirement, l'homme, bouleversé en quête d'harmonie et d'impossible, pénètre porte après porte, dans un lieu sacré, un monde singulier qui l'inspire, l'attire en son centre et le pousse à méditer.

J'avoue ne pas avoir tout saisi de cette pensée philosophico-poético-érotico-spirituelle sur la beauté,la féminité,l'harmonie et ses muses apparentées à l'art divin où le Moi puise sa force (pure interprétation personnelle).

En conclusion:un voyage intemporel à travers des lieux hautement imprégnés de culture, d'art et de sacré; reliés à des femmes dont le souvenir hante encore la mémoire de l'auteur; beaucoup de poésie perçue dans la prose de Gamal Ghitany( considéré comme l'écrivain égyptien le plus important après Naguib Mahfouz) mais une langue étrangère, car sans doute imprégnée d'une culture inconnue, difficilement compréhensible.
Commenter  J’apprécie          20
Muses et égéries

Muses et égéries/Gamal Ghitany

Gamal Ghitany se souvient…En phrases amples et rythmées enrichies d’un vocabulaire précis, coloré et fécond, il nous offre un florilège poétique de ses conquêtes ou simples rencontres féminines, des émotions conjointes et de ses désirs parfois inassouvis. On est frappé d’emblée par le style imagé et romantique, souvent hyperbolique, parfois hélas emphatique de façon outrancière, que la qualité exceptionnelle de la traduction dans tous les cas met en valeur.

« Les émotions qui toute ma vie m’ont émerveillé et enflammé, qui m’ont permis de connaître les plus hauts degrés du contentement de l’âme et de la satisfaction des sens, ont trait aux femmes. » On ne peut être plus précis.

Toute nouvelle rencontre le bouleverse : « J’ai tendance à puiser dans ma mémoire pour comparer les femmes que j’ai connues à celles que croise mon regard. Mais celle-ci ne souffrait aucun équivalent, aucun point de comparaison : elle avait ouvert un nouveau chapitre dans mes archives intimes. »

Le voyeurisme même peut le conduire à un embrasement des sens lorsqu’il observe sa voisine d’en face. C’est aussi avec une obstination peu commune qu’il se met en quête d’une femme qui habite à Istanbul et qu’il a découverte sur une cassette vidéo lors d’un tour de chant.

Cette rencontre peut aussi bien être celle d’un lieu magique qui évoque la féminité, comme la ville de Tolède dont l’auteur tombe éperdument amoureux. Ou bien un monument, une œuvre d’art, comme le montre son séjour à Cordoue.

« La seule ville qui se détache de toutes les autres, la seule qui soit à même de me procurer la paix de l’esprit, c’est cette mienne Tolède, à la fois pudique et ardente, ma bien-aimée espagnole qui, par le seul pouvoir d’une pousse de basilic enracinée dans son sol, m’a soumis à sa volonté. »

Pour juger une œuvre, je me fie en premier à la qualité générale de la langue, puis à la richesse du vocabulaire, la qualité de la syntaxe et enfin au contenu, l’intrigue ou le thème. Et là, je suis comblé même si je n’adhère pas totalement à cette hypersensibilité dont fait montre l’auteur. La langue est riche et soucieuse du détail.

L’auteur se livre à une fine analyse de la cristallisation qui s’opère entre un homme et une femme avant même qu’ils aient échangé le moindre mot.

Et puis, Ghitany sait décrire les instants magiques : « Jamais au cours de mes pérégrinations, pourtant nombreuses, je n’ai connu d’instants plus beaux et plus parfaits que celui où la femme confesse son désir et accorde son consentement, cela par un regard, un mot, un infime tressaillement, un halètement, un soupir. »

Il nous livre ses fantasmes en accord avec tous ces corps convoités : ode aux femmes, à une femme en particulier, l’obsédante Hamra, femme fondatrice rencontrée dans l’enfance et dont toutes les suivantes ne seront que des répliques.

Nombreuses sont les digressions qui hachent un peu le récit tant est soucieux du détail Gamal Ghitany .

Un très bel ouvrage à lire en prenant son temps pour le plaisir.



Commenter  J’apprécie          10
Pyramides

Une de mes pépites littéraires. Une rencontre inoubliable...
Commenter  J’apprécie          10
Pyramides

En une dizaine de textes, de plus en plus courts, l'auteur parle des Pyramides et plus exactement de la fascination qu'elles exercent. Sur des personnages d'origines différentes, venus du monde entier. Une fascination qui touche à la mystique, percer le mystère de ces constructions revient à une recherche ésotérique, dans laquelle on se perd, et dont on ne revient pas. Les pyramides symbolisent tous les mystères qui échappent à l'homme, et qui le dépassent. Et on est toujours seul quand on affronte ce genre de questionnement, quelle que soit la somme des connaissances glanées dans les livres ou auprès des sages, quels que soient les compagnons que l'on s'est choisis pour la quête.



J'ai été assez emballée par ce livre au départ, sensible à la belle écriture, poétique et fluide. Mais au final, ce fut une petite déception. Peut être que je n'ai pas la fibre mystique, mais cette fascination à laquelle les personnages sacrifient tout et qui devient le seul centre de leur vie, m'a paru au final...ésotérique. Je n'ai pas réellement partagé cette attirance, et je n'ai pas vraiment compris le pourquoi de son existence, ni sans doute sa nature.

Commenter  J’apprécie          10
Le Caire

Un livre magnifique, des photographies superbes, un grain parfait, une lumière très étudiée. J'adore ce photographe !
Commenter  J’apprécie          00
Sémaphores : Carnets II

L’Égyptien, à partir de carnets de jeunesse, non sans nostalgie, recrée ses émotions ferroviaires d’antan.
Lien : http://www.humanite.fr/cultu..
Commenter  J’apprécie          00
Muses et égéries

Sous les traits du premier amour au visage d'enfant, d'une chanteuse à la chevelure rousse ou d'une épouse aux courbes parfaites, les femmes arabes [...] deviennent descendantes d'Isis, déesse mère de la civilisation égyptienne.
Lien : http://www.lepoint.fr/livres..
Commenter  J’apprécie          00


Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Gamal Ghitany (97)Voir plus

Quiz Voir plus

Quand les aliments portent des noms insolites ou pas...

Les cheveux d'ange se mangent-ils ?

Oui
Non

10 questions
56 lecteurs ont répondu
Thèmes : nourriture , fruits et légumes , fromages , manger , bizarreCréer un quiz sur cet auteur

{* *}