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Citations de Garry Kilworth (21)


Pour moi , vivre , c’est me faire oublier
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Il imaginait la vague de terreur qui devait transpercer l'armée angle comme la peur pétrifie un troupeau de daims voyant une meute de loups affamés pour la première fois. Pourtant ils restèrent campés là sans faillir. Pas un homme ne s'enfuit devant cette horrible vision. S'il y avait des démons à combattre, qu'il en soit ainsi. Ils combattraient des démons. Envoyez les géants, les dragons et les gnomes, tant qu'à faire ! Un combat était un combat, et la gloire attendait le guerrier, qu'il vive ou qu'il périsse, tant qu'il ne fuyait pas.
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Les eaux du lagon étaient d'une pure beauté, animées de centaines d'anémones et de gracieux poissons des rochers aux couleurs chatoyantes dont les nageoires ressemblaient à des écharpes de dentelle. Il y avait cependant un aspect plus sinistre. A l'extérieur, l'océan était peuplé de monstres ; requins capables d'avaler un bateau, calamars géants qui réduisaient les pirogues en échardes, nuées de méduses translucides à la piqûre mortelle plus nombreuses que des guêpes, baleines tueuses, serpents de mer plus venimeux encore que n'importe quel confrère terrestre... Avait-il vraiment envie de voyager sur leur territoire et prendre le risque de croiser une telle compagnie ?
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- Au moins ces mortels malpropres ne peuvent-ils pas souiller la lune, se dit-il avec satisfaction. Au moins est-elle à l'abri.
Sid, un jeune mécanicien garagiste capturé par les elfes une semaine auparavant, apparut dans la clairière et interrompit les rêveries du roi.
- Ils sont allés là-bas également, dit-il d'une voix triste. Neil Armstrong et Buzz Aldrin.
Le roi Obéron, petit par la taille mais immense par sa personnalité, se retourna vivement vers la seule autre personne présente dans la clairière.
- Comment ? s'écria-t-il. Des mortels sur la lune ?
Sid acquiesça de la tête.
- Ils sont allés là-haut et ils en sont revenus. Ca m'étonnerait pas qu'il y ait une cannette de Coke sur la lune. Ou un chewing-gum collé sur un rocher. Même les astronautes peuvent être sales. Ce sont des gens comme les autres, après tout.
Furieux, Obéron leva à nouveau les yeux vers la lune. Souillée ! Même les rayons lunaires dont il était baigné étaient souillés. Il ferait mieux de ne pas en parler à Titania. La lune revêtait aux yeux de la reine une signification particulière que les elfes mâles, qui pourtant chérissaient l'astre nocturne, n'effleuraient qu'à peine.
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L'Histoire c'est des histoires. Une fois que c'est arrivé, ca a disparu, et il ne reste plus que les histoires.
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La nature peut être d'une cruauté perverse, offrant des fleurs d'une main pour cacher le couteau qu'elle a dans l'autre.
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"Il faut des femmes réfléchies autour des hommes comme ton fils et toi, qui n'avez jamais complètement réussi à grandir."

Dorcha
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Regarde les mortels...ils seraient ô combien moins tristes s'ils ne savaient pas qu'ils doivent mourir! Regarde à quel point la conscience de la mort les rend malheureux. Plus ils apprennent, moins ils aiment la vie.
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On ne peut pas s'empêcher d'aimer quelqu'un qui vous fait croire que vous vous êtes quelqu'un d'exceptionnel.
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La prodigieuse capacité des Océaniens à retenir le menu détail faisait d'eux les plus grands navigateurs de tous les temps, les plaçant également parmi les meilleurs conteurs que le monde eût jamais connus; ils avaient reçu le don de transmettre l'Histoire, personnelle ou nationale, talent qui n'était égalé par aucun autre peuple.
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J'aurais voulu lui parler du bruit des étoiles, la nuit. Lui expliquer comment elles faisaient cliqueter en cadence ces mots dans ma tête : « Marche, Ombre, marche. Tu vois l'horizon blanc plein de promesses ? Tu entends la lune lointaine fredonner son chant de séduction ? Elle dit, marche, marche, marche... »
J'aurais voulu lui dire les voix du silence qui parlait à mon coeur. Les voix du vent et de l'eau, du soleil et de l'ombre. Chaque pierre, chaque rocher, chuchotait : « Va. » Le désert lointain, scintillant d'un million de minuscules cristaux de feu blanc, criait : « Viens. » Comment pouvais-je les ignorer ?
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Dans les yeux de mon frère il n'y avait toujours aucun signe de reconnaissance de ma présence. Ce n'était pas nécessaire. Tout avait commencé ainsi, c'était ainsi que cela finirait et nous préfèrions qu'il en soit ainsi. Nous avions retrouvé notre ancienne camaraderie, quand nous partions ensemble à la chasse. À une différence près. C'était Argile qui me suivait.
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La douleur. Je n’avais jamais éprouvé une telle douleur – pas une souffrance physique mais un mal émotionnel, spirituel, mon moi a été extirpé de la chair à laquelle il tenait solidement. On m’a arraché de force à la vie – une expérience psychique que je vais être obligé d’endurer au moins une fois encore, mais je vais tout faire pour que ce soit rapide – une balle dans la tête, une chute d’un point élevé…
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Lorsqu’on a, comme moi, assisté à une pendaison, on a vu sur le visage de la victime la douleur faire place, à un certain moment, à l’émerveillement… puis les muscles s’affaisser dans la mort. Il faut que j’atteigne cet instant-là. Il le faut. Avant que l’homme devienne une marionnette. Toute notre vie, nous la passons à l’ombre de la mort. Il faut que je voie ce qui jette cette ombre.
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Dans des conditions aussi dures, les passions couvaient sous la cendre et la violence était une réaction spontanée, irrationnelle et imprévisible, aux petites irritations. « Je suis contre mon cousin, disait un proverbe local, mais mon cousin et moi, nous sommes contre l’étranger. »
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Ce n’était pas le Sahara, avec ses dunes dorées qui prêtent de la majesté au désert ; c’était une zone rocheuse volcanique et grise, aussi sale et déprimante qu’un dépôt de gare désaffecté. Pas l’endroit rêvé pour chercher la vérité ou contempler son âme éternelle. Quelque chose s’enfuit précipitamment parmi les rochers. Je murmurai deux surates du Coran que j’avais apprises par cœur et sombrai rapidement dans le sommeil.
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Les privations dont on souffre dans le désert ne constituent pas une expérience agréable et, bien qu’elle se protégeât au maximum du soleil, sa peau d’un blanc laiteux souffrait de ses impitoyables rayons. J’étais désolé pour elle, mais elle m’aurait détesté à cause de cela, aussi dissimulai-je ma pitié.
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Je contemplai Allah, le Seul Dieu, et son Prophète, que la paix soit sur lui. Chose étrange, dans ma jeunesse je n’avais pas été particulièrement pieux. C’est à cause d’une femme que je m’étais converti. On ne m’aurait jamais laissé l’épouser si je n’étais pas devenu musulman. Cependant, une fois que les rites imprègnent votre âme, il est difficile de s’en passer. C’est une drogue qui crée la même dépendance que le qāt, auquel je m’étais aussi adonné depuis mon installation dans l’Hadramaout.
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L’islam est beau, ce sont les gens qui sont laids.
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Lorsque j’étais ingénieur, j’ai foré la moitié de ce désert à la recherche de pétrole que je n’ai pas trouvé. Un homme, ce devrait être facile. Au moins, il ne sera pas caché sous le sable.
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