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Citation de paresseuse


— Mais, Atlas…, protesta Mnémosyne.
Il l’ignora. Où pouvait-il enfermer Nikè? Il n’y avait pas beaucoup d’endroits vacants dans cette maudite structure. Toutes les cellules étaient bondées. Il ne restait plus que… son bureau, décida-t-il.
— Tu as de la chance que je n’aie pas décapité ce bâtard, grogna-t-il lorsqu’ils eurent franchi un tournant qui leur permit d’échapper aux oreilles indiscrètes.
Nikè n’eut pas besoin de lui demander de quel « bâtard » il parlait.
— Pourquoi? Il n’a rien fait de mal.
Rien fait de mal ? Il a touché ce qui m’appartient!
— Il n’a pas le droit d’être ton amant.
S’il n’était pas pleinement sincère, ce n’était pas vraiment un mensonge. Atlas franchit une dernière intersection pour s’engager dans le couloir qui menait à son bureau.
Nikè éclata d’un rire amer.
— Je vois! Tu peux coucher avec qui tu veux, mais pas moi!
Elle comprenait enfin…
— C’est ça.
Il la poussa dans son bureau et ne la lâcha qu’après en avoir refermé la porte d’un coup de pied. Il regretta aussitôt de ne plus la toucher et serra les poings pour se l’interdire. Au lieu d’aller s’installer derrière son bureau, il se planta devant elle, le visage à quelques centimètres du sien.
— Je te condamne à l’isolement, annonça-t-il.
Par les dieux! Qu’elle sentait bon… Elle sentait la passion à l’état pur.
— C’est ça… Je m’amuse mieux toute seule, de toute manière.
Les images que ces mots évoquèrent faillirent le rendre fou. Il devait fuir cette femme avant de faire quelque chose de stupide.
— Tu n’as pas changé, tu sais, déclara-t-elle en plissant les yeux. Tu es toujours aussi agaçant.
— Néanmoins, poursuivit-il en feignant de ne pas avoir entendu son insulte, si tu as besoin d’être embrassée, je vais m’en charger…
Puisqu’ils étaient seuls, tant pis pour sa stupidité!
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